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mercredi 27 août 2025

Une vallée verdoyante

Nous n'allons pas vous le cacher mais une fois le col atteint, trouver la suite du chemin est relativement compliqué. Aucune trace de petit pitons de bois et aucun cairn à l'horizon. Notre tracé GPS nous indique pourtant qu'il faut descendre cette vallée verdoyante à travers le pré.
Nous nous exécutons donc.
Autant vous dire que si la route est fréquentée par les touristes qui se rendent en voitures au village suivant, nous sommes quant à nous seuls au monde. Enfin, pas tout à fait puisque nous croisons des binômes de moutons. Les moutons ne sont pas comme ici en troupeaux mais souvent par groupes de deux éparpillés dans les vastes étendues herbeuses. Comme ils sont ici chez eux, nous tentons de ne jamais trop nous en approcher histoire de ne pas les effrayer. Ces moutons se promènent librement où leur envie les mène. Ils perdent souvent de la toison et c'est à ce moment là que je débute une récolte. Un petit pas, un morceau de toison blanche, un autre pas une toison noire, encore un, une toison grise... Rapidement, je sélectionne les couleurs les plus sympas et je mets ces précieuses toisons dans la poche extérieur de mon sac à dos. Après toutes nos randonnées, nous avons un plein sac de ce qui va produire de la laine après une longue transformation.
Enfin on trouve notre premier cairn qui permet de nous orienter un peu plus. Marcher dans les prés est compliqué car ils sont gorgés d'eau.
En plus, de nombreux ruisseaux arrivent des falaises et parfois, on les voit à la dernière minute, dissimulés par l'herbe.
Bientôt, les premières maisons du village de Gjógv se dessinent devant nous.
Là, nous rencontrons un dernier problème car les cairns disparaissent.
Il y a un pont à moutons sur l'un des ruisseaux, on prend le culot d'y passer malgré les fils barbelés pour nous retrouver sur ce qui devait être un chemin privé. Le portail de ce chemin étant ouvert, on se dit que finalement, on devait pouvoir l'emprunter... mais rien n'est moins sûr.
Le foin est récolté avec de petites machines portatives, genre de tondeuses. L'herbe n'est pas séchée en meule mais entreposé dans des filets suspendus pour sécher au vent.
Face à nous, cette muraille menaçante est le bout le plus au Nord de l'Île de Kalsoy. 
Elle est connue des cinéphiles car elle a servi à la fin du film sorti en 2021, No time to die / Mourir peut attendre. C'est là que James Bond meurt (ou pas...). Dans tous les cas, le propriétaire du pré où l'on voit les explosions qui tuent l'Agent 007, a édifié une tombe à cet endroit. Le petit malin fait du coup payer l'entrée pour effectuer la randonnée avec un tarif plutôt élevé. Nous décidons donc de faire l'impasse sur cette marche "commerciale".
 
 Alors qu'une forte bruine se met à tomber, nous entrons dans Gjógv qui signifie en français ravin et vous allez comprendre pourquoi...

dimanche 17 août 2025

La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil (mise à jour)

Le 14 Octobre 2010, nous vous parlions du livre de Sébastien Japrisot (1931-2003) que nous avions lu et que nous avions beaucoup aimé, La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil (1966).
Nous vous avions alors dit qu'il existait un film américain sorti en 1970 avec Petula Clark (1932) pour les chansons et Michel Legrand (1932-2019) pour la musique. Le rôle de l'héroïne Dany était tenu par Samantha Eggar (1939). Notre billet s'arrêtait là et ce film, nous ne l'avons jamais vu.
Aujourd'hui encore, nous ne l'avons toujours pas vu mais entre notre billet de 2010 et maintenant, une autre version est sortie en 2015.
C'est cette nouvelle version que nous avons pu regarder en direct sur la télévision suisse .
Dany est jouée par Frey Mavor (1993) et Benjamin Biolay (1973) dans le rôle de son diabolique patron. 
Comme durant la lecture du livre, nous nous demandons jusqu'à la fin qui est cette Dany et pourquoi elle agit de la sorte, de manière très étrange. C'est un excellent film policier psychologique qui nous a tenu en haleine du début à la fin et où aucune pause n'est envisageable sinon vous sortez de cet étrange univers et surtout vous loupez des détails importants à l'histoire.
Les actrices et acteurs sont très bons ainsi que les décors, les costumes et la manière de tourner.
Du très bon cinéma de la part de Joann Sfar (1971).

jeudi 7 août 2025

Une grande voix du doublage nous quitte

 

Dominique Collignon-Maurin, son nom, on ne le connaissait pas. Son visage oui car il a joué dans beaucoup de films au cinéma mais également à la télévision. La photo ci-dessus est celle prise durant le film Le petit baigneur (1968). Mais c'est la voix de Dominique Collignon-Maurin que l'on connait parfaitement puisqu'il a fait les doublages de voix d'acteurs tels que Nicolas Cage (1964), William Daffoe (1955), Kevin Kline (1947), Dustin Hoffman (1937), Roberto Benigni (1952), Mark Hamill (1951)... La liste serait trop longue. 
Notons enfin, qu'il fait partie des ces Grands du doublage français qui donnaient des voix de qualité bien loin de celles que l'on peut entendre parfois actuellement et qui n'ont aucune "vie" dans leurs intonations. Espérons surtout qu'elles ne seront jamais remplacées par des voix de l'IA...

dimanche 3 août 2025

Snerting / Touch, nos étreintes passées

L'islandais Baltasar Kormàkur (1966) s'est basé sur le roman de son compatriote Olaf Olafsson (1962). Le film est sorti en 2024 en Islande et vient de sortir chez nous en France. Si le titre original est Snerting (contact) en français, il prend le titre de Touch, nos étreintes passées.
Nous sommes tombés sur ce film par hasard car nous avions des places Pathé à utiliser avant le 31 Août et la bande-annonce était prometteuse. C'est donc au cinéma Pathé Bellecour, qui est dans un état déplorable du côté de l'accueil et des espaces communs, que nous nous sommes rendus samedi soir après avoir récupéré un livre et bu un verre avec nos amis Stéphane et Thierry. 

Kristofer est un homme âgé qui commence à perdre la mémoire. Il le sait et veut se souvenir de la plus belle partie de sa vie, lorsqu'il était un étudiant islandais au Royaume-Uni. Entrainé par les mouvements de contestations de la fin des années 60, il remet en question ses études. Sur un pari avec deux de ses amis, il entre dans le restaurant japonais, le Nippon qui recherche un plongeur. Il rencontre alors Takahashi-san, le propriétaire qui, après un entretien d'embauche, décide de lui donner sa chance. Kristofer fait alors la rencontre du reste du personnel de l'établissement et surtout de la fille de Takahashi-san, Miko. Il en tombe éperdument amoureux...

Touch, nos étreintes passées est un très, très beau film. 
La manière de tourner donne ce sentiment d'être témoin des scènes comme si nous étions avec les personnages au plus près d'eux, d'être proches d'eux.  
Si l'on voit quelques paysages islandais au départ, la plupart du film se situe à Londres dans les années 60 et plus particulièrement dans le restaurant japonais Nippon. 
On ne cesse de passer d'une époque à une autre car l'histoire commence au démarrage de la pandémie de la COVID19 mais est remplie de retour en arrière dans le Londres des années 60 début 70. 
On remonte également beaucoup plus loin dans le temps, en ce jour dramatique du 6 Août 1945; il y a bientôt 80 ans; lorsque les Etats-Unis d'Amérique décidait de lancer la première bombe atomique de l'Humanité; où est l'Humanité dans la décision du lancer une bombe atomique sur un peuple ?; sur Hiroshima au Japon puis de lancer la seconde le 9 Août 1945 sur Nagasaki. Les victimes qui s'en sortiront et leurs descendances sont appelées : 被爆者 / hibakusha / personne affectée par la bombe atomique. On apprend combien elles ont été rejetées par la population japonaise d'après guerre. 
Le père et la fille s'avèrent être des hibakusha et cela sera l'un des grands sujets du film. Baltasar Kormakùr use de beaucoup de subtilité pour nous amener le fait que le père et la fille sont des victimes de la bombe atomique. 
L'histoire est dramatique, extrêmement émouvante et l'on arrive peu à peu, à la conclusion du film, à refaire tout le cheminement de cette relation interrompue du jour au lendemain. 
Dans la dernière partie du film en effet, Kristofer arrive en pleine pandémie au Japon pour retrouver enfin sa Miko qui lui donnera toutes les explications qu'elle n'a jamais pu lui fournir avant. 
On aime beaucoup le cheminement que fait Kristofer au sein du restaurant japonais dans son long apprentissage de la langue mais également de la cuisine japonaise. On aime également beaucoup la relation qu'il tisse avec ces expatriés japonais, lui qui est également un expatrié. 
Notons la justesse du jeu des acteurs et actrices, qu'ils soient islandais ou japonais : Egill Olafsson (1953) et Yôko Narahashi (1947) jouent les rôles des personnages actuels de Kristofer et de Miko. Les personnages jeunes sont interprétés par  Palmi Kormakur (?) et Mitsuki Kimura (2003). Le Chef est quant à lui joué par le formidable Masahiro Motoki (1965).
Snerting / Touch, nos étreintes passées est sans aucun doute l'un des meilleurs films de cette année 2025 que nous avons pu voir en V.O.

vendredi 1 août 2025

Beetlejuice

Lors de la sortie du deuxième opus en 2024, le premier film Beetlejuice (1988) a été rediffusé à la télévision et nous avons réalisé que nous n'avions jamais vu ce film de Tim Burton (1958). Nous pensions en effet que c'était un film d'horreur, genre que nous n'aimons pas du tout. En réalité, même si cela fait peur c'est surtout un film comique qui peut parfois être toutefois grossier. C'est un univers spécial, celui du réalisateur. Les effets spéciaux ont très mal vieillis mais cela donne du charme à ce film.

Adam et Barbara Maitland, de jeunes mariés, habitent une grande maison isolée à Winter River dans le Connecticut. Lors d'une sortie en voiture, Barbara donne un coup de volant pour éviter d'écraser un chien et le couple tombe avec leur véhicule dans la rivière. A leur réveil, ils réalisent peu à peu qu'ils sont morts et qu'ils sont devenus des fantômes ! Ils sont condamnés à hanter pour l'éternité leur maison rachetée par un couple et leurs deux enfants, la famille Deetz, de riches snobs venus de New York City. Le couple de fantômes ne parvient pourtant pas à effrayer les nouveaux propriétaires et font malheureusement appel au terrible Beetlejuice...

Il nous reste maintenant à regarder la suite.

samedi 12 juillet 2025

Le Prix Lumière 2025 sera attribué à...

Bientôt ce sera la 17édition du Festival Lumière.
Hier, le Prix Lumière 2025 a été dévoilé.
Après :
  • 2009 : Clint Eastwwod (1930)
  • 2010 Milos Forman (1932-2018)
  • 2011 : Gérard Depardieu (1948)
  • 2012 : Ken Loach (1936)
  • 2013 : Quentin Tarantino (1963)
  • 2014 : Pedro Almodovar (1949)
  • 2015 : Martin Scorsese (1942)
  • 2016 : Catherine Deneuve (1943)
  • 2017 Wong Kar-wai (1958)
  • 2018 : Jane Fonda (1937)
  • 2019 : Francis Ford Coppola (1939)
  • 2020 : Jean-Pierre Dardenne (1951) et Luc Dardenne (1954)
  • 2021 ; Jane Campion (1954)
  • 2022 : Tim Burton (1958)
  • 2023 : Wim Wenders (1945)
  • 2024 : Isabelle Huppert (1953)

c'est au tour du réalisateur, scénariste et producteur, Michael Mann (1943) d'avoir l'honneur de le recevoir nous proposant comme à chaque fois de (re)découvrir certaines des œuvres de cet homme. 


vendredi 11 juillet 2025

The kite runner / Les cerfs-volants de Kaboul

 

The kite runner / Les cerfs-volants de Kaboul est à l'origine un roman paru en 2003 de Khaled Hosseini (1965) écrivain américain d'origine afghane.
En 2007, le réalisateur suisse Marc Forster (1969) décide de l'adapter au cinéma ce roman en reprenant le même titre. Cela donne un film très émouvant qui nous met face à la réalité vécue par des millions d'afghans durant ces dernières années. Tout débute en 1973 par le renversement de la Monarchie Islamique incarnée le Roi Mohammad Zaher Shah (1914-2007) au pouvoir de 1933 à 1973 pour la création de la Première République d'Afghanistan qui sera elle-même renversée par la création de la République Démocratique d'Afghanistan en 1978 suivi par l'invasion Soviétique en 1979.
C'est à cette époque que se déroule l'histoire de ces deux jeunes garçons dont l'un d'entre eux est le serviteur de l'autre mais également son ami. Cette histoire d'amitié sera mise à mal par la violence qui sévit en Afghanistan et par la couardise du "maître" Amir lorsque son ami Hassan est agressé et violé par trois jeunes plus grands qu'eux. Si le Hassan lui restera fidèle, Amir réalise chaque fois qu'il le croise sa lâcheté si bien qu'il le fait accuser de vol pour qu'il soit renvoyé par son père. Si Amir s'exile avec son père aux Etats-Unis lors de l'arrivée de l'Armée Rouge à Kaboul, Hassan restera dans son pays et vivra la violente première prise de pouvoir des fous dangereux Talibans. 


Baba Chadiri est un notable de Kaboul qui vit seul avec son fils Amir dans une grande maison. Baba ne s'est jamais remis de la mort de son épouse lors de son accouchement. Durant son enfance, il a eu un ami qui était également son serviteur. Ce dernier a eu un fils, Hassan qui est devenu à son tour l'ami d'Amir. Les deux enfants ont une grande passion comme beaucoup d'afghans : les compétitions de cerfs-volants véritable institution en Afghanistan. Mais un drame va venir mettre fin à cette belle amitié...
Forcément, on pleure beaucoup en regardant ce film mais il nous rappelle combien les afghans ont souffert depuis des décennies et souffrent encore plus depuis la reprise du pouvoir des Talibans en 2021 et la création de l'Emirat Islamique d'Afghanistan. Ces fous religieux, qui ont une fausse lecture de l'Islam, font régner la terreur comme ils l'ont déjà fait lors de leur première prise de pouvoir qui apparait dans le film. Tout est interdit à commencer par les jeux de cerfs-volants. 
Osons espérer qu'un jour les peuples d'Afghanistan parviendront à retrouver leur liberté et que les cerfs-volants flottent à nouveau au-dessus de Kaboul et de toutes les villes et villages d'Afghanistan.

Notons la présence d'un acteur français, Saïd Taghmaoui (1973) qui va aider Amir adulte à pénétrer dans le pays lors de la première prise de pouvoir des Talibans.
Merci à d'avoir diffusé ce film sur son antenne.
Il nous reste maintenant à lire le roman.

samedi 5 juillet 2025

La venue de l'avenir

Les températures à l'ombre ayant dépassé les 40 degrés depuis quelques jours, nous n'avons pas hésité dimanche à nous rendre au Lumière Terreaux à Lyon dans l'une des salles climatisées et profiter des tarifs à 5€ l'entrée à l'occasion des 40 ans de la Fête du Cinéma apparue en Juin 1985.
Nous avions ratée la sortie de La venue de l'avenir et ça tombait bien puisque le film était joué hier dans ce cinéma donc nous avons pu nous rattraper et nous avons bien fait.
En 2025, un grand nombre de personnes héritent d'une très veille maison, jamais ouverte depuis 1945. Le Notaire leur annonce alors à tous un lien de parenté et quatre d'entre eux, Seb, Guy, Céline et Abdelkrim sont choisis pour aller visiter cette maison et faire les démarches pour l'ensemble des héritiers. Alors que la maison est trouvée dans l'état laissé après le Seconde Guerre Mondiale, une ribambelle d'objets, de photos et de lettres font apparaître la vie d'une certaine Adèle qui a vécu ici à la fin du XIXsiècle. Accaparés par leurs vies du XXIe siècle, les quatre membres de cette famille se décident de partir peu à peu à enquêter sur la vie de cette aïeule...

Cédric Klapisch (1961) nous propose un petit bijou du cinéma en racontant une histoire de généalogie avec le génie de la faire progresser à la fin des années 1800 et en 2025. Les scènes sont incroyables car sans s'en rendre compte, le décor reste le même; ou quasiment; alors que les époques se succèdent. On a beaucoup aimé cette quête de ces gens qui ne se connaissaient pas à retrouver un passé commun et à voir évoluer l'aïeule, Adèle, dans son propre cheminement pour retrouver ses racines. Cette remontée dans le temps nous permet de croiser de grands personnages de notre culture, le photographe Nadar (1820-1910), la comédienne, peintre et sculptrice Sarah Bernhardt (1844-1923) mais surtout le peintre et l'un des pères de l'Impressionnisme, Claude Monet (1840-1926). 
On aime beaucoup également la manière dont Klapisch aborde l'arrivée de la modernité dans nos deux époques, la place des personnes célèbres, la réaction entre les générations à ces deux époques qui semblent être si lointaines et qui pourtant, comme on s'en compte, se posent les mêmes questions, ont les mêmes craintes du futur. 
Abraham Wapler (1997), Vincent Macaigne (1978), Julia Piaton (1985) et Zinedine Soualem (1957) sont très touchants dans leurs rôles de personnes simples mais entières dans leurs sentiments. 
Dans l'autre époque, Suzanne Lindon (2000), Paul Kircher (2001) et Vassili Schneider (1999) sont tout autant attachants.

On aime la simplicité de ce film, sa beauté, les plans, l'ambiance, la musique et bien entendu les tableaux des Impressionnistes.
La venue de l'avenir c'est du Grand cinéma comme on l'aime.

Notons également la superbe chanson de Pomme (1996) La nuit.

mercredi 4 juin 2025

Une série d'hommages à plusieurs disparus

Ces derniers jours, les disparitions se succèdent.
Commençons par deux voix de doublage que nous connaissions très bien vocalement parlant.
Si son décès remonte au 25 Mars dernier, nous n'avons eu l'information qu'hier. Evelyn Séléna
 nous a quitté. Son nom ne vous dit rien comme celui de toutes les doubleuses et doubleurs mais sa voix va vous parler. Elle a doublé entre autres Glenn Close, Jane Seymour, Jane Fonda, Meryl Streep, Jaclyn Smith, Carrie Fisher et la liste est très longue que ce soit au cinéma, pour les séries et pour les dessins animés.
Ecoutez là plutôt.
Le 22 Mai, c'est Eric Legrand qui est décédé. Lui aussi était une grande voix du doublage que se coit au cinéma, à la télévision ou pour des dessins animés. Tom Hanks, Charlie Sheen, James Stewart, Rob Lowe... avaient sa voix. 
Là aussi, son visage et son nom ne vous disent rien mais sa voix sans aucun doute que oui.
 
 Aujourd'hui, ce sont deux autres personnalités qui s'en sont allées.
Nicole Croisille tout d'abord. Chanteuse, danseuse et actrice qui n'a cessé de travailler dans ces domaines depuis 1961.
Voici quelques uns de ses plus grands succès.
Enfin la dernière disparition est celle d'un journaliste, présentateur, réalisateur, scénariste, écrivain et parolier Philippe Labro.

dimanche 1 juin 2025

29e Edition du Festival Ciné O'Clock

 

Voici la programmation et les horaires de diffusion.
Nous n'avons pas encore eu le temps de regarder la programmation pour faire notre choix mais nous allons nous y pencher prochainement.

samedi 31 mai 2025

Partir un jour

 

La semaine dernière, nous nous sommes rendus au cinéma Lumière Terreaux pour assister à la projection du film présenté à la cérémonie d'ouverture du Festival de Cannes qui vient de s'achever, Partir un jour.
Cécile Béguin a remporté la dernière édition de Top Chef et est sur le point d'ouvrir son premier restaurant avec son petit ami, Sofiane. Le test de grossesse qu'elle réalise est positif mais elle n'en parle à personne car elle ne veut pas de cet enfant, surtout à ce moment de sa vie. C'est également à ce moment que son père, Gérard a une alerte cardiaques sévère. La mère de Cécile, Fanfan, lui demande de l'aide pour continuer le service dans le restaurant routier qu'ils possèdent. Gérard a noté sur un carnet tout un tas de commentaires désobligeants qu'a fait sa fille au sujet des restaurants routiers durant la compétition télévisée. L'ambiance est donc tendue. Mais Cécile, en revenant dans le restaurant familial retrouve également son passé et ses amis, Eddie, Richard et surtout Raphaël qu'elle a quitté du jour au lendemain et qu'il ne semble jamais avoir oublié malgré son mariage avec Nathalie...

Bravo à Amélie Bonnin (1985) qui nous propose un excellent premier film très plaisant à suivre. Cette comédie dramatique musicale est très attachante et très plaisante à suivre. Les personnages sont des gens simples, l'histoire est celle que grand nombre de familles peuvent vivre et il est facile de pouvoir s'identifier à chacun des rôles. Cette comédie permet à des actrices et acteurs de chanter, même si ce n'est pas leur métier et que cela se sent mais c'est ce qui apporte encore plus de réalisme car les personnages chantent comme chacun d'entre nous pourrait chanter lors d'un karaoké ou sous sa douche.
Un grand bravo à Juliette Armanet (1984), Bastien Bouillon (1985), François Rollin (1953), Tewfik Jallab (1982), Dominique Blanc (1956), Mhamed Arezki (1984), Pierre-Antoine Billon (année de naissance inconnue), Amandine Dewasmes (année de naissance inconnue) et au cousin de mon Papa, Ludovic Berthillot (1969).
Les chansons qui ponctuent cette histoire :
  • Alors on danse (Stromae)
  • Mourir sur scène (Dalida)
  • Le Loir & Cher (Michel Delpech)
  • Pour que tu m'aimes encore (Céline Dion)
  • Sensualité (Axelle Red)
  • Je l'aime à mourir (Francis Cabrel)
  • Paroles, paroles (Dalida et Alain Delon)
  • Je suis de celles (Bénabar)
  • Ces soirées-là (Yannick)
  • Cécile ma fille (Claude Nougaro)
  • Femme like u (K. Maro)
  • Partir un jour (2Be3)

vendredi 2 mai 2025

Avatar : la voie de l'eau / Avatar : the way of water

Avatar nous étions allés le voir le 21 Janvier 2010, ça fait donc un bail !
Avant hier et hier au soir, nous avons regardé le deuxième volet que nous avions enregistré lors de sa diffusion en Décembre 2024 sur . Et oui ma pauv'dame, il nous a fallu deux soirées pour parvenir à suivre ce film qui dure tout de même 3h12 car oui ma pauv'dame, nous avons un métier qui nous fait nous lever tôt et qu'à 50 ans, on a besoin de nos heures de sommeil.
Il nous a fallu un bon moment avant qu'on se souvienne du premier opus et enfin parvenir à se mettre dans cette histoire.
Plus d'une décennie après avoir foulé pour la première fois le sol de Pandora, Jake Sully est désormais considéré comme un membre à part entière du peuple des Na'vis, les paisibles habitants de cette exolune de Polyphème. Auprès de sa compagne Neytiri et de leurs enfants, l'ancien soldat profite d'une existence en tous points idylliques. Mais cette belle harmonie est soudainement brisée en raison d'un conflit latent et insoluble qui finit par se terminer en une véritable guerre. La petite famille se voit contrainte d'abandonner son foyer pour partir explorer les contrées inconnues de Pandora à la recherche d'un havre de paix...
Si le premier avait été bluffant, Avatar : la voie de l'eau reproduit à peu près la même histoire. Si les décors étaient grandioses dans le premier, ils sont admirables dans le deuxième. Quel paradis que ces fonds marins de cette planète Pandora. Un véritable rêve. C'est beau. On s'extasie et puis... les Hommes apparaissent et c'est la catastrophe car on insiste ici sur la violence de l'être Humain sans jamais mettre en avant un personnage qui pourrait montrer que nous sommes capables d'autres choses. Tant et si bien, que même si nous sommes très tolérants et pacifistes, James Cameron (1954) parvient à faire ressortir notre côté obscur, pire, nous nous sommes tellement pris dans cette histoire et désolés pour ces extraterrestres que nous en venons à vouloir mourir ces Humains dans d'atroces et longues souffrances. 
On aurait aimé de la part du réalisateur qu'il mette en avant les qualités que peut avoir l'Humanité mais il a sans doute voulu nous donner une leçon en montrant que des êtres différents peuvent en avoir bien plus que nous et que nous avons encore un long chemin à parcourir avant de pouvoir accéder à cette sagesse.

Maintenant, attendons le troisième film prévu pour la fin de cette année 2025.

samedi 12 avril 2025

Une plongée dans les années 80

Hier au soir, alors qu'il fait grand beau et chaud, nous allons en bus à Eurexpo à Chassieu pour la Foire de Lyon. 
Si nous faisons le tour des stands qui pourraient nous intéresser; ils sont peu nombreux car nous n'avons aucun besoin d'achat; c'est vers l'univers de la Pop Culture que nous nous empressons d'aller.
En partenariat avec le Musée Cinéma & Miniature de Lyon nous retrouvons là des éléments de décors issus de grands films. Une voiture de police, la Dodge Monaco du film Joker, une tête de dinosaure issue de Jurassic Park le costume de Batman, la tête de The Mask 
mais également la célèbre Ford Anglia volante dans la saga Harry Potter avec les dédicaces des héros des films.
Un écran permet de revoir des scènes des films Retour vers le futur entouré de caméras et de spots.
Nous savons que tous cela nous pourrons le revoir à volonté au musée 60 Rue Saint-Jean dans le 5arrondissement de Lyon mais l'univers suivant est visible uniquement durant cette édition de la Foire de Lyon.
Nous plongeons maintenant en plein dans les années 80 
avec une frise en introduction.
On revoit les premiers jeux vidéos portables avec lesquels on jouait
mais également toute la technologie dernier cri qui nous entourait alors.
On voit quantité de peluches et de jeux de ces années-là.
Voici les jouets à l'effigie des héros des dessins animés Il était une fois...
L'Île aux Enfants et Casimir sont là. Nous aurions aimé voir le vrai, malheureusement, il n'est pas là mais nous nous consolons avec ces multitudes d'objets à son effigie.
Le deuxième univers très présent, c'est celui du célèbre robot Goldorak. 
Nous n'imaginions pas qu'il y avait eu autant de produits dérivés tout comme pour les autres héros de notre enfance. La collection est très riche. Amusez-vous à cliquer sur les photos pour les regarder en grand et voir tous les détails.
Je suis conquis par ces personnages plus vrais que nature.
Barbie et son monde tout en rose est également là.
Une petite chambre d'enfant de l'époque a été reconstituée et c'est effectivement tous ces objets qui nous sont familiers. On entend les visiteurs dirent avec nostalgie qu'ils avaient ça dans leur chambre, qu'un copain avait ce jouet...
La dernière vitrine met à l'honneur une ribambelle de personnages allant du cinéma, aux séries TV, aux dessins animés
Nous sommes ravis de voir l'uniforme des envahisseurs de V mais également du journal paru dans le futur mettant à la une l'arrestation de Marty Mc Fly alias Michael J. Fox (1961).
Nous vous laissons reconnaître une ribambelle de personnages sur cette dernière étagère.
Dans les allées de la Foire de Lyon, disséminées ci et là, on tombe sur des statues de personnages que l'on adore, qui nous ont fait rêver et qui nous font encore rêver.

Ravis de cette exposition qui mériterait encore plus de visibilité, nous espérons qu'une gigantesque exposition sur le même thème aura lieu prochainement à Lyon.
De retour à Villeurbanne, le beau temps aidant, les terrasses sont prises d'assaut. On trouve toutefois une place au Bistrot le Filanthrope où l'on poursuit autour d'un bon repas ce début de fin de semaine qui vient de nous permettre une plongée dans les années 80.