samedi 17 février 2024

Avant que la verrue ne disparaisse

Quand une verrue apparait, on est bien embêté et dans un premier temps gêné. Puis comme pour beaucoup de choses, on s'habitue à sa présence et on s'y attache même car elle fait partie de vous. Mais quand elle disparait, on est bien content et on l'oublie bien vite.
Dimanche dernier, nous sommes passés par la verrue lyonnaise, la Gare de Perrache avant qu'elle ne disparaisse ou plutôt qu'elle ne soit rénovée.
La gare historique inaugurée le 10 novembre 1856, celle que personne ne voit depuis presque 50 ans, restera debout. C'est tout l'ensemble qui l'entoure, le Centre d'Echanges de Perrache qui commence à disparaitre. Inauguré le 25 juin 1976, voici la maquette avec l'A7 qui coupe la ville.
Nous prenons les dernières photos de ce témoignage des années 70 où la voiture était malheureusement reine dans la ville. Si l'A7 est remplacée par la M7 et nécessite encore quelques aménagements pour que les automobilistes réalisent que ce n'est plus une autoroute, le Centre d'Echanges va s'ouvrir, s'aérer et se couvrir de végétation tout en conservant sa forme.
Les couleurs orangées; tellement seventies; vont laisser place au ciel.
Côté Gare de Perrache d'origine, on va enfin la voir réapparaitre.
Et ce gros blockhaus de verre 
va s'ouvrir sur la Place Carnot pour permettre à nouveau une liaison avec le Cours Charlemagne. 
L'intérieur de ce cube de verre et les accès au métro, au tramway, aux bus, aux autocars, devraient donc eux aussi être totalement revus. 
Que va devenir l'immense araignée en réalité le lustre gigantesque du Centre d'Echange de Perrache ?
Voici à quoi il va ressembler prochainement.



1 commentaire:

plou a dit…

Après les Brotteaux , c'est le tour de Perrache , on en garde un bon souvenir !!