Hier, nous y étions de retour mais cette fois pour admirer les nombreuses œuvres proposées dans le cadre de cette 17e édition de la Biennale d'Art Contemporain de Lyon qui se tient à différents endroits depuis le 21 Septembre et jusqu'au 05 Janvier 2025.
Alors nous vous le disons tout de suite mais nous avons été très emballés par cette nouvelle édition et sommes tombés sous le charme de plusieurs œuvres proposées dans cet immense espace que sont les Grandes Locos.
Si quelques unes se trouvent dehors,
la plupart sont à l'abri dans les halles.
Attention toutefois à bien vous habiller car les entrepôts ne sont pas chauffés.
Nous avons toujours en tête dans notre vie cette phrase et essayons le plus possible d'aller vers les autres pour les connaître et pour dissiper toute peur car la peur n'est pas bonne pour nos sociétés si l'on veut vivre en harmonie.
Nous ne tardons pas à nous approcher de l'une de nos œuvres préférées, ce long tunnel de bois dans lequel nous entrons. On a l'impression d'entrer dans un tunnel temporel comme on peut en voir dans les films ou séries de science-fiction.
Il est soutenu par un animal qui nous est très cher, la tortue. Il y en a en effet tout un tas qui soutiennent sur leurs carapaces ce long tunnel.
Des cocotte-minutes jouent de la musique et libèrent de la vapeur à l'approche des visiteurs.
Si à un distributeur automatique on peut acheter du jus de carotte, dans celui-ci ce sont carrément des carottes !
On peut lire dans les halles de nombreux messages dont certains arrivent de Manchester.
De loin, on voit des véhicules de fête foraine aux couleurs acidulées donnant l'impression de bonbons
mais si l'on s'approche de plus près, il n'y a aucune confiserie.
Ces tableaux sont très à nos goûts,
tout comme ces sculptures.
De grands écrans de télévision diffusent de jolies images de forêts nous permettant de nous évader.
D'ailleurs, et même si aucun artiste ne les a créées, les fenêtres des halles nous permettent également cette évasion avec les arbres aux feuilles colorées qui se trouvent derrière.
Ici, cette installation permet de faire de la musique.
Vous ne nous croyez pas, voici la preuve en vidéo.
A cet endroit, nous avons l'impression d'être de retour en Grèce.
Nous sommes épatés par cette gigantesque fresque tissée.
Avec le froid qui est de retour aujourd'hui, nous avons l'impression de nous trouver sur une banquise.Ces vêtements semblent attendre justement qu'on les enfile pour se réchauffer mais nous ne pouvons pas bien entendu.
Cet instant passé dans cette partie de l'exposition plongée dans le noir et uniquement éclairée par les écrans est un réel moment de bonheur, de détente. Les chanteurs sont installées dans des grottes et nous nous laissons volontiers bercer par cette merveilleuse mélodie. Bravo au Britannique Oliver Beer.
Si nous étions il y a quelques instants dans l'obscurité, nous nous trouvons maintenant en pleine lumière et entourés de couleurs.
Arrêtons-nous maintenant sur les deux artistes pour qui nous avons nos coups de cœur pour cette édition.
Tout d'abord celle de Jean-Christophe Norman (1964).
De loin, on voit un mur de photos, mais en nous approchant nous réalisons que ce sont des peintures, une multitude de peintures de paysages de mer selon des météos différentes, des horaires différents. Et si l'on s'approche encore plus, on voit que l'artiste a peint sur des feuilles d'un livre.
C'est tout simplement sublime et on aimerait avoir quelques unes de ces peintures car là également, l'évasion est totale.
La deuxième artiste que nous souhaitons mettre en avant c'est une artiste née à Bourg-en-Bresse, Chourouk Hriech (1977). Son travail en noir-et-blanc de paysages urbains ou végétaux est tout juste fantastique. On est comblés car il y a en a un peu partout aux Grandes Locos. Elle est vraiment très douée et nous allons elle aussi la suivre de près.
Nous faisons une halte, au soleil couchant, dans des fauteuils à nous réchauffer avec les rayons et une boisson chaude.
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