Le Cirque de Mafate : de Marla au Col des Bœufs

Quand on ouvre les volets de notre chambre, le soleil illumine déjà bien le cirque.

Petit déjeuner pris, sacs bouclés, nous les remettons sur le dos et débutons notre dernière randonnée. Le ciel est bien dégagé.

On découvre l'Îlet de Marla baigné par la lumière.

Le chemin de randonnée passe devant la toute petite église équipée de son clocher à proximité.

Nous voilà partis pour quelques heures de marche accompagnés d'élèves d'une classe de Haute-Savoie venus ici en échange scolaire avec des Réunionnais. Ces derniers s'étaient rendus en Yaute pour faire du ski quelques semaines auparavant. 

Loin et haut face à Frédéric, c'est le Piton des Neiges qui culmine à 3 070m. Sans doute une future ascension à prévoir.

Un champ nous laisse découvrir une multitude de toiles d'araignées mises en valeur par l'humidité de la nuit.

Si nous ne connaissions pas les chouchous, nous avions encore moins l'idée de comment pousse ce fruit jusqu'au moment où en regardant attentivement la nature qui nous entoure, nous en voyons au-dessus de nos têtes.

La chaleur est bien présente, l'humidité aussi. Pour éviter tous problèmes de moustiques, nous nous sommes badigeonnés cette fois encore d'anti-moustique. Nous n'aurons d'ailleurs aucun problème. Il aura fallu attendre notre retour en Métropole pour être piqués !

La marche nous mène de sommets en sommets.

A deux reprises, nous devons traverser la Rivière aux Galets mais cette fois, sans enlever nos chaussures. Cela nécessite toutefois une grande concentration et beaucoup d'équilibre pour éviter toute chute. Je me souviens encore de celle de l'été dernier.

Marla semble être bien loin de nous,

tandis que nous poursuivons notre route en étant incapable, de loin, de savoir où notre chemin passe dans cette épaisse végétation.

Nous atteignons la Plaine des Tamarins où des troupeaux de bovins sont redevenus sauvages.

Le Tamarinier des Hauts est ce drôle d'arbre de la famille des accacias.

Cet arbre a créé ici une véritable forêt.

L'ascension se fait de plus en plus difficilement mais nous nous rapprochons inexorablement de notre point d'arrivée. On reconnait très vite le Col des Bœufs car on y retrouve, comme il y a quatre jours, le même brouillard.

Ce premier trek dans le Cirque de Mafate reste un très bon souvenir et sans doute le prélude à d'autres à venir.

La descente en voiture va nous permettre de faire un peu de tourisme...