vendredi 13 février 2015

La nuit au musée... des Confluences

Hier au soir, Maël, Frédéric et moi avons profité de l'ouverture nocturne du Musée des Confluences (ouverture jusqu'à 22h00) pour y faire notre première visite.
Le musée nous a certes coûté de l'argent, à nous autres rhodaniens, mais quel beau musée Lyon possède maintenant !
Il y avait beaucoup de monde, vacances scolaires obligent, mais nous avons tout de même pu profiter de toutes les collections.
Bien entendu, il nous faudra y retourner car nous n'avions pas pris notre appareil photo et celles prises avec mon téléphone portable sont parfois très limites.
En plus, il est impossible de tout voir correctement en une seule fois.
Voici tout de même en images ce que nous avons pu découvrir au Musée des Confluences.
Quatre salles abritent les collections permanentes :
- Origines, les récits du monde
- Espèces, la maille du vivant
- Sociétés, le théâtre des Hommes
- Éternités, visions de l'au-delà
Trois salles abritent quant à elles des expositions permanentes :
- Les Trésors d’Émile Guimet (jusqu'au 26 juillet 2015)
- Dans la chambre des merveilles (jusqu'au 26 juillet 2015)
- A la conquête du Pôle Sud (jusqu'au 28 juin 2015 organisée par l'American Museum of Natural History de New York City et le Royal BC Museum du Canada)

Émile Guimet dont le Musée a existé à Lyon, voit ses collections à nouveaux visibles par le public.
Nous avons vraiment accroché avec tout ce qu'il a ramené de ses différents voyages venant d'Asie et surtout du Japon.
 
Il y a également de nombreuses pièces venant d’Égypte.
Émile Guimet est également un grand industriel à l'origine de la création de Pechiney.
C'est lui qui crée le bleu Guimet, ce bleu outre-mer provenant du lapis-lazuli.
Quelle passionnante aventure nous est ensuite contée entre le norvégien Roald Amundsen et le britannique Robert Falcon Scott qui furent en concurrence pour atteindre le Pôle Sud en Antarctique.
Le norvégien remporta la victoire dans cette compétition hors du commun en décembre 1911 en plantant au pôle magnétique son drapeau, bien avant l'arrivée de l'expédition britannique.
Nous sommes plongés ici dans le récit de cette très difficile compétition par des reconstitutions réelles de la vie de ces explorateurs de l'extrême.
 J'adore particulièrement cette reproduction de la banquise de l'Antarctique : on s'y croirait.
On nous montre aussi la différence entre les deux groupes d'explorations dans leur vie quotidienne.
Ici par exemple la différence entre les habits britanniques à gauche et norvégien à droite.
Des photos d'époque viennent alimenter l'exposition.
Plus loin, nous pénétrons dans un formidable univers qui a ravi Maël par la découverte de centaines d'animaux empaillés de toutes sortes et de toutes espèces.
Quelle richesse !
Nous découvrons d'ailleurs parfois des squelettes d'animaux aujourd'hui malheureusement complètement disparus.

La pièce abritant la collection de la société des Hommes est plus confuse car tout y semble mélangé : de la cocotte-minute, en passant par le téléphone, le minitel,
les métiers à tisser,
les automobiles, les habits, les statues...
Il semblerait qu'on ait installé ici tout ce qu'on ne savait pas où mettre.
Il faudra y retourner pour tenter de trouver un fil conducteur.
Quelle merveille ensuite que le squelette de cet immense dinosaure.
ou de ces animaux préhistoriques.
 Il y a également celle impressionnante du mammouth.
Plus loin, on part dans l'espace où l'on peut toucher des morceaux de Lune ou de météorites.
La visite se prolonge par le bâtiment lui-même et du haut des deux terrasses l'on admire le point de vue.
Celle donnant sur le Rhône et le Pont Raymond Barre,
mais aussi sur le Rhône et au loin le Crayon et la Tour Incity en construction.
Sur l'autre terrasse près de la cafétéria; qui semble trop petite pour accueillir les centaines de visiteurs; on découvre le quartier de la Confluence et la Saône avec en premier plan l'immeuble de la chaîne européenne d'information, Euronews.
De cette terrasse, nous avons la possibilité de voir sous nos pieds le vide.
L'intérieur du bâtiment est ultra moderne et futuriste.
Nous avons tout de même noté quelques malfaçons sur les marches d'escalier dont le béton semble s'écailler.
A l'extérieur, en direction de la Confluence où bientôt ouvriront des jardins, nous nous promenons entre des bassins qui nous mènent à la nouvelle brasserie ouverte mardi dernier.
Nous avons passé de superbes heures à nous cultiver et nous imprégner de tout ce que nous avons vu.
Nous y retournerons, c'est sûr, car nous sommes sans doute passés à côté de beaucoup de choses et certainement pour admirer aussi les prochaines expositions temporaires.

1 commentaire:

plou a dit…

ce doit être beau et instructif