lundi 4 décembre 2023

Portofino

Portofino, c'est le Saint-Tropez italien, le village où viennent les grandes fortunes du monde entier et les autres. Il y a ici de grandes boutiques de luxe. 
A cette époque de l'année, c'est très tranquille. Les deux tempêtes ont fait quelques dégâts dans le port et les équipes de voirie municipale font un grand ménage.
Les maisons colorées sont sublimes et on comprend pourquoi les Anglais ont lancé le tourisme dans cette Baie de Portofino au début des années 1900. 
Nous connaissons ce village depuis que nous avons regardé une série britannique dont nous vous reparlerons, Hotel Portofino (2 saisons / 12 épisodes / depuis 2022 / BritBox).
Voici la Chiesa Divo Martino construite en 986. Celle qui se présente devant nous a été reconstruite au XIXe siècle.
Admirez l'imposante porte en bronze qui contraste avec ce discret médaillon de la Sainte-Vierge mais qui, je trouve, en impose tout autant !
En dehors du village et en prenant la direction de la péninsule, nous prenons de la hauteur jusqu'à atteindre la Chiesa di San Giorgio édifiée en 1154 et reconstruite après la Seconde Guerre Mondiale.
A l'arrière de l'église et au bord de la falaise, nous pénétrons dans le cimetière.
Du haut de la Via alla Penisola, nous avons une vue sur l'un des nombreux châteaux construit à Portofino. Il s'agit du Castello Brown. Depuis que les Romains ont édifié ici des fortifications et un castrum, il y a toujours eu un château à cet emplacement qui a été modifié au fil des siècles. Régulièrement attaqué et détruit il est à chaque fois reconstruit jusqu'à ce qu'il soit entièrement désarmé et devienne la propriété de la famille Brown en 1867. Aujourd'hui, il est ouvert aux visites en saison. Si vous êtes attentif, dans le plan du milieu de la photo ci-dessous, on voit une grande maison avec une tour. C'est là que sont tournés des scènes de la série dont nous parlions plus tôt.
Le chemin pour aller jusqu'au bout de la péninsule longe la mer
 et passe à travers de grandes propriétés très surveillées par des batteries de caméras.
Il Faro di Portofino se mérite car après nos six heures de marche, nous allongeons notre randonnée du jour.
Il a été mis en service en 1917.
Si habituellement en saison, un café est ouvert sur la terrasse devant le phare, face à la mer, hors saison tout est fermé.
Nous apprécions cependant l'endroit et surtout cette photographie qui montre la physionomie de la Péninsule de Portofino.
De retour au port, seuls deux cafés sont ouverts. Nous nous installons à table sur une terrasse et commandons un café et un coca. Des canards traversent devant les pigeons.
Comment ça vous ne voyez pas les pigeons ? Pourtant ils sont bien là, assis sur des fauteuils. Je parle en effet des deux clients devant nous et de nous même car lorsque je rentre payer l'addition, on m'annonce "undici". J'espère avoir mal compris mais non c'est bien le chiffre onze qu'on me lance. 5€ le café, 6€ le coca ! Partout ailleurs en Italie, nous avons payé 1€ le café. Portofino est certes un endroit très joli mais bien trop luxueux.
Nous reprenons le bus électrique pour Santa Margherita Ligure.
Là devant de hautes maisons colorées, il ya la statue de Christophe Colomb qui pointe la direction de l'Amérique. Ce statue, je l'ai vue à plusieurs endroits et j'ai une grande tendresse car elle me rappelle un souvenir de mon Pépé (le Papa de mon Papa) qui partaient en vacances à Barcelone en Espagne avec ma Mémé. Il m'avait alors raconté avoir vu cette statue de Christophe Colomb montrant la direction du Nouveau Monde. A Caracas au Venezuela où ils ont vécu, il y avait une statue similaire qui pointait la route du Vieux Monde. Ce récit m'avait alors beaucoup impressionné et je pense, intérieurement, que je m'étais juré de la voir. Ce fut chose faite à Barcelone et ailleurs en Europe où l'on trouve ces statues. A Caracas, ce ne sera malheureusement jamais possible puisque la statue été détruite par des partisans du régime actuel en 2004. Nous en avions vu lors de notre visite au Mexique
Tout proche de cette statue, un autre homme est honoré, Vittorio Emmanuelle II (1820-1878), Duc de Savoie (1849-1860), Roi de Sardaigne (1849-1861) puis Roi d'Italie (1861-1878).
Notre train nous attend, nous prenons la direction de la gare pour rentrer à Bogliasco.
Demain, une grande journée de randonnée nous attend...

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