samedi 3 décembre 2022

El Parque Nacional Vicente Perez Rosales

Les chutes du Rio Petrohué sont notre prochaine halte où les genêts fleurissent en nombre. Si la rivière de 36km semble être calme, 
à quelques mètres, il y a bien du remous. 
Ce ne sont certes pas les Chutes du Niagara car la hauteur maximale ne dépasse pas les 2 mètres mais ces rapides restent impressionnants.
Plus haut, la route s'arrête nette au village de Petrohué et pour aller plus loin nous prenons un bateau qui va naviguer sur un lac, el Lago Todos Los Santos. Il a été découvert en 1670 puis re découvert en 1849 où on le baptisa Lago Esmeralda. Il porte donc les deux noms mais est plus connu sous le premier. Le Nord de la Patagonie est semblable au Sud côté météo car durant notre croisière, le temps va changer plusieurs fois nous donnant l'impression de passer d'une saison à l'autre en quelques minutes.
Nous laissons derrière nous le Volcan Osorno, une nouvelle fois pris dans les nuages mais qui apparait cependant timidement.
Notre traversée du lac d'Ouest en Est nous permet d'admirer un autre volcan, el Puntiagudo (2 493m) qui est enveloppé par les nuages.
Les volcans enneigés laissent place à des montagnes verdoyantes parfois inondées partiellement de soleil.
Les forêts semblent être denses même si on voit des maisons à plusieurs endroits. Elles ne sont accessibles que par bateau car il n'y a aucune route pour les atteindre. Ces paysages nous font penser à ceux que nous avons pu admirer en Malaisie, la chaleur humide en moins.
Notre Capitaine décide de nous approcher de cette belle cascade que vous voyez à droite de la photo qui suit.
C'est la Cascada de Todos Los Santos. Le pilote est champion dans la conduite de son navire car nous nous en approchons à quelques mètres.
Peulla est le village où nous accostons et où viennent en vacances depuis les années 1890 les touristes locaux.
Il ne reste qu'une vingtaine d'habitants sur les 120 recensés, sans compter le personnel de l'hôtel. A l'école, il n'y a actuellement que trois enfants que nous verrons jouer dans la cour.
Après avoir touché terre, nous marchons dans une plaine marécageuse,
Du fait du mauvais temps, nous ne verrons malheureusement pas le Volcan Tronador qui nous surplombe.
Voici les premières maisons du village
ainsi que le premier hôtel construit ici et actuellement en pleine rénovation. Un second plus récent a été bâti là.
Il y a une place parfaitement entretenue
et les alentours sont arborés par un petit parc paysagé.
Nous pensions faire une belle randonnée mais nous sommes déçus car soit les parcours sont trop longs pour le temps que nous restons ici, soit ils sont très courts et nous les exécutons rapidement.
Cet itinéraire nous fait traverser un torrent,
pour nous proposer la découverte d'une autre chute d'eau, El Velo de la Novia (le Voile de la Mariée). Nous n'avons malheureusement pas assez de recul pour faire une belle photo.
L'autre marche, un peu plus longue, nous permet de voir de jolis arbres
et surtout l'étonnante nalca avec ses feuilles gigantesques. La plante est comestible et est utilisée un peu comme notre rhubarbe ici.
Ce chemin nous mène au cimetière. Il n'est pas très grand, beaucoup de tombes sont en mauvais état, mais il semble que des proches des défunts viennent toujours s'y recueillir .

Nous sommes étonnés de voir cette rose dans une bouteille en plastique flottant dans un liquide qui semble la conserver.
Si aucune route ne vient de Petrohué, il y en a cependant une, la Ruta CH-225. Elle part directement... en Argentine comme l'indique ce poteau : à gauche le Chili avec la ville de Puerto Montt, à droite l'Argentine avec la ville de Bariloche.
Et pour preuve, nous tombons nez-à-nez avec un poste de la douane chilienne.
Nous prenons la direction du pays voisin sans jamais l'atteindre car en réalité la frontière est à 26km de là. 26 kilomètres de routes non goudronnées.
Nous n'irons pas en Argentine pour cette fois car l'heure tourne et il est bientôt temps de remonter dans notre bateau. Le port se trouve tout au fond, au pied des montagnes.
Une habitante profite de la venue des touristes pour vendre ses biscuits fabriqués par ses soins. Nous lui prenons un petit paquet.
La traversée pour le retour sera ponctuée de nouvelles photos mais la météo s'étant nettement refroidie et la pluie faisant son apparition, nous resterons à l'intérieur.
Tandis que nous approchons de Petrohué, un arc-en-ciel illumine le paysage.
C'est au tour du Volcan Osorno de vouloir cesser d'être timide et de se montrer un peu plus que nous n'avions pu le voir lors de notre départ.

1 commentaire:

plou a dit…

De bien belles images