Le 24 septembre 2023, nous écrivions un billet sur le numéro 6 de Gokan qui, quelques semaines plus tard, a été accompagné d'un petit supplément et sa carte dédicacée par David Michaud représentant l'allée des torri que nous avons eu la chance de voir en vrai, les torri pas David.
Kyoto : cafés & momiji nous donne les meilleures adresses pour boire un café à Kyoto durant momiji, la saison des érables rouges. Si vous prévoyez un voyage là-bas, ne partez pas sans cet annuaire agrémenté des splendides clichés du photographe David Michaud.
Nous aurions cependant aimé un format un peu plus grand.
En ce dimanche matin, nous nous sommes rendus dans le quartier de la Confluence, à la Sucrière pour visiter la Rétrospective Elliott Erwitt. Elle se tient là-bas du 21 octobre 2023 au 17 mars 2024. Vous avez encore un tout petit peu de temps pour y aller si ce n'est pas déjà fait. Elliott Erwitt est décédé le 30 novembre 2023 à 95 ans alors que son exposition lui rendant hommage avait été lancée un mois avant. Ce photographe franco-américain a parcouru le monde en se spécialisant dans la photo noir-et-blanc.
Si beaucoup de ses photos étaient préparées à l'avance, d'autres étaient prises sur le vif et sont sans doute nos préférées.
Voici quatre des photos que nous avons apprécié.
Celle de ce marin dans les rues de New-York City semblant chercher... quelque chose ou quelqu'un.
L'audioguide nous permettait d'écouter des commentaires, souvent drôles.
Sur ce cliché, il est expliqué qu'à l'époque, il était interdit de prendre des photos dans les musées et qu'Elliott Erwitt prenait de fausses quintes de toux pour cacher le bruit de son appareil photo.
Toujours dans un musée, on s'amuse de voir le personnage sur le tableau qui semble être étonné en voyant ces trois visiteurs admirer... un endroit vide.
Elliott Erwitt a également pris en photos des personnages célèbres et si certaines sont entrées dans l'Histoire, la petite histoire est moins glorieuse. En 1959, il immortalise cette scène où le Vice-Président des Etats-Unis de 1953 à 1961 Richard Nixon (1913-1994) sous le Président Dwight Eisenhower (1890-1969) menace du doigt Nikita Khrouchtchev (1894-1971) Premier Secrétaire du Comité Central du Parti Communiste de l'Union Soviétique (1953-1964). En réalité, l'américain et le soviétique parle viande rouge et chou rouge !
Le photographe a également utilisé la couleur et une partie de l'exposition y est consacrée.
Pour moi, c'est cette photo de scène de rue aux Etats-Unis d'Amérique qui me plait beaucoup car on y voit une multitude de scènes.
Le Musée des Confluences accueille plusieurs expositions temporaires et nous avons profité de notre troisième semaine de vacances ainsi que de la climatisation du musée en cette longue canicule pour aller les voir. La première d'entre elles porte sur le photographe Marc Riboud (1923-2016) né à Saint-Genis-Laval dans le Rhône.
Marc Riboud a une histoire particulière car son métier d'origine était ingénieur. En 1952, il exerçait sa profession dans une entreprise de Villeurbanne mais il oublie de rentrer de congés et abandonne définitivement son métier pour devenir photographe. Grâce à sa photo Le peintre de la Tour Eiffel prise en 1953 et publiée dans le célèbre magazine américain Life,
Marc Riboud commencera à parcourir le monde à l'affut de photographie de la vie quotidienne de ses contemporains mais étant également témoins de grands événements. On le retrouve en Turquie, au Royaume-Uni, en Yougoslavie, au Pakistan, en Inde, en Chine, au Japon, en Alaska, au Mexique, en Algérie, aux Etats-Unis, en France, au Vietnam du Nord, au Vietnam du Sud, en Tchécoslovaquie, en Iran, en Pologne, au Cambodge, en Afrique du Sud et la liste est loin d'être exhaustive.
Cette autre photo, La fille à la fleur, est également très connue. Une femme, Jane Rose Kasmir, porte une fleur à la main face aux baïonnettes des fusils des soldats américains à Washington D.C. lors d'une manifestation contre la Guerre du Vietnam (1955-1975) le 21 octobre 1967.
Nous vous présentons également une série de photos à notre goût.
Nous faisons un retour en Vallée de la Clarée pour cette 11e et dernière randonnée de nos vacances d'été à la montagne. Pour rejoindre notre point de départ, lieux d'où partent de nombreuses randonnées, la municipalité de Névache a mis en place un système de navettes pour éviter la multiplication des véhicules sur ces routes très étroites qui pourraient les engorger et provoquer de nombreux désagréments à la faune, la flore et la population locale.
Nous voici donc déposés au Refuge des Drayères pour emprunter notre chemin du jour qui nous ramènera à notre point de départ, le long de la Clarée. La Crête des Rochers Marions nous surplombe depuis la Pointe des Banchets (2 953m) à la Pointe des Cerces (3 097m).
Notre parcours sera simple, suivre le cours de la Clarée qui prend sa source un peu plus loin.
Le Hameau des Drayères est un véritable hameau fantôme où même la chapelle a été abandonnée.
Au fil de notre avancée, la Clarée prend de l'importance
dans un paysage extrêmement vert, fleuri et boisé.
Des branches de sapins semblent être recouvertes d'une ponctuation de mousse.
Une autre chapelle, charmante et encore utilisée, se dresse sur notre chemin.
L'intérieur est modeste mais cette chapelle dégage un petit quelque chose d'émouvant de par sa simplicité.
La Clarée semble vouloir se transformer en un torrent violent qui s'enfonce dans des gorges.
La rivière se jette sur une hauteur de pierre créant la Cascade de Fontcouverte.
Nous prenons notre pique-nique sur un îlot de la rivière
avant de découvrir, plus cachée et rendue moins visible du fait de glissements de terrain, la Cascade de Débaret.
Névache (357 habitants) est en vue.
Le village est très ancien et on en retrouve sa trace dès le Moyen-Âge.
L'église Saint-Marcellin-et-Saint-Pelage date de 1490.
Le portail possède encore de jolies couleurs, ce qui est rare sur les édifices de cette époque alors que l'on sait maintenant que nos églises, souvent si tristes, étaient toutes colorées.
A l'intérieur, la voûte est impressionnante tout comme le chœur.
Ici aussi, le baptistère est recouvert, non pas d'une peau de bête mais d'un couvercle de bois surmonté d'une croix laissant à penser à une goutte.
A quelques pas de l'église, nous passons devant la Chapelle Saint-Antoine-l'Ermite.
Si la canicule s'est installée dans de nombreuses régions de France depuis deux jours, nous commençons à sentir ici aussi de fortes chaleurs. Assoiffés, nous nous désaltérons à la terrasse du Café Guillaume.
Il y a plusieurs cadrans solaires sur les façades des maisons, voici le plus joli à notre goût.
A l'étage de la Salle Municipale, nous sommes étonnés de voir autant de livres à la Bourse du Livre du village. Il y a ici une véritable bibliothèque où tous les ouvrages sont regroupés par thèmes. Impressionnant ! Tous les habitants ont vidé leurs bibliothèques et sans doute leurs caves et leurs greniers car des livres datent d'il y a fort longtemps. Malheureusement, nous ne pouvons pas nous charger.
A l'extérieur, un camion venant lui aussi d'une toute autre époque et semblant encore être opérationnel est garé vers une scierie.
Quel étonnement encore, Névache ne cesse de nous étonner, de découvrir de grandes photos imprimées et exposées en plein milieu d'un bois. Ce sont les photos d'artistes invités au 2e Festival Terre Sauvage
qui s'est tenu à Névache les 7, 8 et 9 juillet dernier. Quel plaisir d'admirer ces photos en pleine nature !
Cette dernière randonnée sera sportive mais finalement aussi culturelle.
De culture demain il sera question sur notre chemin du retour car nos deux semaines à la montagne prennent déjà fin...
Les équipes de Gokan nous ont encore concocté un super mook pour ce numéro 5 et nous emmènent cette fois dans l'île de Kyushu, la plus au Sud de l'archipel japonais qui regroupe les Préfectures de Fukuoka, Kagoshima, Kumamoto, Miyazaki, Nagasaki, Oita, Saga.
Une fois de plus, nous adorons cette nouvelle édition avec une superbe couverture. Nous plonger dans sa lecture nous donne envie de repartir en voyage là-bas.
Pas de nouvelles du numéro 6 et nous commençons à nous faire du souci. Il va falloir que je contacte l'équipe pour savoir quand il va nous arriver.
五感 GoKan : Kyushu, terre des volcans
Des pirates des mers jusqu'aux étoiles
La ville aux deux noms : Fukuoka
Ramens de Fukuoka
Yatai la culture de la street food
Soleil & mer
Ashiya l'union du feu, du fer et du thé
Sakurai Futamigaura plage sacrée à Itoshima
Le repos de Bouddha
Saga terre de contraste
La poterie d'Imari & le village Okawachiyama
Tozan Jinja à Arita
Aux portes de l'Atlantide
Yutoku Inari sanctuaire aux mille portiques
Mifuneyama Rakuen beauté au naturel
Oita la bouillonnante
Beppu aux portes de l'enfer
Yufuin idylle du paradis
Kitsuki la petite Kyoto de Kyushu
Nagasaki entre crépuscule et lumière
Le Christianisme à l'épreuve du Japon
Nagasaki en fête
Nagasaki une histoire de goût
Nagasaki vidro
Onsen à pas feutrés
Gunkanjima navire de guerre toujours à flot
Kumamoto ce n'est pas qu'une mascotte d'ours mignon
Kumamoto ramen
Le dernier train pour Aso
Mont Aso le volcan
Aqueduc Tsujun
Kurokawa onsen
Amano Iwato et les légendes de Miyazaki
Takachiho esprit nature
Ebino Kogen
Kagoshima, péninsule guerrière de Satsuma
Yakushima où il pleut 35 jours par mois
Voici une campagne publicitaire touristique pour donner (encore) plus envie d'aller à Kyushu.