Gunday

C'est le titre de l'un des films sorti tout droit des studios de Bollywood que j'ai pu regarder dans le voyage aller en direction du Japon.

En 1971, le Bangladesh obtient son indépendance à l'issue de trois guerres entre l'Inde et le Pakistan.
Deux jeunes garçons Bikram et Bala deviennent malgré eux des réfugiés bengalis en Inde et sont utilisés par un homme pour passer des armes.
Mais les deux garçons refusent leur statut de réfugiés et souhaitent qu'on les considère comme n'importe quel autre citoyen. Pour y parvenir, ils vont se lancer dans le trafic de charbon et parviendront même à se débarrasser d'un riche mafieux qui contrôle les ventes illégales de charbon dans la région.
Les années ont passé, Bikram et Bala sont devenus grands, forts, respectés, adulés par certains et craints par d'autres mais surtout inséparables. Ils ont repris la main sur les ventes illégales de charbon et doivent se méfier de l'arrivée d'un nouveau chef de la police qui ne souhaite pas fermer les yeux comme ses prédécesseurs sur leur trafic.
Bikram et Bala font également la connaissance d'une jeune et belle danseuse, Nandita qui peu à peu leur fait tourner la tête...

Un film de Bollywood comme je les aime où la musique et la danse ont une place primordiale et grâce auquel vous ne voyez pas le temps passer.

Bollywood Express

Le 4 décembre dernier, nous nous sommes rendus à la Salle 3000 à Lyon pour assister à un spectacle racontant une histoire comme savent le faire les indiens dans leurs films tournés à Bollywood.

Comme le narrateur nous le disait, dans un parfait français avec une pointe d'accent indien, pour faire un film dans le style Bollywood il faut : une femme, deux hommes, une brochette de jolies femmes, une cargaison d'hommes musclés, des sentiments entre ces trois personnages, des méchants, des gentils, des combats, des danses, des musiques. Vous mélangez le tout et vous obtenez l'un de ces fameux films que nous aimons à regarder.
La comédie musicale à laquelle nous assistons ce soir reprend tous ces ingrédients.
Désolé pour la mauvaise qualité des photos mais les salles sont trop obscures pour parvenir à prendre de beaux clichés avec nos smartphones.

La première partie est celle que nous avons préférée car les différents tableaux représentaient bien les films de Bollywood comme nous les aimons.
Les chanteurs et danseurs sont venus dans la salle à la fin du show pour nous faire danser sur la musique du film Slumdog Millionaire.
Nous sommes ressortis de là avec une pêche d'enfer !
Vive Bollywood !

Sur un air de...

Depuis le Festival du Cinéma Lumière et notre rencontre avec le cinéma de Bollywood, je m'intéresse à ce sujet.
Frédéric en est d'ailleurs la pauvre victime, puisque pour aller et revenir de Paris par exemple, il a écouté des CD de musiques de films de Bollywood quasiment en boucle : certains le plaindraient !
Il n'empêche, que je me suis laissé envouté par ces musiques qui bien que fort éloignées de mon style musical  (ai-je un style d'ailleurs ? Je ne crois pas !) sont étrangement et pour la plupart, toutes connues.
Commençons donc avec le film Kasam Paida Karne Wale Ki' (1984) et son titre phare : Jeena Bhi Kha.
Regardez et écoutez plutôt, vous allez vite vous dire : "mais je connais cette musique !"
Et bien oui, vous la connaissez. Il s'agit tout simplement du titre Billie Jean de Michael Jackson. Vous noterez dans ce clip, sur la scène finale, les moyens mis sur le maquillage des morts vivants ! Brrr, ils sont effrayants, surtout celui qui fait une grimace et l'autre qui a des semblants de pansements collés sur le visage ! Je vais cauchemarder toute la nuit !
Quant à l'ersatz de Michael Jackson, il a comme arme, une croix pour faire peur à notre pauvre héros, sans doute hindouiste.

Étonnant non ?
J'en ai plein du même genre que je mettrai de temps en temps, dans cette nouvelle série de billets : Sur un air de...