Bon 8 Décembre !

Cette année, il pleut, nous ne sortons pas et c'est sans doute l'une des rares années où nous ne sommes allés à la Fête des Lumières qu'une seule soirée.

La pluie nous a fait réduire le nombre de lampions installés chez nous et nous avons été obligés de les mettre à l'abri et donc malheureusement pas visibles d'autres que nous.

Il n'empêche que nous les voyons : 

bon 8 Décembre à toutes et à tous.

C'est parti pour la Fête des Lumières

Hier au soir a été lancée la Fête des Lumières et comme à notre habitude, nous nous y sommes rendus.

En empruntant la ligne A, nous descendons à la station Hôtel de Ville et débutons à 19.00 pile notre tour de la ville.

Place Louis Pradel, ce sont huit géants qui nous attendent et qui entament une danse. Brain dance fait mettre en mouvement les dirigeants du Web, les GAFAM. On reconnaît au premier plan Bill Gates (1955).

Nous mettons du temps pour atteindre la Place des Terreaux car c'est bien dans cette zone qu'il y a le plus de monde. Le retour du petit géant nous propose de revoir l'œuvre présentée en 2008 car cette année en effet, s'il y a des nouveautés, beaucoup sont des reprises des éditions précédentes. Elle nous avait marqué en 2008.

Voici l'Hôtel de Ville et le Palais Saint-Pierre avec leurs façades colorées.

Cet ours magicien est trop mignon et fait craquer petits et grands.

Les Lumignons du Cœur 

sont situés Place Sathonay dans un gigantesque aquarium dans lequel on peut pénétrer. C'est sans doute la bonne surprise du soir.

C'est là que nous buvons notre traditionnel vin chaud. Au moment de la prise de la photo, il avait déjà été bien entamé.

Gare Saint-Paul Nouvelle vague ne nous convainc pas du tout tout comme Not for sale sur la façade du Temple du Change.

Si pour les autres éditions nous avions une petite ruelle qui nous permettait de nous rendre devant la Cathédrale Saint-Jean, cette année elle a été bloquée. Un grand détour avec de longues files d'attente nous ont fait renoncer à nous y rendre. Pour la première fois donc nous ne verrons pas les projections sur sa façade.

Depuis les Quais de Saône, L'enfant lumière est plutôt tristounet pour une édition festive.

Jacobins Act 4 donne des airs de temples hindous à la fontaine. C'est très joli.

La boule à neige de la Place Bellecour est de retour pour notre plus grand plaisir. Depuis son retour, la statue est régulièrement dégradée. Et pourquoi ne laisserions-nous pas cette oeuvre pour la protéger définitivement ?

Paseo d'hiver est une très belle illumination de la longue Rue de la République.

Coral ghosts nous plonge au fond des océans.

Les Daleks ennemis du Dr Who ou plutôt leurs cousins semblent avoir envahis le Quartier Grolée.

Pour nous réchauffer, nous traversons le Rhône pour rejoindre l'Avenue Maréchal de Saxe pour manger chez mes potes du Bistrot d'Odette, sans aucun doute le meilleur des bars lyonnais. Frédéric s'est laissé tenter par la célèbre Montgolfière.

La Fête des Lumières 2024

Cette version revisitée de la Fête des Lumières revient pour une 25^e édition et se tiendra jeudi 5 décembre, vendredi 6 décembre et samedi 7 décembre de 19:00 à 23:00. Le grand soir, le soir des Illuminations, la fête aura lieu de 18:00 à 22:00.

Vous trouverez la programmation ici : Fête des Lumières 2024.

Pour cette nouvelle édition, les œuvres des précédentes éditions qui avaient remportées le plus l'adhésion des spectateurs vont revenir pour notre plus grand plaisir. Il y aura par exemple la présence des Anooki au Parc de la Tête d'Or.

Les œuvres seront visibles à la Gare Saint-Paul, au Temple du Change, à la Cathédrale Saint-Jean, sur la Place Antonin Poncet, sur la Place Bellecour, sur les Quais de Saône, au Théâtre des Célestins, sur la Place des Célestins, sur la Place des Jacobins, sur la Place de la République, dans le Quartier Grolée, dans la Rue de la République, sur le Quai Saint-Antoine, sur la Place de la Bourse, au Musée de l'Imprimerie et de la Communication Graphique, sur la Place Saint-Nizier, sur la Place des Terreaux, sur la Place Sathonay, sur l'Esplanade du Gros Caillou, sur la Place Louis Pradel, à la Station Hôtel de Ville, au Parc de la Tête d'Or, à l'Auditorium de Lyon, à la Manufacture des Tabacs, au Parc Sergent Blandan, à la Cité Jardin de Gerland, au Musée Henri Marlatre de Rochetaillée-sur-Saône, à la Basilique de Fourvière. 

On va encore en faire des pas ! 

La féérie s'installe au Parc de la Tête d'Or

Hier, c'était notre grande fête du 8 Décembre et ses illuminations traditionnelles.

Nous n'avons pas manqué d'allumer nos pains d'illuminations que nous avons placés dans nos verres colorés ou transparents et installés ainsi nos lampions sur les rebords de nos terrasses. Il n'y a rien de plus beau que la simple lumière de ces bougies qui scintillent dans les verres. Sans vent et sans pluie, au moins au début de la soirée, nos lampions brûleront quasiment jusqu'au dernier morceau de cire.

Comme des milliers de visiteurs, nous nous sommes rendus au Parc de la Tête d'Or et nous avons alors débuté une longue attente. Le brouillard est tombé accompagné d'un petit crachin. Le chemin est long avant d'atteindre les agents de sécurité pour la fouille habituelle à ce genre de manifestations.

Attention aux personnes qui auraient le courage de s'y rendre ce soir ou demain soir : les allées sont boueuses et l'on reconnait dans les rues ensuite ceux qui sont venus là. En effet, les chaussures sont boueuses ainsi que les bas de pantalons.

Comme l'année dernière, Les Lumignons du Cœur sont installés à l'intérieur du parc lyonnais.

Joanie Lemercier propose All the trees (production Dolus & Dolus) qui font apparaître de jolis scintillements dans les grands arbres.

La vidéo suivante rend mieux compte de ce qui nous émerveille.

Une nouvelle fois, les lasers semblent apporter de la magie dans le Parc de la Tête d'Or. De la magie il en est question puisque mon Fred disparait soudainement. Plusieurs appels téléphoniques sont nécessaires pour que je le retrouve enfin. A t'il été enlevé par l'un de ces faisceaux laser, nul ne le saura jamais surtout qu'il me dit que c'est moi qui avait disparu. Avons-nous malgré nous participé à une rencontre du 4e type ?

Dans le lac, une créature mythique, toute colorée, surveille les badauds. C'est le dragon du Parc de la Tête d'Or qui fait son apparition le 8 décembre et qui souffle de la fumée de sa gueule. Pour une fois, les photos sont bien plus belles que la vidéo que nous ne diffusons finalement pas.

Geysers de Jérôme Donna (production Direction de l'Eclairage Urbain de la Ville de Lyon) propose depuis la Gloriette un sublime spectacle de grande qualité.

C'est un tout autre univers, tout en rondeur et attachant que nous propose Philippe Katerine (1968) cet artiste aux chansons décalées. Il est également auteur, compositeur, interprète, acteur, réalisateur, écrivain, dessinateur et sculpteur. C'est lui qui a donné vie aux Bonshommes Roses XXL. Ils ont déjà été exposés ailleurs en France mais pour la Fête des Lumières, ils sont les invités du parc. Cet univers est proposé avec quelques chansons de Philippe Katerine. Rose Family (production Co42)

Nous voici maintenant dans la Roseraie où les roses ont laissé place dans les bassins à de jolies fleurs fluorescentes. Les photos ci-après sont avec les couleurs telles que présentées sans aucun filtre.

La Fontaine Enchantée Aglaé (production Le Maquis).

Nous franchissons la Porte de la Roseraie pour nous retrouver Allée Achille Lignon et son tableau Floraison de Pitaya (production Pitaya).

Ces coquelicots suspendus dans les airs terminent parfaitement bien cette soirée.

Le Parc de la Tête d'Or reste encore cette année une valeur sûre et est notre quatrième coup de cœur de cette édition 2023 de la Fête des Lumières.

Que de monde pour ce premier jour !

La Fête des Lumières a démarré hier au soir et nous y étions. Cette année, pour la première fois depuis fort longtemps, peut-être car il ne faisait pas aussi froid qu'habituellement et qu'il ne pleuvait pas, mais nous avons trouvé qu'il y avait énormément de monde.

Retour sur cette première soirée avec plus de vidéos que de photos car pour la plupart, les photos ne rendent pas grand chose.

C'est le cas pour L'homme qui marche face au vent de Rémi Brun (production Mocaplab) Place Louis Pradel.

Il n'est pas simple d'accéder Place des Terreaux même en suivant le sens obligatoire de circulation. Le tableau présenté rend hommage au cinéma, et forcément Lyon oblige, aux Frères Lumière. 

Cellulo / D de Bruno Ribeiro (production FA Musique) nous demande de nous questionner sur notre futur en mettant en parallèle leurs tous premiers films et les mêmes scènes revisitées par l'IA; l'Intelligence Artificielle. Ca fait froid dans le dos car on ne distingue plus ce qui est créé par l'imagination d'un être humain ou d'une machine.

Nous ne savons si c'est le sujet angoissant de cette IA ou un tout mais c'est l'une des premières années que nous sommes déçus de ce que nous voyons Place des Terreaux.

Place Sathonay et Place de la Paix, les Expérimentations étudiantes de Les Grands Ateliers (production FPUL) sont toujours simples mais intéressantes. J'aime beaucoup celle avec la soucoupe volante. Les enfants tentaient d'attraper la lumière du laser sur le sol et il me semble que l'un d'eux y est parvenu. J'ai alors vu un squelette apparaitre sur lui. L'ai-je rêvé ?

La troisième photo, j'ai eu l'explication de Frédéric car je n'avais pas compris ce qui était montré, ce sont en fait les réacteurs de la fusée Ariane, comme si nous étions devant le décollage.

Cette maison en miniature aux fenêtre colorées est très belle tout comme ces lustres sur ce haut mur.

Sur le cliché suivant, il nous semble assister à des ruptures de câbles à fibre optique, vitale pour nos sociétés actuelles.

De mémoire, nous sommes Rue Bouteille et tombons sur une galerie d'art où un artiste expose. Tellement surpris par les couleurs de ses œuvres, nous en oublions de noter le nom de l'artiste et de la galerie.

C'est tout près que nous tombons sur notre coup de cœur 2023 projeté sur la célèbre Fresque des Lyonnais peinte entre 1994 et 1995 et mettant en scène 24 Illustres Lyonnais et Six Contemporains. Re-dessine-moi des Lumières ! de Gilbert Coudène et Etienne Guiol (production Les Allumeurs de Rêves)

Impossible de nous approcher de la Gare Saint-Paul avec la foule. Nous préférons rester sur le Pont de la Feuillée noir de monde lui aussi et regarder les tableaux intitulés La Nouvelle Vague de Pia Vidal, Simon Lazarus 84, Ludovic Burczykowski et Laurence De Wilde (production RAV Lille).

Flower Power de Jean-Pierre David et Christian Thellier (production Aérosculptures) attire aussi beaucoup de monde Place du Change. Leur œuvre n'est visible qu'à l'œil nu car elle ne rend rien ni sur photo, ni sur vidéo.

Même si le froid n'est pas présent, nous ne manquons pas la tradition du vin chaud que nous prenons Rue de Gadagne avec 1€ de moins que le prix indiqué.

Si habituellement nous avions un "passage secret" pour nous faufiler sur la Place Saint-Jean, d'autres l'ont découvert et là aussi c'est très fréquenté. La projection sur la Cathédrale Saint-Jean est un immanquable de la Fête des Lumières et assurément un coup de cœur sauf cette année ! Si la projection, qui peut, attention, provoquer des difficultés pour certaines personnes car elle fait appel à des effets stroboscopiques, est assez sombre, la musique est violente. On est loin des jolies et poétiques projections des années précédentes avec Kernel de Ruestungsscmie.de (production Skynight).

Vous allez dire que nous ne sommes jamais contents, mais si la musique était hyper agressive côté Saint-Jean, Ceux du fleuve de Franck Dion (production Loom prod) était d'une tristesse, d'une mélancolie extrême. La Colline de Fourvière est restée dans l'ombre et seul le Palais Saint-Jean était mis en lumière.

Ces faisceaux laser visibles 

depuis quelques nuits au-dessus de la région lyonnaise et qui intriguaient ceux qui les ont vus imaginant déjà une invasion extraterrestre, sont en réalité le tableau situé Place des Jacobins, intitulé L'Ecrin des Jacobins de 1024 Architecture (production Manifesto). C'est notre deuxième coup de cœur de cette édition 2023.

La Place des Célestins est presque inaccessible et nous parvenons toutefois à y accéder. Nous ne voyons pas autre chose que ce qui ressemble être une jolie boule à facettes. Soleil Nuit de Sébastien Lefèvre (production Mademoiselle Paillette et le Pilote)

Si la Place Bellecour est l'une des plus grande d'Europe, l'Atelier Sisu semble avoir été timide et relégué dans une petit coin de la place pour son tableau Evanescent de bulles de lumière que l'ont peut approcher de près.

Un talentueux peintre met tout cela sur toile. Vous trouverez ses coordonnées sur son profil Instagram.

Place Antonin Poncet, in-line v360 de NohLab (production Hexalab) propose d'entrer dans un cercle de lumière.

Autre place, autre environnement, Place de la République. Sign de Vendel & de Wolf (production BAAM prod) est silencieuse et calme. On la regarderait un long moment avec le reflet dans l'eau. C'est notre troisième coup de cœur.

Askilplon d'Emilien Guesnard (production AADN) propose lui des genres de cloches gyrophares dans lesquelles ont voit des plantes qui s'illuminent avec au centre, une fontaine.

Aujourd'hui, c'est le jour J, nous sommes le 8 Décembre.

Nous allons préparer nos lumignons et si le temps le permet, illuminer par de simples pains d'illumination nos fenêtres comme le veut la tradition. 

Si le temps le permet également et qu'il n'y a pas trop de monde, nous allons prendre la route du Parc de la Tête d'Or...