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samedi 28 juin 2025

9e édition de Lyon Food Festival

Cela fait maintenant une semaine que nous faisons avec la canicule rendant les journées et les nuits assez compliquées. Je profite toutefois d'un semblant de fraîcheur pour reprendre le chemin de notre blog Vu d'ici, lu ailleurs puisque ces fortes chaleurs semblent ne plus vouloir nous quitter.
La chaleur extrême ne nous empêche pas de poursuivre nos activités que ce soit au travail ou dans nos loisirs.
Vendredi soir, nous avons été rejoints par nos amis Raph et Dom pour la neuvième édition de Lyon Food Festival aux Grandes Locos à Oullins.
Une remarque aux organisateurs, si l'année prochaine il était possible de réutiliser les cartes cashless sur lesquelles on met de l'argent, ce serait un plus. Nous nous retrouvons avec de nouvelles cartes alors que celles de l'année dernière auraient pu être utilisées.
Cette année deux pays sont à l'honneur, le Brésil 
et l'Irlande.
Les vendeurs de street food se retrouvent aussi bien à l'intérieur des anciens ateliers de la SNCF qu'à l'extérieur où il fait un peu moins chaud. 
Il y a foule devant chacun des stands 
mais nous parvenons à boire et à manger. On goûte aussi bien des spécialités lointaines telles une boulette aux saveurs d'Amazonie venue du Brésil que des plats de grands chefs qui se tentent avec brio à la cuisine de rue.
L'ambiance est festive et on prend du bon temps que ce soit à manger, à discuter, 
mais également à écouter de la musique puisque plusieurs scènes ont été installées et différents styles de musique sont joués.
La nuit commence à tomber sur les Grandes Locos, 
il est temps de nous approcher vers les derniers stands à Sugar Circus pour poursuivre la soirée avec des desserts
avant de rejoindre notre dernière scène.

samedi 24 mai 2025

Saran biziga eskuaraz !

Nous débutons ce billet par des excuses que nous présentons à nos amis basques suite à la mise en ligne de notre billet intitulé Direction le Pays Basque... côté France
Nous avons parlé avec plusieurs basques du village et nous avons compris qu'il n'y a qu'un seul Pays Basque dont la population a été séparée par la création d'une frontière qui n'existe pas pour ce peuple.
Nous aurions du donner le titre de Direction le Pays Basque.
Nous le savons dorénavant.

Au village de Sara / Sare (2 736 habitants), nous confirmons être tombés sous le charme de ce Pays Basque. Dans ce village, on parle Euskara / basque et l'on nous donne un petit guide pour apprendre quelques mots. Seul le clocher d' l'église dépasse de la colline.
Sorti des nuages, Larrun / la Rhune est visible au loin. Cette montagne culmine à 900 mètres d'altitude. En voiture, nous sommes passés à la gare du Petit Train de la Rhune qui permet d'accéder au sommet.
A Sara / Sare, passe un chemin de randonnée qui nous donne envie de revenir ici plus longtemps pour parcourir les sentiers basques.
De grosses maisons forment le centre du village.
On y retrouve le fronton, le cœur des villages basques.
Là aussi, un second fronton, le Fronton Omordia, destiné à de grandes rencontres sportives a été construit. Il est entouré de gradins permettant de suivre les matchs dans un cadre naturel tout simplement magnifique.
Mattin Deunaren Eliza, l'église Saint-Martin est fortifiée. C'est pour cela qu'elle a cette taille imposante.
Elle est entourée par le cimetière.
L'intérieur est vraiment différent de nos églises à nous avec la présence de ces balcons qui apportent un environnement plus chaleureux.
Sur conseil d'une commerçante avec qui nous avons beaucoup parlé, et comme Frédéric a repris de l'appétit, nous mangeons chez Arka artisan charcutier qui possède un bistrot gourmand où nous nous sommes régalés. Nous avons également goûté le sagardoa, le cidre basque qui n'a absolument rien à voir avec le cidre breton. On est plus sur un vin de pomme non pétillant. L'accueil était très chaleureux et l'équipe aimait à échanger et comme on leur a dit : Euskal herria maite dugu / Nous aimons le Pays Basque.

dimanche 11 mai 2025

Sainte-Foy-la-Grande

C'est cette commune du Département de la Garonne où nous passons la nuit.
Cette ville neuve ne date pourtant pas d'hier puisqu'elle a été fondée en 1255. Elle fait partie des 350 bastides créées à cette époque. Une bastide doit respecter certaines règles. Tout d'abord elle est autorisée à s'implanter sur décision du Seigneur local et permet aux habitants de s'administrer grâce à un conseil élu. Sa construction est toujours la même : un plan régulier avec une place centrale entourée d'arcades. La bastide est protégée par des remparts.
Sainte-Foy-la-Grande est construite sur les bords de la Dordogne et tombe aux mains des Anglais durant la Guerre de Cent Ans. La bastide devient alors très riche car elle possède trois ports qui acheminent le vin vers Bordeaux. Là aussi la longue Révolution Française oblige la ville à changer de nom pour adopter celui de Bonne-Foy. 
Sainte-Foy-la-Grande connait ensuite une longue époque prospère culminant durant le Second Empire (1852-1870) où les quais actuels et les grosses maisons sont construits donnant à la ville, à peu près sa physionomie actuelle.
Les demeures à colombage sont très nombreuses et apporte ce style que l'on associe, peut-être par erreur, au Moyen-Âge.
Certaines d'entre elles sont dotées de tour.
Un petit tour rapide sur les quais de la Dordogne et déjà les premières gouttes tombent. L'orage s'approche, le même sans doute qui apporte la grêle à Paris mais également chez nous comme nous nous en apercevrons à notre retour.
Si la grêle ne s'invite pas ici, la fraicheur et la pluie font leur apparition. Cela ne nous empêche pas de boire une bière sous les fameuses arcades de ces bastides comme une poignée de britanniques. Notez le couple de pigeons dans le panier suspendu.
Si Sainte-Foy-la-Grande a connu une longue époque de prospérité, elle semble s'être endormie depuis un certain temps. En effet, en ce samedi, la ville semble être totalement désertée par ses habitants. Ce sentiment d'endormissement ne fait que croître au fur et à mesure de nos pérégrinations dans la cité. On ne compte plus les magasins aux volets clos et pour la grande majorité depuis fort longtemps. Comme partout mais encore plus ici, le centre-ville semble avoir été délaissé par les habitants qui privilégient les centres commerciaux des alentours. Enfin, qui privilégiaient car eux-aussi se vident face au commerce sur Internet. C'est donc une ville quasi déserte que nous visitons.
La plupart des maisons sont massives avec d'énormes blocs de pierres taillées typiques de la région.
La Maison aux Fenêtres Murées est une preuve vivante de la taxe instaurée à la Révolution Française sur le nombre d'ouverture de fenêtres. Les Révolutionnaires pensaient taxer les riches avec leurs somptueux châteaux et leurs nombreuses fenêtres sans imaginer que tous les citoyens allaient être également touchés provoquant une vague de condamnation définitive des ces fenêtres. Les fenêtres condamnées sont toutefois visibles. Notons que cet impôt est resté en vigueur jusqu'en 1926.
Voici la Halle du Marché,
le clocher de l'Eglise Notre-Dame et l'ancien Temple du Boulevard Gratiolet.
Une Eglise mais également des Temples car la région regroupe de nombreux Protestants. Les Guerres de Religion ont fait de nombreuses victimes à travers les siècles. La maman de notre hôtesse, très bavarde et pas avare d'anecdotes et d'histoires, nous confie d'ailleurs que les rancœurs subsistent encore entre les quartiers catholiques et protestants. 
Elle nous conseille le restaurant où nous mangeons ce samedi soir, L'Abstrait tenu par trois garçons. Nous n'en verrons que deux mais l'accueil est très chaleureux et la nourriture très bonne.
Au menu, risotto de duo d'asperges, parmesan, pistaches et roquette, faux filet ruby charolais au foin, duo de pommes de terre en texture fumées et poireaux brûlés pour Frédéric, pavé de truite basque confite à l'huile de sésame, baie des bataks, yaourt et crémeux de pois cassés au wasabi pour moi. Pour le dessert, ce sera plus classique.
Petit coup de cœur de l'apéritif : le Préfou de Vendée.
Nous ne connaissions pas ce système de filtration d'eau qui semble être présente dans la région avec l'utilisation de Binchotan de Kishu, un charbon actif venu du Japon.
Les trois garçons ont beaucoup de talents puisqu'ils chantent également.

Pour digérer ce bon repas, nous faisons une marche dans les rues toujours désertes de Sainte-Foy-la-Grande.