jeudi 25 août 2022

Le Mont Thabor

Depuis que nous sommes arrivés à Valmeinier, nous avions en tête de monter tout en haut du Mont Thabor. Après toutes les randonnées de ces derniers jours, nous avons l'entrainement et nous nous élançons au petit matin en direction du géant local.
Une petite fraîcheur règne encore à cette heure ce qui permet aux animaux sauvages de sortir pour notre plus grand plaisir. Si les marmottes sont toujours les stars, 
une biche fait également son apparition. 
Nous commençons a bien connaître ces sentiers où nous nous sommes rendus à plusieurs reprises 
et laissons derrière nous la Vallée de la Neuvache.
Le Mont Thabor et son pic commencent à nous apparaître.
A la Pierre du Déjeûner, nous débutons un sentier encore inconnu.
Les pierriers se succèdent
mais peu à peu, pas après pas, nous nous rapprochons du Mont Thabor. Nous sommes maintenant à son pied, 
Nous avons cette impression d'être seuls au monde car nous voyons très peu de randonneurs.
La pente s'accentue, on ne cesse de prendre de l'altitude. Si les températures s'étaient un temps réchauffées, elles ne cessent de baisser si bien que nous remettons nos vestes.
Le chemin est encore long mais extrêmement motivés, nous avançons et franchissons les obstacles.
Voici le Plan Borel (2 727m) où ces sacs en plastique attachés à un bâton donnent une impression de tissus himalayens. 
Nous nous élevons au-dessus des lacs
et poursuivons notre ascension.

Dans un ravin, on découvre un névé qui tente malgré lui de résister à la chaleur de cet été caniculaire. 
Encore un effort et l'on sort des derniers pierriers.
Au Col de la Chapelle (2 943m) nous soufflons et mangeons des barres énergétiques. 
Nous faisons face au Roc de Valmeinier (3 025m) et dominons la vallée. On devine le Lac Blanc.
A flanc de montagne, sur une piste étroite, on change complètement de paysage et l'on a soudain l'impression de ne plus nous trouver sur Terre.
Pas une montagne n'est semblable à sa voisine, aucune n'a la même couleur, la même physionomie. On ne cesse de s'émerveiller devant autant de diversité de paysages.
Nous entamons, tout excités, les derniers mètres. Derrière nous, c'est la Vallée Etroite qui mène tout droit en Italie.
Au-dessus de nous, la Chapelle du Mont Thabor semble veiller notre arrivée. Elle est en mauvais état et est protégée au mieux que l'on puisse le faire.
3 178 mètres ! 
Nous l'avons fait, nous sommes très heureux et très fiers de nous trouver aussi haut.
Les mots ne nous viennent pas face à cette immensité ou plutôt si, on réalise combien on est tout petits face à tous ces géants qui nous entourent. Les nuages présents dans le ciel, les jeux de lumière permettent de profiter du moment.
Nous mangeons le nez en l'air à ne plus savoir où regarder.


Au loin, les glaciers sont encore là mais pour combien de temps encore ?

Notre descente va être tout aussi sublime.
Sur les deniers kilomètres, nos corps bourrés d'adrénaline, nous accélérons le pas, bien décidés à ne pas nous faire doubler par un groupe de randonneurs qui nous talonnent depuis un moment. Avec notre allure, ils n'y parviendront pas et nous remportons là aussi notre deuxième challenge en arrivant bien avant eux au Refuge de Terre Rouge où nous penons du repos.
Victoire, nous voici de retour à notre chalet.
Nous l'avons fait, nous sommes montés au sommet du Thabor en une randonnée de 11h00.
Nous n'oublierons jamais cette journée où nous avons vu tant et tant de belles choses, où nous sommes arrivés tous les deux au bout de cette ascension. Nous n'avons qu'une envie, les poursuivre ici ou ailleurs...
Après ce nouveau coucher du soleil, nous ne tardons pas à sombrer dans les bras de Morphée.


1 commentaire:

plou a dit…

vacances bien remplies