Entre 2010 et 2013, la chaine publique du Danemark, DR1, a lancé une série qui allait montrer comment une femme accédait au pouvoir au poste de Premier Ministre du Danemark.
Nous avions vu la première saison en 2012, lors de sa diffusion en France sous le titre, Borgen, une femme au pouvoir. nous avions regardé la deuxième saison, la même année. C'est en octobre 2013 que nous suivons, toujours avec le même intérêt, la troisième saison.
La quatrième saison, tournée 9 ans après la première, prend un nouveau titre Borgen : le pouvoir et la gloire.
Cette fois, c'est la plateforme de streaming Netflix qui la propose. Chez nous, c'est toujours arte.
Bravo pour cette dernière saison qui permet de mettre un point final à l'histoire de cette femme politique qui accède pour la première fois au poste de Premier Ministre jusqu'alors toujours incarné par des hommes. Cette saison marque les faiblesses de ces politiques qui se laissent griser par l'exercice du pouvoir et qui ne parviennent plus à décrocher même si pour cela il faut renier ses idées et se détourner de ses proches en prenant de mauvaises décisions qui les maintiendront au pouvoir malgré une impopularité grandissante. On note la différence avec les premières saisons avec l'omniprésence des réseaux sociaux censés rapprocher les politiques et les citoyens. Un cinglant tableau est également fait au niveau des médias qui eux aussi peuvent parfois perdre les pédales et aller à l'encontre des fondamentaux du journalisme pour faire du sensationnalisme.
Borgen : le pouvoir et la gloire est une très bonne photographie de nos Démocraties.
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