samedi 13 septembre 2025

Adieu Odile

Nous avons appris avec grande tristesse la disparition de la Maman de Marc.
Odile s'en est allée laissant, son mari, ses quatre enfants et conjoint(e)s, ses huit petits enfants, ses proches et ami(e)s, dans une grande peine. 
Leur peine est la nôtre également et nous sommes à vos côtés en cette période difficile.
Nous pensons fort à vous, à chacun d'entre vous.
Nous nous souvenons aujourd'hui des nombreuses fêtes d'été, d'anniversaires, de Noëls où nous la croisions avec toujours autant de plaisir. Son accent chantant de Montcuq va nous manquer.
Nous nous souviendrons d'une visite dans leur maison du Sud-Ouest avec cette grande fête annuelle où nous avions pris beaucoup de plaisir à rentrer, tard le soir, par le chemin au rythme du craquement des escargots que l'on piétinait malheureusement dans le noir.
Aujourd'hui, ce sont les cœurs de toute sa famille et de ses proches qui craquent mais tous, nous garderons éternellement dans nos mémoires des souvenirs avec la souriante Odile.

vendredi 12 septembre 2025

En rando de Fuglafjørður à Hellurnar

Dès le lendemain, nous sommes de retour à Fuglafjørður pour une longe randonnée. La brume est encore accrochée aux falaises.
Les vertes falaises se reflètent dans les eaux calmes du port.
Le stade de football qui surplombe la ville et le fjord.
Notre chemin commence à se dessiner.
Il va nous falloir repérer les petits poteaux qui marquent le chemin. Parfois, nos amis les moutons nous montrent où ils se trouvent.
Fuglafjørður devient toute petite et depuis notre point de vue, nous voyons comment la ville s'étend autour du bout du fjord.
Lorsque les potelets disparaissent, nous nous dirigeons grâce aux nombreux cairns.
Au sommet du col, des cairns bien plus imposants indiquent un croisement de chemins.
Vous avez failli ne pas avoir de photos car la très forte humidité a provoqué de la buée sur mes objectifs.
Remarquez que sur cette seconde photo embuée, cela donne une sensation différente comme si la montagne était sur le point de disparaître dans une mystérieuse brume.
Pour passer de l'autre côté du col, il y a actuellement des travaux de consolidation de la clôture et on espère de la barrière qui permet de passer par dessus car son état de rouille avancée la rend dangereuse d'utilisation.
Nous avons franchi le col et débutons maintenant notre descente en direction d'un autre village.
Dans un premier temps, la descente se fait par paliers naturels
toujours sous la surveillance des moutons.
Un nouveau fjord se dessine devant nous avec tout au fond, l'île de Kalsoy.
Comme sur tous les chemins aux Îles Féroé, nous faisons gaffe à ne pas glisser car ici, la mousse est également très présente sur les rochers.
Sur l'autre rive du fjord on peut voir Oyndarfjørður où vivent 139 personnes. C'est l'un des plus anciens villages des Féroé et jusqu'en 1969, aucune route n'y menait. Il fallait aux habitants se déplacer en bateaux. 
Nous n'irons pas jusque là car notre étape à nous c'est de ce côté-ci du fjord, dans le village d'Hellurnar encore plus petit car il n'y a que 10 habitants à l'année. On commence la descente à flanc de falaise,
avant de distinguer les premières maisons. 
Voici la rue principale, il n'y en a qu'une seule avec ses maisons colorées ou possédant des toits de gazon.
Au port, on retrouve les mêmes moyens pour tirer les bateaux hors d'eau et les cabanes qui les abritent.
Le fond de l'océan est clair et l'on peut voir des poissons et des algues.
Le foin sèche toujours selon la méthode traditionnelle en vigueur sur ces îles.
Nous prenons un café apporté dans notre bouteille thermos en regardant les eaux du fjord. On resterait là des heures à contempler cette nature qui nous entoure.
Il est pourtant temps pour nous de rebrousser chemin en retrouvant notre sentier sous l'église du village et en commençant notre ascension vers le sommet que nous avions délibérément évité à l'aller.

jeudi 11 septembre 2025

Monument 0.10 : the living monument


Hier au soir, nous étions de retour au TNP pour un spectacle sélectionné par la Biennale de la Danse 2025 qui se tient à Lyon et dans la Métropole du 06 au 28 Septembre.
Pour nous, c'est le choix d'un spectacle de danse venu tout droit de Hongrie et de Norvège.
Comment tourner ce billet ? 
Tout d'abord et sans aucun doute, en félicitant les danseuses et danseurs de leurs prestations.
D'autre part, pour la qualité visuelle des scènes finales de chaque univers se terminant par de très beaux tableaux costumés comme celui proposé sur la photo illustrant ce billet.
Mais alors mis à part cela, les deux heures de spectacle nous ont paru interminables ! 
Jamais nous ne sommes sortis d'une salle sans pouvoir mettre des mots sur ce qu'on venait de voir, sans avoir compris ce qui nous a été proposé, si ce n'est la quête par la lenteur de la création d'un tableau.
Mais quand nous parlons de lenteur, il faut imaginer des mouvements vu au ralenti, mais avec un ralenti des plus ralentis ! C'est à dire que parfois, on a l'impression qu'il n'y a aucun mouvement sur scène. Et pourtant, ils sont là mais totalement imperceptibles. En fermant les yeux et en les rouvrant 10 minutes plus tard; j'ai fait l'exercice; la troupe n'avait que très peu bougé. Ajouté à cela des bruits, car ce sont des bruits et non pas de la musique, le tout a donné un spectacle absolument pas à notre goût. Notons toutefois, une tentative de chants qui permet un peu de combler les parfois trop nombreux et trop longs silences. 
Beaucoup de spectateurs sont partis en cours de prestation.
Par politesse et en espérant une évolution positive; qui ne viendra jamais; nous sommes restés jusqu'au bout.
Bref, vous l'avez compris, nous n'avons pas aimé et espérons que nos choix futurs dans notre abonnement au TNP soient plus à notre goût.
Si vous souhaitez vous faire votre propre avis, une nouvelle prestation a lieu à 20:00 au TNP.
Il reste des places...

Fuglafjørður

C'est la quatrième ville du pays, tout près de Leirvik. 
On y fait un crochet avant de rentrer.
Fuglafjørður est une ville où l'art s'expose en pleine rue à commencer par ces sculptures installées sur la jetée du port dont l'un des personnages est repris en couleur sur une fresque.
Il y a d'autres fresques disséminées dans les rues, sur les façades de maisons.
D'autres œuvres, plus discrètes attirent nos yeux.
Une artiste très populaire possède sa boutique à Fuglafjørður et produit de très jolies choses. Vous ne pouvez pas louper cette boutique, elle se situe dans cette haute maison grise sur laquelle se trouvent des personnages issus de son imagination.
Alors certes, il y a une plage à Fuglafjørður mais ce jour là, nous nous sommes promenés sur le sable noir avec bonnets, polaires et coupe-vent !
Il n'empêche que cette météo donne un certain charme à l'endroit surtout avec la présence de ce bateau fantôme.
Pour nous réchauffer, on va boire un café et manger une pâtisserie à l'Office du Tourisme où, malgré la privatisation des lieux pour un mariage en habits traditionnels, l'employée nous permet de nous installer. Elle est très bavarde et nous raconte mille choses. Elle nous explique d'ailleurs que le gâteau danois en haut de la photo porte le nom de "Chapeau de Napoléon". 
De retour à la maison, nous assistons à un nouveau semblant de coucher de soleil,
et à l'apparition de drôles de nuages ne nous permettant pas de prévoir quelle météo est prévue pour le lendemain. Nous sommes obligés d'utiliser la météo locale car nous ne savons pas encore "lire" le ciel.
La journée se termine par un petit verre de l'alcool local, Akvavitt.

mercredi 10 septembre 2025

Toftir, Nes, Æðuvík, Rituvík, Saltangará et Lamba

Comme la météo est loin d'être bonne, nous décidons de rouler vers d'autres villages à commencer par un arrêt dans la plus importante boutique de laine locale à Toftir, Navia. Si vous naviguez sur leur site, vous verrez la grande gamme de produits proposés. Toutes ces pelotes multicolores donneraient presque envie de se (re)mettre au tricot.
L'église du village, que l'on voit de loin car perchée sur une falaise, a été modernisée en 1994 mais l'originale date de 1853.
Le village de Toftir jouxte celui de Nes.
Il reste là un monument historique datant de la Seconde Guerre Mondiale. Un grand canon laissé là par l'armée britannique qui y possédait une base. Il est protégé dans un bunker.
Æðuvík semble être au bout du monde comme de nombreux villages d'ailleurs situés au bout d'une route très sinueuse 
qui s'arrête nette car la terre prend fin.
Nous arrivons maintenant dans le village de Rituvík et ses 323 habitants. On stationne sur le parking de l'église construite en 1955 mais présente ici depuis 1873.
Il ne pleut pas, 
nous nous promenons un peu en direction du port. Ici aussi, les bateaux sont acheminés plus haut par un treuil. A cet endroit, l'eau nous propose une couleur Caraïbes même si nous sommes bien loin des températures de ces contrées.
Certains hangars en bateau sont en piteux état.
Alors que l'on quitte le port en direction du cimetière, nos regards croisent celui de ce mouton à la tête si particulière. Ses yeux sont étranges et dégagent une certaine mélancolie.
Nous suivons le chemin pour remonter au village en laissant derrière nous le port.
Une statue installée en 1975, rend hommage aux Féroïens dans leurs tenues traditionnelles avec des outils de leur quotidien. L'homme porte un haki qui sert à creuser la terre, la femme des aiguilles pour tricoter.
Comme de partout, nous voyons de petites parcelles de terre cultivées. Les seuls légumes que nous verrons, ce sont ces pieds de patates. L'autre plante qui pousse bien sous ce climat, c'est la rhubarbe.
On quitte Rituvik pour Saltangará, grand port de pêche qui se confond avec Runavik car on passe de l'une à l'autre ville sans s'en rendre compte quasiment.
On fait quelques courses au supermarché islandais Bónus qui possède sept supermarchés aux Îles Féroé puis au magasin Rúsdrekkasøla Landsins, magasin d'état qui possède le monopole sur la vente d'alcool aux Îles Féroé.
On trouve un café restaurant où l'on peut manger des fish and chips, Café Cibo.
Encore une halte dans le petit port de Lamba où l'on prend une série de photos des quelques maisons adossés à la falaise.
Au bout de la route, c'est la mer.
Comme la pluie arrive, on prend le chemin du retour de la maison.