L'entrée est assez rapide, l'installation nettement plus longue mais grâce à l'humour du placier du coin où nous nous trouvions, elle se fait dans de bonnes conditions évitant aux spectateurs de (moins) râler.
Luiggi (15 ans) et Fiurenzu (18 ans) sont originaires de Corse.
The G débute alors une bonne heure de rock qui tire parfois sur le métal à mon goût.
Ça dépote et ils font le show sur scène.
On regrettera toutefois une certaine monotonie dans les morceaux interprétés qui semblent revenir en boucle mais on a assisté peut-être au début d'une grande carrière pour ces deux très jeunes artistes qui ont joué devant 4 000 personnes tout de même !
Après 26 ans d'absence à Lyon, c'est au tour du groupe mythique australien Midnight Oil de monter sur scène dans une ambiance de folie.
Certes, Peter Garrett, Jim Moginie, Martin Rotsey, Rob Hirst et Bones Hillman ont atteint la soixantaine mais ils sont en pleine forme et ils vont nous le prouver en nous en mettant plein les yeux mais surtout plein les oreilles !
Sur la photo, Midgnight Oil et The G.
Le groupe se sépare en 2002 avant de se reformer en 2016.
Midnight Oil est connu pour ses engagements écologistes, anti nucléaires, pacifistes, pro-aborigènes et son chanteur, Peter Garrett se lancera dans la politique accédant même en Australie au poste de Ministre de l'Environnement, du Patrimoine et des Arts de 2007 à 2010 puis Ministre de l’Éducation, de la Petite Enfance et de la Jeunesse de 2010 à 2013.
Les tubes s'enchaînent, certains se rapprochant d'une douce ballade,
d'autres plus rock.
Le public explosera de plaisir lorsque Midnight Oil jouera les premières notes de Beds are burning sorti en 1987.
Et aujourd'hui, nous écoutons le CD de Frédéric qu'il avait acheté dans ces années là puis nous irons nous coucher car nous sommes rentrés à 1h30 du matin. Non pas que le concert se soit terminé tard mais plutôt car nous avons passé 1h30 dans le bus qui nous ramenait au pied de chez nous. Dès le départ, nous aurions du nous douter que le voyage n'allait pas être de tout repos. Tout a commencé avec l'impossibilité pour trois handicapés en fauteuil de monter à bord du bus. Le véhicule était pourtant bien équipé d'une passerelle mais le trottoir n'était pas assez proche ou pas assez large obligeant le chauffeur à effectuer des manoeuvres. Le départ a donc été très long. Ensuite, alors que nous pensions que le bus n'allait faire que quelques arrêts aux plus fréquentés, les usagers dans le bus n'ont cessé de descendre à chaque arrêt rencontré. A croire que toute la population le long de la ligne était allé au même concert que nous. Finalement, alors que nous arrivions presque à notre arrêt, deux hommes ont commencé à se disputer, l'un, fortement alcoolisé, prétextant que le second lui avait donné une mauvaise indication de l'heure qu'il était et se mettant à lui donner des noms d'oiseaux qu'il nous est impossible de répéter ici a fait monter en pression le second qui n'a pas tardé à en venir aux poings. La rixe se déroulait à quelques pas de nos sièges et alors qu'un seul passager tentait de les séparer, Frédéric est parti lui donner main-forte et les deux hommes ont pu être séparés sans que je n'intervienne à mon tour et que d'autres, je l'espère, soient venus à la rescousse. Le chauffeur a stoppé net le véhicule, a appelé les secours et est venu au fond du bus. Le premier homme avait le nez et la bouche en sang, le second a été emmené par le chauffeur à l'avant du bus. En à peine quelques minutes une voiture de la sécurité des TCL est arrivée et des armoires à glace sont montés prendre en charge les boxeurs d'un soir (bravo à eux). Après s'être assuré que tous ses passagers n'étaient pas blessés et qu'aucun d'entre eu ne voulait porter plainte, notre chauffeur (bravo à lui aussi !)a repris la route et enfin nous arrivons à la maison où nous sommes allés nous coucher directement car le réveil se faisait 4 heures plus tard mettant fin à cette soirée rock'n roll.
