Wrong is right / Meurtres en direct

Dans un festival de cinéma, il y a toujours un film que nous aimons moins ou pas.

Wrong is right / Meurtres en direct est ce film de notre festival.

Frédéric ne l'a tellement pas aimé, qu'il est allé se coucher. Je me suis forcé pour ma part à le terminer.

Le film parle de la couverture de l'information choc à la télévision, des jeux politiques et de terrorisme.

Alors que l'affiche américaine fait apparaître tous ces thèmes

on se demande ce qui est passé dans la tête des concepteurs de l'affiche française.

Sans doute la présence de Sean Connery (1930) le mettant en scène à la manière du personnage de James Bond, rôle interprété de 1962 à 1983 entouré de James Bond girls.

Entre nous, je n'ai pas le souvenir d'avoir vu une seule femme en maillot de bains dans le film.

Le réalisateur Richard Brooks (1912-1992) m'a perdu dans les messages qu'il voulaient faire passer : violence, place de l'information à la télévision, relation des médias avec les politiques, religion, magouilles politiques, racisme, terrorisme. On s'y perd rapidement. En plus, la qualité du film fait plutôt penser à un film de série B qu'à un bon long-métrage. Je n'ai absolument pas adhéré. Les personnages sont étranges et on ne sait jamais si c'est un film sérieux ou satirique. Le rôle du Général Wombat joué par le regretté Robert Conrad (1935-2020) est le plus dément avec son obsession de vouloir faire sauter une bombe atomique sur tout ce qui n'est pas américain. Leslie Nielsen (1926-2010) joue le rôle du candidat à la présidence extrémiste, va t'en-guerre et complètement abruti. 

Étonnant par contre, le film sorti en 1982 semble lire dans le futur : un président extrémiste et incontrôlable est aux commandes du pays, des preuves falsifiées pour intervenir militairement dans un pays ont été utilisées lors de la Seconde Guerre du Golfe, mais ce qui est le plus bluffant c'est que les bombes des terroristes sont retrouvées sur le mât de l'une des tours du World Trade Center. Comment imaginer cette année là que la catastrophe aurait lieu 19 ans plus tard...

Ça m'a laissé sans voix... 

Mais cela ne sauve absoluement pas mon avis sur le film que je range dans la catégorie nullissime.

 

Patrick Hale est le journaliste vedette de la chaîne de télévision WTN et est connu dans le monde entier. Il utilise la violence pour faire des retransmissions chocs. Il se rend au Hagreb pour rencontrer le Roi Awad sans savoir que le souverain vient d'acheter deux bombes atomiques après avoir entendu Dieu lui parler. Mais c'est en fait le terroriste Rafeeq qui s'est fait passer pour cette voix entendue dans le désert. Ce dernier veut récupérer les bombes atomiques pour menacer le Président Lockwood en pleine campagne électorale...

 

Je n'ai pas trouvé d'extrait à intégrer à ce billet, mais vous ne loupez rien !