mardi 3 janvier 2017

Edinburgh Castle

Reprenons le récit de notre voyage à Édimbourg où nous l'avions laissé il y a quelques jours.
En ce lundi matin, le soleil n'est pas encore levé lorsque nous partons à l'assaut du Château d’Édimbourg.
Il est construit sur un ancien rocher volcanique par lequel nous nous rendons via The Mound qui est une colline construite par l'homme (de 1765 à 1830) et servant à rejoindre la vieille et la nouvelle ville.
La colline est surplombée par de superbes édifices.
Il faut encore monter pour arriver sur une immense esplanade avec au fond le château.
Nous arrivons pile à l'heure du lever du soleil (vers 09h30) et nous faisons des photos toutes aussi belles que lors de son coucher de la veille.
Les places achetées en avance sur Internet nous permettent d'entrer rapidement en prenant nos audioguides.
D'après les recherches historiques, il y a toujours eu une construction à cet endroit depuis l'âge de bronze. Ce sont les Romains qui édifièrent la première fortification. L'Histoire fait référence du château en 1093 mais il semblerait qu'il existe depuis bien avant.
L'entrée me fait penser un peu à celle du Mont Saint-Michel.
De là-haut, la vue est imprenable, on n'arrive même à voir la Mer du Nord.
 
Sur la batterie supérieure du château, Mill's Mount Battery, nous tombons sur ce canon qui tire une salve tous les jours sauf le dimanche à 13h00 précises. Cette coutume perdure depuis 1861 et avait pour but de donner l'heure aux marins du port de Leith. Malheureusement, nous manquerons sans doute d'attention car jamais nous ne l'entendrons !
Jusqu'à il y a peu de temps, le château était une caserne militaire. Il faut dire que le lieu a été très stratégique pour les écossais durant les guerres d'indépendance face aux invasions de l'Angleterre : la première de 1296 à 1328, la seconde de 1332 à 1357. L'Acte d'Union de 1707 fera définitivement passer le château aux forces armées britanniques et non plus seulement écossaises.
Il existe néanmoins un riche Musée National Écossais de la Guerre.
De nombreux uniformes reprennent les habits traditionnels
même si de nos jours, les soldats écossais ont des uniformes plus conventionnels avec par exemple ceux portés en mission sous l'égide de l'ONU.
Il y a également d'autres très nombreux bâtiments à visiter : la maison du Gouverneur,
la Chapelle Sainte Margaret construite sur ordre du Roi David Ier pour honorer sa mère,

 
les nouveaux casernements, l'hôpital, le Musée du Régiment Royal Écossais, le Mémorial de la Guerre, construit malgré son apparence de 1924 à 1927 et qui rend hommage aux 150 000 soldats écossais morts durant la Première Guerre Mondiale... puis les suivantes.
le Palais Royal.
D'ici, on voit parfaitement Arthur's Seat.
 Des canons semblent menacer le marché de Noël.
 D'autres semblent pointer leurs gueules sur l'esplanade et la vieille ville.
J'adore la couleur rouge et les boiseries omniprésents dans le Great Hall construite pour le Roi Jacques IV mais utilisée de nos jours pour des banquets royaux et d’État.
De cette immense pièce, on pénètre dans les appartements royaux réaménagés en 1617 par le Roi Jacques VI.
Les photos sont malheureusement interdites car derrière de lourdes portes blindées de coffre-fort, se trouvent les Joyaux de la Couronne Écossaise (Honours of Scotland). Ces bijoux ont été enfermés durant 111 ans !
En 1707, l’Écosse perd sa souveraineté en s'associant avec l'Angleterre pour créer le Royaume-Uni. Il n'y a plus de Roi ni de Reine en Écosse, ces couronnes ne servent donc plus.
C'est l'écrivain Walter Scott qui demande en 1818, l'ouverture de cette pièce. Les bijoux sont depuis lors exposés à la vue de tous dans la Salle de la Couronne.
Nous terminons notre visite par un endroit nettement moins attirant, qui se trouve sous la Place de la Couronne : les prisons. C'est ici que furent enfermés américains et français arrêtés durant la Guerre d'Indépendance des États-Unis et lors des Guerres Napoléoniennes. On ne les envie pas du tout !
Un petit tour par la boutique avant de terminer cette visite et nous sommes ravis de la dégustation d'une crème de whisky : un pur délice !
Allons maintenant manger pour éponger tout cela...

1 commentaire:

Annie a dit…

Continue ! Tu nous fais voyager !!