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lundi 11 janvier 2021

Le magazine d'évasion est orphelin

Samedi dernier, nous vous parlions en détails de la naissance, le 06 janvier 1975, de trois chaînes de télévision dont faisait partie FR3.
Une émission emblématique sur le thème de la mer est apparue cette année là sur cette chaîne, quelques mois plus tard, le 27 septembre 1975 pour être très précis, créée par un journaliste qui semblait être très discret, voir timide, Georges Pernoud.

Il vient de nous quitter aujourd'hui.
Son émission, vous l'avez lue sur la photo ci-dessus, c'est l'emblématique Thalassa qui, même si elle a été reléguée à une diffusion mensuelle dominicale, existe toujours 45 ans plus tard.
Son logo était à l'origine un poisson avec le beau logo œil de FR3.
Il a su évoluer pour arriver à celui-ci.
Les cinq premières années, il n'y a pas de présentateur puis Georges Pernoud, son créateur,  prend la barre qu'il tiendra jusqu'en 2017. Il sera remplacé par Fanny Agostini de 2017 à 2019 puis par Sabine Quindou depuis 2020.
Georges Pernoud est également à l'origine de l'émission devenue également emblématique; Faut pas rêver 


qui nait en 1990. Il confie sa présentation Marc Bessou et Valérie Maurice (1990), Sylvain Augier (1990-1999), Laurent Bignolas (1999-2009), Patricia Loison (2009-2011), Tania Young (2011-2014), Philippe Gougler depuis 2014 et depuis 2017 en alternance avec Carolina De Salvo.
Avec ces deux émissions, Georges Pernoud nous a permis de voyager, de découvrir, de rencontrer de nouveaux modes de vie, de voguer, de nous instruire...
C'est en pleine pandémie qui réduit au minimum nos déplacements, que nous nous rendons compte, combien ces émissions d'évasion sont importantes.
Nous terminons ce billet, en écoutant avec plaisir les synthétiseurs du célèbre générique dont les images appellent déjà au rêve.


mardi 10 janvier 2012

El Mercado de San Miguel

Nous sommes allés dans plusieurs marchés couverts dans la capitale madrilène dont au Mercado de San Miguel.
 
La structure est construite en fer et date de 1916.
 
Notre curiosité nous demande de pousser les portes du Mercado pour y pénétrer.
Nous découvrons alors que ce n'est pas seulement un marché mais plus un genre de Halles de Lyon où l'on peut manger et boire : tous les produits présentés ici sont issus de la gastronomie de Madrid, de l'Espagne et d'ailleurs.
 
Il n'y a qu'à regarder les vitrines pour vous mettre l'eau à la bouche, n'est-ce pas ?


lundi 9 janvier 2012

La Plaza Mayor

La Grande Place de Madrid est construite en 1848.
Cette place si jolie (elle ressemble un peu à la Place des Vosges de Paris, du point de vue des bâtiments) a été témoin de scènes sanglantes puisque des corridas se sont tenues ici mais bien pire encore : les jugements de l'Inquisition ! Jugements qui se terminaient régulièrement par des bûchers.
Je suis toujours étonné qu'un même endroit, à des époques différentes, accueille des événements différents. Car aujourd'hui la Plaza Mayor est un endroit festif.
Au moment où nous y étions, il y avait le marché de Noël.
 
Au milieu de la place, l'homme sur son cheval, avec sa fraise très Folie des Grandeurs, est le Roi Philippe III, Roi d'Espagne et du Portugal de 1598 à 1621.
 
Il est à noter que nous faisons la rencontre ici-même de nos deux premiers teckels espagnols.
Où que nous allions, les teckels sont là !
C'est fou ça !
 
L'une des façades est plus décorée que les autres. Il s'agit de la Casa de la Panaderia construite en 1619 (reconstruite en 1670) Les fresques datent, elles, de... 1992 !

samedi 7 janvier 2012

El Parque del Retiro

C'est le grand parc de la ville qui ne date pas d'hier puisqu'il a été créé entre 1630 et 1640.
Il couvre une superficie de 118 hectares.
Nous y pénétrons par la Puerta de Felipe IV
 
et découvrons que les allées et les places portent les noms des pays d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, anciennes colonies espagnoles.
L'une des allées, en reconstruction, nous fait apparaître des arbres taillés d'une manière peu commune.
 













Il y a de nombreuses barques ce vendredi après-midi sur le grand bassin où se trouve en arrière-plan un immense monument à la gloire d'Alphonse XII (Roi de 1874 à 1885).

 
 Un bâtiment recouvert de mosaïques se trouve à droite du grand bassin. Il s'agit du Palacio Velazquez où se tiennent les expositions temporaires du Musée National de la Reine Sofia.

 Mais le bâtiment que nous aimons le plus et que nous trouvons fantastique est le Palacio de Cristal. Le soleil couchant rend le lieu magnifique et nous en profitons pour l'admirer car il brille de mille feux grâce à l'astre solaire.

 


 






















Le lieu appelle au romantisme : le palais de verre, le soleil couchant, le lac, le jet d'eau, les arbres...
Nous nous sentons très bien ici.













vendredi 6 janvier 2012

El Museo Nacional del Prado

Le Musée du Prado c'est un peu Le Louvre espagnol.
 
Il ne peut se visiter en une seule fois comme nous l'avons fait, sans passer à côté de certaines œuvres, sans pouvoir admirer plus longuement celle que nous aimons, sans passer du temps pour voir les expositions temporaires. Nous manquons par exemple l'exposition du Musée de l'Hermitage de Saint-Petersbourg.
Après avoir fait la queue à l'extérieur pour acheter nos billets d'entrée et après avoir déposé nos affaires personnelles au vestiaire (véritable usine très ordonnée), nous pouvons entrer au Prado.
A l'entrée de la première salle, muni de mon appareil photo que je porte autour du cou, j'immortalise la scène de Frédéric entrant au Prado.
 
Aussitôt, une gardienne vient me prévenir qu'il est interdit de photographier dans le musée. On aurait pu me le dire en passant les contrôles, cela m'aurait évité de porter pour rien mon appareil durant toute la visite.
Que nenni, cela ne nous empêche pas de nous régaler les yeux en partant à la découverte des peintures espagnoles, italiennes, allemandes, britanniques, flamandes, françaises et des nombreuses sculptures, dessins et estampes.
Notre petit plan nous indique les chefs d'oeuvre à ne pas manquer.
 
Il y a foule devant l'un des tableaux que nous préférons : las Meninas (les Ménines) de Diego Velasquez peinte en 1656.

 
Il y a tellement de choses à voir et à dire.
Je l'ai tant et tant étudié en cours d'espagnol, qu'il me semble très familier.
Les peintures de Velasquez sont d'ailleurs à notre goût et j'aime son idée de peindre les personnes ayant des particularités physiques (des nains par exemple).
 
Il y a également les tableaux : Dos de Mayo
 
et Tres de Mayo
 
(Deux Mai et Trois Mai) peintes par Francisco de Goya qui nous plongent dans l'Histoire de l'Espagne et l'occupation sanglante française.
L'Adoration des Mages par Peter Paul Rubens est également très beau et d'actualité.

Nous pourrions continuer la liste pendant des heures.

Mais mine de rien, marcher dans un musée est épuisant et il nous apparaît très vite nécessaire de faire une halte pour s'asseoir, goûter et boire avant de quitter le musée.

jeudi 5 janvier 2012

Taberna la Dolores

Il est l'heure de manger et nous tombons par hasard sur cette taverne (qui fera partie de la liste secrète de Lapepa) Plaza de Jesus.
 
L'endroit est traditionnel et comme de coutume en Espagne, nous devons trouver une place au comptoir, au milieu des autres clients. Mon espagnol me revient peu à peu, et de toute façon, si l'on veut manger, il vaut mieux qu'il me revienne très vite !
Nous commandons donc deux bières et une assiette d'assortiments de tapas sous sa forme de raciones. La racion est une tapa plus grande que l'on peut partager. Nos bières sont accompagnées de tapas (petites tranches de boudins)
 
Nous mangeons donc debouts devant le comptoir en discutant comme le font les autres clients.
Nos premières raciones sont délicieuses, à base de différents poissons et de fromages.
Nous ne regrettons pas d'être entrés dans cette taverne.
 

Notre séjour commence bien.

Lapepa Chic B&B

Nous prenons le métro à l'aéroport (ce qui est très appréciable pour rejoindre le centre-ville de Madrid), et après avoir changé deux fois de lignes, nous descendons à l'arrêt Banco de Espana.
Nous respirons enfin l'air madrilène. Il fait plutôt froid ce vendredi matin mais le ciel est bleu sans aucun nuage et le soleil brille. Nos photos ne seront que plus belles.
Notre bed and breakfast, Lapepa Chic B&B,
 
se trouve Plaza de las Cortes, idéalement situé pour nous rendre dans tous les quartiers de la capitale. Le coin est très sûr puisque nous sommes voisins du Parlement (Congresos de los Diputados), de Ministères et dans notre immeuble se trouve l'Ambassade de Géorgie.
 
Notre hôtesse nous accueille chaleureusement. Tout au long du séjour, elle sera très prévenante à notre égard. Elle nous donne une liste de lieux où nous pourrons nous rendre pour boire un verre, manger, sortir. Bien entendu, ces endroits sont "secrets" ou plutôt ce sont des lieux où nous aurons la chance de rencontrer une majorité de madrilènes et très peu de touristes. C'est ce que nous aimons !
Notre chambre est très confortable, et la salle commune où nous prendrons nos déjeuners nous permet de discuter un peu avec les autres pensionnaires.
 
Tout l'appartement est bien décoré et nous nous sentons très rapidement à l'aise.
Nous aurons même droit à nos coupes de champagne le matin du 1er janvier ! Une charmante attention de nos hôtes que nous apprécions.
Attention cependant : le B&B est également occupé par un chien plutôt menaçant qui sous ses aspects de petite peluche peut se transformer en un véritable voyou.
Vous ne nous croyez pas ? Demander à voir son petit manteau de cuir noir avec une tête de mort !

 
Merci à nos hôtes de nous avoir si bien reçu à Lapepa, que nous nous empressons de vous conseiller si vous allez faire un tour à Madrid.

mercredi 4 janvier 2012

Arrivée sans encombres

Étrangement, et pour la première fois depuis que nous voyageons, nos deux vols successifs de départ se déroulent à merveille ( Lyon ---> Paris ---> Madrid) : aucun retard des avions, pas de grève des contrôleurs, pas de neige, aucun souci !
Nous sommes très surpris car habituellement nous avons toujours de bonnes anecdotes à raconter pour ces vols.
Celui-ci sera donc sans commentaire.
Mais je vous rassure, notre scoumoune avec les transports aériens nous a laissé tranquille pour le départ mais pas pour l'arrivée !
Tout cela vous sera raconté dans le dernier billet du récit de notre voyage à Madrid.
En attendant, nous quittons l'aéroport de Barajas en empruntant le métro qui nous mène à notre B&B.

dimanche 11 décembre 2011

Les Météores

Notre visite dans cette magnifique région de Grèce remonte à juin 2008 (déjà !) et je viens tout juste de terminer le livre que nous avions acheté dans l'un des monastères.
Non, je n'ai pas mis trois ans à le lire, j'ai juste une façon particulière de choisir les livres en attente de lecture... mais ceci est une autre histoire.
En ce qui concerne cet ouvrage, je suis plutôt déçu. Il apporte énormément d'informations sur les différents monastères et doit être très complet... mais dans sa version grecque !
Il y a eu des soucis de traduction. Je ne remets pas en cause Isabelle Bertrand-Zirinis chargée de la traduction française dans la qualité de son français mais a t'elle lu le livre après impression ?
Il manque des lettres dans les mots, il manque des mots dans les phrases, les pages sont numérotées dans le désordre, certains paragraphes débutent... mais ne se terminent jamais !
Du coup le livre est TRÈS difficile à lire.
Heureusement des photos agrémentent le texte. On regrettera cependant qu'elles datent de... 1980 !!!
Dommage.

Les Météores : histoire des monastères et de la vie monastique
Theocharis M. Provatakis
Éditions Michel Toubis

lundi 5 décembre 2011

Le dingue du palace

Nous avons regardé un deuxième film avec et de Jerry Lewis.
Le dingue du palace (The Bellboy) est en fait, comme il l'est dit très clairement dès le début du film, une série de sketchs sans aucune histoire.
Nous suivons donc Jerry Lewis dans une série de gags où il joue un chasseur d'hôtel.
Nous le suivons dans son quotidien déjanté aux prises avec ses supérieurs et les clients.

Bande annonce Le dingue du palace Jerry Lewis par fredko3
Le film a été tourné en 1960 à l'Hôtel Fontainebleau de Miami.
J'ai tellement été impressionné par le Palace que je me suis demandé si ce dernier existe toujours en 2011 ?
Et la réponse est... oui !
Les chasseurs (bellboys) n'ont plus le même uniforme, mais comme vous pouvez le voir dans cette vidéo trouvée sur le site de l'Hôtel Fontainebleau, le Palace fait toujours référence au film de Jerry Lewis et il fait toujours autant rêver !

mardi 25 octobre 2011

Farniente pour notre dernier jour

Nos vacances se terminent et pour notre dernière journée, nous décidons de la passer dans une station balnéaire toute proche : Eraclea Mare. C'est une station balnéaire familiale comme il en existe énormément sur la côte Adriatique. Comme c'est la règle en Italie, nous louons quatre transats et deux parasols et passons la journée alternant, baignades, lecture, siestes.
On se repose enfin après ces longs kilomètres parcourus de la France à l'Allemagne, la Tchéquie, l'Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Slovénie, l'Italie et un retour en France.
Un grand merci à nos hôtes de Musile di Piave qui nous ont offert une bouteille de vin de leur domaine. Nous la boirons en pensant : Allora, allora, allora (mot fétiche du propriétaire des lieux)


Un merveilleux périple que nous garderons en mémoire !

Murano

Notre voyage à Venise nous mène sur l'île voisine de Murano, spécialisée dans la verrerie.
Nous découvrons d'ailleurs un Choco en verre ! Vraiment, les teckels sont vénérés dans le monde !
En ce qui concerne l'architecture, l'île ressemble énormément à sa voisine et des canaux la traversent.

 On notera l'immense sculpture de verre sur une place.

















Au retour, nous passons devant le phare de Venise,
l'Arsenal Militaire
et nous avons malheureusement une mauvaise surprise : un immense bateau de croisière nous gâche la vue sur la Place Saint-Marc ! Il devrait être interdit à de tels monstres de s'aventurer aussi près des quais ! Nous semblons être des miniatures dans notre vaporetto !

lundi 24 octobre 2011

Venezia

Lorsque nous disons à notre hôte que nous allons visiter Venise, il a la gentillesse de nous conseiller de nous rendre dans le village d'à coté à Meolo et de prendre le train pour Venise. Nous éviterons ainsi les désagréments routiers pour notre venue à la Cité des Doges.
Alors tout le monde nous avait averti : ça pue à Venise !
Déjà lors de notre premier séjour au mois de février, nous ne nous étions rendus compte de rien.
Une nouvelle fois, malgré l'intense chaleur, aucune odeur nauséabonde n'est venue déranger nos narines. Sans doute une légende urbaine de plus !
Le seul inconvénient de Venise en août, c'est qu'il y a du monde, beaucoup de monde.
Il n'empêche que nous passons une belle, longue journée à nous promener dans cette ville fondée en 568, et capitale de la République de Venise de 1001 à 1797. C'est un véritable labyrinthe, où beaucoup de rues se terminent en cul-de-sac sur un canal.

Nous avons profité de cette seconde visite, pour voir, bien entendu les monuments les plus emblématiques de la ville dont le Pont des Soupirs qui est actuellement empaqueté, car, en rénovation. Je vous fais grâce des énormes logos des mécènes de ces travaux,


mais surtout pour visiter les coins plus tranquilles, où nous pouvons faire des photos sans avoir sur nos clichés, un nombre incalculable de parfaits inconnus.
Le charme de Venise opère également dans ces quartiers moins touristiques.