vendredi 12 septembre 2025

En rando de Fuglafjørður à Hellurnar

Dès le lendemain, nous sommes de retour à Fuglafjørður pour une longe randonnée. La brume est encore accrochée aux falaises.
Les vertes falaises se reflètent dans les eaux calmes du port.
Le stade de football qui surplombe la ville et le fjord.
Notre chemin commence à se dessiner.
Il va nous falloir repérer les petits poteaux qui marquent le chemin. Parfois, nos amis les moutons nous montrent où ils se trouvent.
Fuglafjørður devient toute petite et depuis notre point de vue, nous voyons comment la ville s'étend autour du bout du fjord.
Lorsque les potelets disparaissent, nous nous dirigeons grâce aux nombreux cairns.
Au sommet du col, des cairns bien plus imposants indiquent un croisement de chemins.
Vous avez failli ne pas avoir de photos car la très forte humidité a provoqué de la buée sur mes objectifs.
Remarquez que sur cette seconde photo embuée, cela donne une sensation différente comme si la montagne était sur le point de disparaître dans une mystérieuse brume.
Pour passer de l'autre côté du col, il y a actuellement des travaux de consolidation de la clôture et on espère de la barrière qui permet de passer par dessus car son état de rouille avancée la rend dangereuse d'utilisation.
Nous avons franchi le col et débutons maintenant notre descente en direction d'un autre village.
Dans un premier temps, la descente se fait par paliers naturels
toujours sous la surveillance des moutons.
Un nouveau fjord se dessine devant nous avec tout au fond, l'île de Kalsoy.
Comme sur tous les chemins aux Îles Féroé, nous faisons gaffe à ne pas glisser car ici, la mousse est également très présente sur les rochers.
Sur l'autre rive du fjord on peut voir Oyndarfjørður où vivent 139 personnes. C'est l'un des plus anciens villages des Féroé et jusqu'en 1969, aucune route n'y menait. Il fallait aux habitants se déplacer en bateaux. 
Nous n'irons pas jusque là car notre étape à nous c'est de ce côté-ci du fjord, dans le village d'Hellurnar encore plus petit car il n'y a que 10 habitants à l'année. On commence la descente à flanc de falaise,
avant de distinguer les premières maisons. 
Voici la rue principale, il n'y en a qu'une seule avec ses maisons colorées ou possédant des toits de gazon.
Au port, on retrouve les mêmes moyens pour tirer les bateaux hors d'eau et les cabanes qui les abritent.
Le fond de l'océan est clair et l'on peut voir des poissons et des algues.
Le foin sèche toujours selon la méthode traditionnelle en vigueur sur ces îles.
Nous prenons un café apporté dans notre bouteille thermos en regardant les eaux du fjord. On resterait là des heures à contempler cette nature qui nous entoure.
Il est pourtant temps pour nous de rebrousser chemin en retrouvant notre sentier sous l'église du village et en commençant notre ascension vers le sommet que nous avions délibérément évité à l'aller.

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