Les Grandes Locos

En 1846, à La Mulatière (6 595 habitants) sont construits d'immenses ateliers pour entretenir les locomotives à vapeur puis les trains électriques. La S.N.C.F. propriétaire des lieux abandonne ce qu'elle appelle le technicentre pour le rapatrier à Vénissieux (66 363 habitants) en 2019. 

Les Grandes Locos sont nées,

ce site dédié à la culture gérée par la Métropole de Lyon.

C'est là que nous nous sommes rendus pour la première fois hier pour le 8e Festival Lyon Street Food.

Pour s'y rendre, rien de plus simple puisqu'il suffit de prendre la ligne B de métro et de descendre à l'arrêt Gare d'Oullins. 

Mauvaise petite surprise à l'arrivée sous quelques gouttes, l'entrée est payante (10€). Le paiement se fait en ligne sur notre smartphone et l'on doit également charger de l'argent sur une carte Cashless car aucun autre paiement ne se fait pour boire et manger. 

Nous entrons dans l'ancien technicentre et découvrons qu'il y a beaucoup de monde en ce vendredi soir, dont le Président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard (1970). Un chapiteau décore la Halle 5.

Dehors, la pluie s'est arrêtée et les nuages semblent s'éloigner lorsque nous nous approchons d'immenses hangars.

Que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur, il y a de très nombreux stands de boissons et de nourriture. Il ne nous reste plus qu'à faire notre choix dans la Halle 1.

On s'amuse d'une Spritzeria où l'on vend... du spritz.

Pour nous, ce sera un démarrage avec un cocktail : Coréen pour Frédéric, Mexicain pour moi. Nous nous installons à une table près d'un DJ. Car il y a tout ici pour se divertir : des ateliers sur les thèmes de la cuisine et de la boisson, des jeux, des transats, et plusieurs scènes où se succèdent différents artistes.

Direction le stand de Puebla pour manger nos premiers plats de street food revisités par de grands Chefs Français ou internationaux. Je reconnaitrai Pierre Sang (1980) qui a participé à l'émission Top Chef (15 saisons / depuis 2010 / M6) en 2011.

La Corée est présente également et la France bien entendu.

Le hangar où nous préférons rester, c'est celui-ci où le toit n'existe plus, la Halle 9.

C'est également là que se trouve la plus grande scène du festival.

Cette halle a ciel ouvert est très belle surtout avec le ciel bleu qui s'est installé au-dessus de nous et les arbres que l'on voit également au travers du squelette métallique.

Nous faisons deux stands au BBQ Corner et c'est sans aucun doute le troisième plat, vénézuélien que nous aimons le plus même si la saucisse avec sa brioche est excellente.

Pour les desserts, tout se passe à Sugar Circus où les étoiles étincellent la Halle 1.

De grands chefs ont innové des desserts inédits en ce qui nous concerne. De gauche à droite : un pâté en croute avec un flan au centre pour remplacer la viande, un hot-dog sucré sans saucisse bien évidemment remplacée par une crème glacée et un cookie aux herbes.

Les choix pour ce repas aux Grandes Locos était à notre goût et nous avons passé un bon moment.

Le soleil s'est maintenant couché, la nuit tombe, les nuages deviennent menaçants, nous décidons de rentrer en métro jusqu'à la maison et échappons à la tempête de vent et de pluie qui s'abat sur Villeurbanne durant la nuit.