Nous traversons la Place Santa Ana, dont les bâtiments sont inondés de lumière, et croisons la statue du poète, peintre, pianiste, compositeur Federico Garcia Lorca.
L'homme porte dans ses mains une colombe de la Paix.
Il fut fusillé en 1936 et le dictateur Franco interdit ses œuvres jusqu'en 1953 et il faut attendre même, la mort de Franco en 1975, pour que les espagnols puissent parler librement de cet artiste qui déclara son homosexualité dans une Espagne nationaliste et religieuse.
Nous admirons les façades des immeubles de ce quartier, la Latina, où nous pénétrons.
Entre deux chalets de Noël, nous découvrons cette statue d'un balayeur venu d'un autre temps.
Soudain, la quiétude ambiante s'estompe laissant place au brouhaha d'El Rastro. C'est un immense marché à ciel ouvert. Nous sommes un peu déçus car nous nous attendions, comme notre guide nous l'indiquait à trouver ici le plus grand marché aux puces d'Europe. Peut-être est-ce parce que nous sommes le premier janvier, mais nous ne croisons que très peu de stands de brocanteurs et une pléiade de stands typiques d'un marché que nous qualifierons de fripes.
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