lundi 12 octobre 2020

The man from Laramie / L'homme de la plaine

Le deuxième film de notre Villa Film Festival est un western du réalisateur Anthony Mann (1906-1967) à qui l'on doit beaucoup de films de ce genre.
Le plus connu d'entre eux est celui que nous avons regardé hier au soir, The man from Laramie / L'homme de la plaine.
Le film est sorti en 1955 et est le dernier des cinq westerns tournés avec la star d'alors, James Stewart (1908-1997). Les autres acteurs et actrices nous sont complétement inconnus.
1950 : Winchester '73
1952 : Bend of the river / Les affameurs
1953 : The naked spur / L'appât
1954 : The far country / Je suis un aventurier
1955 : The man from Laramie / L'homme de la plaine
 
Will Lockhart et ses hommes convoient des chariots au Nouveau-Mexique de la ville de Laramie à la petite bourgade de Coronado. En chemin, ils s'arrêtent sur les carcasses de chariots calcinés par les Apaches ayant appartenu à la cavalerie. Will Lockhart semble être très ému. Le matériel qu'il transporte est destiné au magasin de la ville, tenu, à la surprise de Lockhart, par une femme, Barbara Waggoman. Le lendemain, le convoyeur décide de rapporter des stocks de sel en le ramassant dans le désert mais des cavaliers viennent l'en empêcher prétextant que le sel leur appartient tout comme toutes les terres aux alentours. Ils mettent le feu à ses chariots et abattent toutes ses mules. Pire, Lockhart est trainé par une corde à travers le feu de son camp. De retour à Coronado, il apprend que le chef de ses agresseurs est Dave Waggoman le cousin de Barbara. Le jour d'après, Dave fait son entrée en ville et Lockhart décide de lui donner une raclée comme il n'en n'a jamais reçue aidé par Kate Canady. Alors que Dave est humilié en tombant dans l'abreuvoir des chevaux, Vic Hansbro lui vient en aide et débute alors une grande bagarre au milieu de bovins. C'est Alec Waggoman, le père de Dave et oncle de Barbara qui ramène le calme. Mais Alec semble avoir peur de cet étranger qui vient d'arriver dans la ville qu'il dit lui appartenir...

Avec L'homme de la plaine on est loin du western habituel. Pas de combats entre indiens et cow-boys, pas de duels aux pistolets mais une vision complètement différente de l'Ouest. On y parle comptabilité, vente d'armes illégales et surtout on aborde des thèmes comme la vengeance sous des formes différentes, la crainte de perdre son fils, la folie de son enfant gâté obligé d'être sous la surveillance constante d'un autre homme... Les combats machistes habituels entre deux hommes sont remplacés par des scènes de fourberies où l'on n'hésite pas à mutiler son ennemi plutôt que de le tuer. Dans ce western, on peut même trouver une enquête policière. La scénario est bien ficelé car même si on a quelques doutes, on apprend que très tardivement les raisons de la venue du héros dans cette petite ville perdu au Nouveau-Mexique.




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