Pour ce Réveillon du Nouvel An, nous nous sommes rendus en centre-ville de Lyon encore illuminé par ses lumières de Noël
pour aller au spectacle dans le très beau Théâtre des Célestins inauguré en 1881.
Placés au deuxième balcon, nous nous trouvions proches de cet impressionnant lustre.
Monsieur K. a alors lancé son cabaret, La Barbichette.
Les habitués du théâtre ont semblé être surpris par ce spectacle étant donné la froideur de l'ambiance. Ils étaient sans doute étonnés d'autant d'impertinence et d'indiscipline. En effet, pas de coulisses ou plutôt si mais alors que dans un spectacle traditionnel elles sont cachées, là, elles étaient sur scène. Cela peut déstabiliser car les codes habituels des spectacles sont chahutés, chamboulés. La Barbichette est irrévérencieuse avec nos traditions et notre soit-disante norme. La Barbichette dérange les conservateurs mais fait bien car elle montre la différence et son acceptation.
D'ailleurs, l'un des artistes, L'Oiseau Joli chante Il jouait du piano debout (1980) de France Gall (1947-2018) à sa façon. Il met en lumière les paroles qui pour moi, résument bien cette soirée.
Ne dites pas que ce garçon était fou
Il ne vivait pas comme les autres, c'est tout
Et pour quelle raison étrange
Les gens qui n'sont pas comme nous, ça nous dérange
Nous avons quant à nous beaucoup apprécié cette soirée avec cette troupe haute en couleur qui nous a fait passer un bon moment. Les reprises des chansons étaient fabuleuses, drôles, émouvantes. Certaines étaient d'ailleurs inattendues,
L'enfant au tambour (1965) de Nana Mouskouri (1934),
Tata Yoyo (1980) d'Annie Cordy (1928-2020),
La Maritza (1968) de Sylvie Vartan (1944)...
Monsieur K. et sa troupe nous ont permis de terminer l'année 2024 et de débuter 2025 avec énergie.
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