Nous avions appris à l'école l'existence des DOM, Département d'Outre-Mer mais depuis 2003 on parle de DROM Département et Région d'Outre-Mer. C'est vers l'un d'eux, que nous décollons aujourd'hui.
Direction La Réunion.
Cette île de l'Océan Indien étant relativement éloignée et ayant été invités à un mariage dans la grande île à proximité, nous en profitons pour aller découvrir notre 34e pays. Cette fois c'est Madagascar que nous allons découvrir.
Nous vous parlons de ces deux voyages à notre retour ici-même sur Vu d'ici, lu ailleurs.
Michel Pastoureau (1947) et Dominique Simonnet (1953) ont écrit un superbe, intéressant, instructif petit livre ayant pour sujet les couleurs. Nous ne le savions pas mais les couleurs ont une histoire dans l'Histoire et les significations ont évolué à travers les époques et les cultures. Le petit livre des couleurs est le genre de bouquin de chevet de lit qu'on aime à avoir pas trop loin avant de s'endormir pour rêver d'une vie en couleur bien loin des tristes actualités de notre monde. Etrangement, on aime certaines couleurs sans savoir pourquoi et ce qui en est dit reflète finalement beaucoup de choses de nos personnalités.
Le petit livre des couleurs Michel Pastoureau Dominique Simonnet
Points Histoire
Editions du Panama
Le bleu : la couleur qui ne fait pas de vague
Le rouge : c'est le feu et le sang, l'amour et l'enfer
Le blanc : partout, il dit la pureté et l'innocence
Notre télévision publique sait faire de bonnes séries et nous en avons eu la preuve en septembre 2022 sur france.2
C'est d'ailleurs une très belle surprise avec un personnage particulier interprété par une Marilou Berry (1983) très convaincante et très drôle. Tout porte à rire dans son personnage : sa dégaine, sa 2CV, son caractère, son humour et surtout son accent. La série reste toutefois une énième série policière et ce sont les enquêtes de la Juge d'Instruction Marianne Vauban accompagnée du Capitaine Raphaël Pastor alias Alexandre Steiger (1976) qui sont originales du fait de leur relation très particulière car la Juge et le policiers sont tout le contraire l'un de l'autre. On aime la relation qu'elle a avec un jeune confié en famille d'accueil dont elle semble très proche. On aime son franc-parler, sa manière de faire celle qui parle d'autre chose alors qu'elle entend très bien ses interlocuteurs ce qui les déstabilise beaucoup, sa folie, son excentricité.
Les six épisodes de cette première saison étaient très bons et on espère que la saison suivante le sera tout autant car on a adopté cette nouvelle héroïne de la télévision très dans l'air du temps.
Cédric aurait-il décidé de changer de style et de personnalité ? C'est en tout cas ce que laisse penser cette couverture du 29e album de ce personnage de la bande dessinée apparu pour la première fois en 1986.
Encore de bons gags car Cédric, sa famille et son entourage ont évolué en 37 ans pour notre plus grand plaisir.
Ayant obtenu deux places gratuites pour le Salon du Randonneur qui se tient du 25 au 27 mars au Centre des Congrès de la Cité Internationale dans le 6e arrondissement de Lyon, nous y avons fait un petit saut rapide hier après-midi. Nous avons glané quelques idées de séjour de randonnées à venir : le Vercors, la Savoie Mont-Blanc, les Gorges du Tarn, le Queyras, le Gard, les Cévennes, l'Auvergne-Rhône-Alpes, le Rhône et la Métropole de Lyon, l'Allier, le Haut-Jura, le Piémont, la Ligurie...
Il y a beaucoup de choix mais également beaucoup de monde.
Alors on est bien loin d'une belle journée ensoleillée en ce dimanche 26 mars, mais durant la nuit qui vient de passer, nous avons adopté l'heure d'été ce qui nous décale de deux heures et non plus une seule avec les levers et couchers du soleil. Revenons à l'heure solaire que notre pays suivait naturellement avant la Seconde Guerre Mondiale.
Vendredi soir, nous avons poursuivi la 39e édition du festival Reflets du Cinéma Ibérique & Latino-américain au Zola à Villeurbanne avec un film du Guatemala. Si l'affiche, la bande-annonce et les premières images du films sont prometteurs,
très vite on déchante, on est perdus, on ne comprend rien. On s'obstine pourtant, malgré quelques sorties de spectateurs, histoire de voir si le scénario va changer, à rester dans la salle.
Que vient faire el ojo (l'œil) dans l'histoire car on n'assiste à aucune scène flagrante de surveillance. Quelle est cette femme censer régner sur la population dont on ne sait si c'est un humain ou une machine et d'ailleurs... on s'en fiche. Nous ne sommes parvenus à nous attacher à aucun des héros et franchement, le jeu des acteurs n'est pas terrible et absolument pas convaincant. Plus on avance dans le film et rien ne change malheureusement et à la sortie, en échangeant avec d'autres courageux spectateurs, nous réalisons que nous sommes bien loin d'être les seuls à ne pas avoir du tout accroché à El ojo y el muro du réalisateur Javier del Cid.C'était son premier long métrage, mais il ressemble beaucoup plus à un court-métrage dont il était habitué à tourner. Le seul point positif est la petite durée du film, 78 minutes, largement suffisante. Nous vous laissons vous faire votre propre opinion mais nous, ce film là, nous l'avons déjà oublié.
Marion Game nous a quitté aujourd'hui. Elle a joué dans un très grand nombre de pièces de théâtre de 1966 à 2019 ainsi que dans des films au cinéma, mais on n'est loin de films de grandes qualités. Elle était nettement plus présente à la télévision dans des téléfilms ou des séries. Marion Game c'était également une des grandes voix du doublage français que ce soit dans le doublage de voix féminines au cinéma, pour des séries ou des dessins animés.
Depuis 2009, elle interprète la femme de Gérard Hernandez alias Raymond dans la série Scènes de ménage dans le rôle d'Huguette que Raymond, et les téléspectateurs ont pris l'habitude d'appeler Guégette.
M6 va sans aucun doute lui rendre hommage en rediffusant les nombreux sketchs de la série qui prend fin pour elle lors de la 14e saison.
Le 26 octobre 2023 sera le jour de la sortie du 40e album d'Astérix. Il semblerait que cette nouvelle aventure se déroule au village où la communauté gauloise va être confrontée à une nouvelle école de pensée positive venue de Rome, l'Iris Blanc.
L'iris blanc sera d'ailleurs le titre de ce futur Astérix.
Dans le précédent billet, nous vous parlions de la musique jouée dans le film Sublime. Les morceaux font partie des titres que le groupe interprète dans l'histoire. C'est du rock argentin, et nous, on adore ! C'est le jeune compositeur Emilio Cervini qui est à l'origine des 11 titres de l'album.
Luz
Médanos
Todo mal
Me crecen alas
Abrir los ojos
No cambia nada
Orilla de humo
Cosmos
Encriptado
Sublime
Vous le retrouverez sur vos plateformes musicales habituelles, ici sur Deezer.
Nous vous mettons également la vidéo du clip de l'une de nos chansons préférées : Abrir los ojos.
Quelques séances du Festival Reflets du Cinéma Ibérique & Latino-Américain sont précédées des fameux Minutos Picantes. Hier au soir, quelques élèves de l'ENM (Ecole Nationale de Musique) de Villeurbanne et plus particulièrement ceux de l'Atelier de Musique Sud-Américaine
sont venus nous proposer quatre chansons qu'ils ont joué en direct. Bravo à eux.
Puis c'est le lancement du film venu d'Argentine en avant-première, Sublime de Mariano Biasin (1980)
Quel plaisir de voir ce film, même si la VO a rendu l'exercice difficile pour Frédéric. Quant à moi, j'ai adoré ce magnifique film, qui pour une fois, traite de l'homosexualité sans drame. Et mon Dieu qu'est ce que cela fait du bien ! On s'attache très vite aux attendrissants personnages principaux, Manuel joué par Martin Miller et Felipe interprété par Teo Inama Chiabrando. On suit avec une grande attention cette histoire d'amitié qui laisse peu à peu la place à une histoire d'amour pour l'un des deux. Même si le sujet est difficile, il est abordé très intelligemment et très subtilement. Et ce sont finalement l'ensemble des personnages qui deviennent attachants avec une mention spéciale pour le père de Manuel joué par Javier Drolas (1972). L'atmosphère est magique, poétique, belle. Les images et les plans sont tout aussi exceptionnels. Quant à la musique, très présente dans le film puisque les garçons font partie d'un groupe, elle ne donne qu'une envie : l'écouter en boucle, danser. On est sous le charme des paroles de ces chansons, d'une simplicité extrême mais qui permet à Manuel d'expliquer son amour à Felipe tout en laissant planer le doute car ses chansons ont en effet deux lectures possibles. Sublime est très touchant et marque beaucoup d'entre nous qui ont pu, sans parfois le reconnaître, tomber amoureux d'un ami d'enfance. On sort de la séance, sereins, détendus et rassurés de cette vision positive et possible pour les jeunes homos d'aujourd'hui. Certains critiqueront sans doute son côté trop fleur bleue mais c'est tellement beau !
Merci à l'équipe du festival d'avoir proposé ce film et un immense merci Mariano Biasin pour ce premier film.
Manuel va souffler ses bougies pour son anniversaire, sans doute ses huit ans mais semble ne pas profiter de la fête et dégage beaucoup d'inquiétude jusqu'à l'arrivée de son meilleur ami, Felipe. Ces deux là se connaissant depuis toujours et sont comme deux frères. Les années passent, les deux garçons sont toujours inséparables à l'arrivée de leurs 16 ans. Ils font partie tous les deux d'un groupe de musique et répètent souvent. L'adolescence passe par là et ils se rapprochent de filles de leur âge. Mais peu à peu, Manuel réalise qu'il ne se sent bien qu'en présence de Felipe. Comment avouer ces sentiments à cet ami de toujours sans paraître différent ?...
Hier au soir, nous avons regardé notre deuxième pièce de théâtre issue du riche catalogue de l'émission Au théâtre ce soir diffusée le jeudi 28 juillet 1966.
Il devait faire chaud ce soir là car on voit les femmes se faire de l'air avec leurs cartons d'invitation dans la salle du Théâtre Municipal Marigny lors du générique. Le père de Mademoiselle est une pièce de Roger Ferdinand (1898-1967). La pièce a été adaptée en film en 1953 sous le même titre avec entre autres Arletty (1898-1992)
Mais revenons à notre pièce de 1966.
Françoise occupe un poste de secrétaire particulière de la comédienne, Edith Mars. Cette dernière est la maîtresse du Ministre de la Justice très pris par son travail. Le couple aime beaucoup la jeune Françoise qui se confie à Edith. Elle a fuit sa famille qui lui proposait un mariage arrangé. C'est à ce moment que ses parents, qui ont retrouvé sa trace, sonnent à la porte de la riche villa où elle travaille et où elle est logée. Edith décide, pour aider sa secrétaire, d'échanger leurs rôles pour voir comment le père et la mère de Françoise vont réagir à la réussite de leur fille...
La pièce, si elle fait sourire, n'est pas aussi drôle que la précédente et on a l'impression que trois comédiens sur les sept savent jouer du Théâtre de Boulevard. Les autres semblent se retenir ce qui rend le jeu ma foi trop sérieux. Du coup, si l'ensemble est divertissant, on est loin des pièces proposées habituellement dans ce programme.
La troupe est composée de Fernand Ledoux (1897-1993)
Le livre que j'ai lu il y a quelques temps n'est plus de saisons puisque les histoires se déroulent pendant les fêtes de Noël. Il y en a quatre en tout.
- Les douze indices de Noël
- L'héritage Boxdale
- L'énigme du gui
- Un crime très ordinaire
Sincèrement, je l'ai lu il y a tellement longtemps maintenant que je n'en garde qu'un vague souvenir. Autant vous dire que les histoires n'avaient rien de fantastiques puisque même en relisant quelques passages je me dis qu'en effet la lecture a été rapide et peu intéressante.
Pourtant, P.D. James (1920-2014) a été une écrivaine prolifique puisqu'elle a écrit de nombreux livres dont certains ont été adaptée au cinéma mais surtout à la télévision.
Il me faudra sans doute tenter d'autres récits de sa part pour me faire une autre idée.
Hier au soir, le film diffusé au cinéma Le Zola à Villeurbanne est une avant-première que nous vous invitons à aller voir en salles lors de sa sortie le 22 mars prochain. Il nous vient tout droit du Chili et a été réalisé par une actrice chilienne, Manuela Martelli (1983). 1976 / Chili 1976 est son premier film et il nous a convaincu.
Convaincus nous le sommes par le sujet, certes difficile mais utile pour montrer combien une simple femme au foyer peut contribuer à la résistance lors d'une dictature. On est loin d'une super héroïne mais c'est ce qui rend cette femme encore plus admirable. Avec ses propres moyens, dans son quotidien, elle se dresse à sa manière contre le régime en place. Car on parle là de la terrible et sanglante dictature instaurée au Chili de 1973 à 1990. L'histoire est dramatique mais met en avant le courage de cette femme et durant toute la durée du film on est plongé dans cette ambiance angoissante ou chaque instant est compliqué pour les différents personnages. Personne ne fait plus confiance en personne car en plus de la très violente répression ou intimidation, la population s'est elle-même rendue prisonnière en se mettant des limites sur ce qu'il convenait de dire, de faire, d'agir pour éviter tout problème. La scène la plus flagrante est le repas de famille mais encore plus lorsque l'héroïne rencontre un inconnu dans un restaurant. Là où dans un pays démocrate comme le notre nous pourrions discuter librement avec un inconnu à la table voisine de la notre, ici, l'exercice devient périlleux car chacun à leur tour, les deux personnes vont se méfier l'une de l'autre. La musique renforce ce sentiment d'enfermement, de surveillance car elle apparait avec un son très fort, voir désagréable à des moments où l'on ne s'attend pas entendre ce genre de musique.
1976 / Chili 1976 est un excellent film politique et nous avons eu la chance d'avoir l'actrice principale dans la salle. Aline Küppenheim (1969) était en effet présente et a pu répondre aux questions des spectateurs dans un français impeccable.
Notons également la présence d'une diaspora chilienne importante qui a pu témoigner de cette terrible période de l'Histoire de leur pays qu'ils ont du quitter.
On sort chamboulés par cette projection car ce sont des gens comme vous et nous que nous avions sur l'écran dans une situation que beaucoup de Français ont connu durant l'Occupation Nazie mais également dans d'autres pays, hier, aujourd'hui et sans doute demain dans des dictatures qu'elles soient d'extrême-gauche ou d'extrême-droite.
Rendons hommage à toutes ces personnes du quotidien qui ont / prennent / prendront des risques.
Carmen fait ses courses dans une droguerie de Santiago en compagnie d'autres clients. Alors qu'elle obtient la teinte de peinture voulue, une femme hurle dans la rue qu'elle est en train de se faire enlever en criant son prénom et son nom. La clientèle fait comme si de rien n'était, tandis que Carmen s'approche de la devanture. L'employé ferme alors la grille, le calme revient dehors, les cris disparaissent. Les pots de peinture sont installés dans le coffre de la voiture de Carmen et alors qu'elle va s'installer au volant, elle trouve la chaussure d'une femme sous sa voiture. Elle est très troublée mais poursuit sa vie. Accompagnée de son employée de maison, elle prend la direction de la villa secondaire du couple car elle doit y superviser les travaux de rénovation. Le Père Sanchez vient la rencontrer pour lui demander son aide pour soigner un jeune homme, blessé...
La 39e édition du Festival du cinéma ibérique et latino-américain au Cinéma Le Zola à Villeurbanne a débuté en musique hier au soir avec le duo Los Cocos formé par Sargio Laguado et Pedro Gutiérrez. Ils ont interprété, avec un troisième musicien, quelques morceaux de musique latina. Bravo à eux.
Notre premier film est réalisé par l'espagnol Horacio Alcalà (1978) mais a été tourné pour la plus grande partie au Mexique dans la région de Oaxaca; lire Ouaraca. Il nous parle d'une communauté qui vit là bas, les Muxhes issues du peuple indigène des Zapotèques qui ne se considèrent être ni homme, ni femme. Ce troisième genre existait en effet, ici et ailleurs, avant l'arrivée des colonisateurs européens et était admis par la société. De nos jours, même si dans les reportages les Muxhes apparaissent heureux(ses), dans la réalité leur vie est parfois plus compliquée et tragique. C'est d'ailleurs l'histoire de quatre d'entre eux(elles) que nous suivons dans cette histoire. C'est tragique, dur, compliqué et on voit apparaître un aspect magique donné à la falaise où les Muxhes viennent trouver du réconfort. La roche craque jusqu'à provoquer un séisme. Le séisme est d'ailleurs la première scène proposée.
Si l'histoire est dure, le récit compliqué à suivre, les images quant à elles sont sublimes et colorées.
Un film à voir pour apprendre et accepter l'autre.
Un séisme a détruit un village dans la région d'Oaxaca où vivent des Muxhes, Delirio, Mariano, Amaranta. Alors que l'on découvre le visage de l'un d'entre eux(elles), le temps remonte pour comprendre ce qui s'est passé avant, lors de l'arrivée de Marta, styliste espagnole chargée par son autoritaire patronne de copier les habits que les Muxhes fabriquent...
Le site des anciennes usines FAGOR est en cours de destruction. La Métropole de Lyon allait se retrouver sans vaste lieu culturel pour organiser ses grands événements mais depuis hier, nous apprenons qu'un nouveau site a été trouvé.
A partir de 2024, on oublie le 7e arrondissement de Lyon pour prendre la direction de La Mulatière dans un lieu industriel depuis 1846. Les Grandes Locos, c'est le nom qu'il va sans doute falloir retenir puisque la culture métropolitaine et lyonnaise va s'installer dans l'ancien technicentre de la SNCF à La Mulatière (6 617 habitants) le long de la M7, site inoccupé depuis 2019.
C'est ici que l'on se donnera rendez-vous pour les Nuits Sonores (mai-juin 2024), Lyon Street Food Festival (juin 2024), la Biennale d'Art Contemporain (septembre à décembre 2024).
Les Grandes Locos verront ensuite d'autres transformations dans les années qui viennent.
C'est la sixième sortie d'hibernation à laquelle nous assistons concernant Achille.
02 avril 2017 arrivée d'Achille chez nous
01 novembre 2017 au 15 mars 2018 : 134 jours 💤
15 novembre 2018 au 28 février 2019 : 105 jours 💤
30 novembre 2019 au 23 février 2020 : 85 jours 💤
22 novembre 2020 au 23 février 2021 : 93 jours 💤
17 octobre 2021 au 14 mars 2022 : 148 jours 💤
31 octobre 2022 au 12 mars 2023 : 132 jours 💤
Dimanche, il faisait tellement doux qu'il est sorti se poser au soleil. Au programme de ces premières heures de réveil : se chauffer au soleil, grignoter une feuille de radis issue du parc Achilleland et ne cesser de bailler. La sortie n'a d'ailleurs pas été très longue puisque dès que le soleil a commencé à faiblir, Achille a décidé de rentrer à nouveau dans son abri. Il faudra encore quelques jours avant qu'il ne reprenne sa vie normale.
Shepard Fairey (1970) est l'un des plus grands artistes de street-art américain connu également sous le nom d'Obey. Si ces noms ne vous disent rien, vous avez sans doute vu ses affiches lors de la campagne électorale de Barack Obama (1961) en 2008, affiches qui sont visibles actuellement à Lyon.
Depuis le 8 mars et jusqu'au 9 juillet 2023, Lyon accueille en effet la plus grande exposition jamais proposée des oeuvres de Shepard Fairey. C'est même la plus grande rétrospective mondiale concernant cet artiste. L'exposition se tient dans l'ancien Musée Guimet, 28 Boulevard des Belges dans le 6e arrondissement. Ce musée pourtant fermé n'ouvre qu'à de rares occasions avec le minimum de sécurité et d'accueil. Cela s'est ressenti hier car s'il faisait très doux dehors, l'intérieur de l'ancien musée quant à lui était une véritable glacière. Il n'empêche que cela ne nous a pas empêché de découvrir les quelques 1 000 oeuvres.
Voici regroupées, celles que nous avons préférées.
Nous mettons également à la une certaines que nous aimons encore davantage et qui transmettent un message fort.
Sur celles-ci, à droite c'est une affiche officielle chinoise, à gauche celle proposée et revisitée par Shepard Fairey. C'est nettement moins guerrier !
La salle principale de l'ancien Musée Guimet est toujours aussi impressionnante et l'on peut voir sur les photos suivantes la richesse de cette exposition.
Shepard Fairey aime la planche à roulettes et cela se voit avec la multitude de skateboards qu'il a immortalisé en oeuvre d'art.
Outre la grande salle au rez-de-chaussée mais également sur l'étage qui l'entoure, il y a beaucoup de choses à voir également au-dessus de l'accueil. Attention, la salle n'est pas indiquée et l'on peut facilement la louper.
L'exposition est colorée, il y a de beaux messages que ce soit au niveau de la société américaine mais également de nombreux autres au niveau mondial avec lesquels nous sommes d'accord pour la plupart.
Comme la météo est belle, nous remontons le Boulevard des Belges en direction du Parc de la Tête d'Or en nous amusant de ce petit ajout au-dessus de la plaque.
Cette île de l'Océan Indien étant relativement éloignée et ayant été invités à un mariage dans la grande île à proximité, nous en profitons pour aller découvrir notre 34e pays. Cette fois c'est Madagascar que nous allons découvrir.
