lundi 22 avril 2024

Pointe-à-Callière

Depuis la maison de mon cousins à Montréal, nous rejoignons le métro à la station Crémazie.
Le métro de Montréal est plutôt simple car il ne comporte que quatre lignes : l'orange, la bleue, la verte et la jaune.
Se retrouver sous terre après ces journées passées à la campagne en pleine nature fait un petit choc.
Nous sortons à la station Place d'Armes, face à la Basilique Notre-Dame-de-Montréal actuellement en restauration. 
C'est à cet endroit que le jour de notre arrivée sous la neige, le 23 mars, avait lieu la cérémonie nationale pour les funérailles de l'ancien Premier Ministre du Canada (1984-1993) Brian Mulroney (1939-2024).
 Mais ce n'est pas à Notre-Dame-de-Montréal que nous nous rendons cette fois mais dans l'un des musées que nous n'avons pas encore visité, Pointe-à-Callière. L'éperon de Pointe-à-Callière a été construit pour rappeler le clocher de l'ancien bâtiment qui se dressait là, la Royal Insurance Company de 1860 à 1950.
Le musée est entièrement dédié à l'Histoire et à l'archéologie de Montréal. Il a été ouvert en 1992 pour célébrer les 350 ans de Montréal et s'étend en sous-sol pour rejoindre l'ancienne douane et la Place Royale.
Pointe-à-Callière est le lieu de fondation de Montréal. Le nom provient quant à lui de Louis-Hector de Callière (1648-1703) Gouverneur de Montréal de 1684 à 1699 et Gouverneur de la Nouvelle-France de 1698 à 1703. C'est lui qui signera la Grande Paix de Montréal en 1701 mais nous allons y revenir.
Car avant les Français, il y a avait à l'endroit où nous nous trouvons un village, Hochelaga habitée par des Iroquoiens Nation située le long du fleuve Saint-Laurent.
Voici à quoi ressemblait le village
 à l'arrivée de Jacques Cartier (1491-1557) le 2 octobre 1535.
Les maisons des Iroquoiens ressemblaient à ça à l'intérieur.
Une grande partie du musée parle de la Grande Paix de Montréal signée le 4 août 1701 entre le Royaume de France et 39 Nations amérindiennes. Un long tableau lumineux immortalise cet événement.
On se promène ensuite dans le lit de la Petite Rivière qui coulait là, et où a été construit ensuite un réseau d'égoûts.
Le village d'Hochelaga ayant disparu au retour des Français après leur première visite, les colons ont alors édifié un fort, Fort Ville-Marie.
Sous des parois vitrées, un point rouge situe Pointe-à-Callière au travers du temps.
On commence en 1350 bien avant l'arrivée des Français, puis en 1701, 1736, 1802 et 1872. On voit comment Montréal a grandi.
Le musée possède un nombre impressionnant d'oeuvres dont ces luminaires, 
mais aussi cette vaisselle disposée d'une manière très artistique.
En cette année olympique, nous voyons la torche des J.O. d'été de Montréal en 1976.
Une vitrine rend hommage à tous ces immigrés venus enrichir la population montréalaise grâce à leur culture.
Si l'on connaissait bien le drapeau de la ville adopté en 1939,
celui-ci a évolué en 2017 en intégrant en son centre le pin blanc, symbole de paix pour les peuples autochtones pour évoquer la présence des Premières Nations à Montréal avant l'arrivée des européens.
Pour rappel, les autres symboles sont la croix-rouge qui rappelle le création de Ville-Marie cité Chrétienne, le fleur de lys pour les Français, la rose rouge de Lancastre pour les Anglais, le chardon pour les Ecossais et le trèfle pour les Irlandais.
La fleur de lys il en est question puisqu'une vitrine entière est dédiée au drapeau du Québec et ses fleurs de lys.
Depuis la terrasse, nous avons une belle vue sur le port, le Vieux-Montréal et le pont Jacques Cartier.
Si l'on regarde du côté moderne de la ville, là on ne reconnait plus Montréal. En 9 ans, la ville a totalement changé et l'on va s'en rendre compte peu à peu. avec des gratte-ciels qui semblent avoir poussé partout...


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