mardi 19 novembre 2019

Un pays cosmopolite

Près de notre hôtel, nous voyons que Singapour a réglé le stationnement des vélos en libre-service en instaurant des zones de parking.
Singapour a poussé encore plus loin le partage de matériel pour la population en louant... des parapluies !
Étant donné qu'il pleut régulièrement dans ce pays tropical et au cas où vous ayez oublié d'emporter le votre, vous pouvez, grâce à une application sur votre smartphone louer un parapluie et le déposer à une autre "station" lorsqu'il ne pleut plus. Pas mal non ?
Aucune pluie aujourd'hui, seulement la chaleur humide à laquelle nous commençons à nous habituer. Non, je rigole, on ne s'habituera jamais vraiment à ces conditions climatiques mais on commence à savoir comment s'y adapter.
Nous allons voyager aujourd'hui dans cette grande ville en commençant tout d'abord par le quartier
indien de Little India.
Nous sommes un peu déçus car à quelques jours près nous aurions assisté à la grande fête de Deepavali (Divali) qui a eu lieu cette année le 27 octobre. Cette fête commémore le retour de Rama dans la ville indienne de Ayodhya. On l'appelle la Fête des Lumières.
Nous nous consolons avec les décorations qui égaient encore les rues de Little India.
Nous pénétrons dans la cour du Temple, attention le nom est très difficile à lire, Sri Veeramakaliamman.
Il est dédié à la Déesse Kali.
Avant d'y entrer, nous déposons nos chaussures et chaussettes dans la cour.
Nous voici dans la pièce principale où l'on respire des odeurs d'encens.
Le temple est richement décoré et grouille de croyants et de touristes.
Les indiennes venues ici prier sont habillées toute en couleur et il n'est pas rare de croiser ce genre de femmes dans les rues de Singapour.
Ces colliers de fleurs sont vendus pour les déposer autour des statues présentes dans le temple et sont confectionnés en direct par des hommes.

Christine nous avait conseillé d'aller chez Mustapha, un immense centre commercial qui vend de tout 24/24 heures. C'est là que nous essayons de nous renseigner pour l'achat d'une carte SIM mais les employés sont incapables de savoir si elle est également valable en Malaisie. Tout gentiment, ils nous disent avec un très large sourire et en dodelinant de la tête qui veut dire ni oui ni non qu'ils ne peuvent pas nous aider. Il faut savoir que les indiens bougent beaucoup la tête pour dire oui, non ou peut-être mais que cela ne correspond pas à nos attitudes à nous. Un non français peut-être un oui indien !
Voici une vidéo bien faite à propos de ce sujet.
Nous nous rendons ensuite à un immense marché alimentaire à Tekka Centre qui propose un nombre incroyable de fruits, de légumes, de viandes, de poissons, d'épices et de tout un tas de choses non identifiables. Les odeurs se mélangent, parfois parfaitement bien, parfois nettement moins !
Après la culture indienne, nous voici à Chinatown et le surprenant temple Thian Hock Keng dédié à la Déesse Mazu.
 
Comme tous les temples bouddhistes, celui-ci est gardé par les lions.
 
Nous aimons beaucoup les sculptures sur les toits du temple.
 
Une ruelle plus loin nous fait traverser un parc où les buildings semblent disparaitre avec la nature.
Cette fresque où apparait le détective japonais Conan, nous met en appétit.
Arrivés Ann Siang Hill,
nous testons des plats locaux à Belimbing Superstar.
Tout est excellent même si certains d'entre eux sont épicés. Heureusement le riz blanc est là pour apaiser le feu dans nos bouches.
La Toussaint avait lieu la veille et pour la fêter, nous trinquons notre repas au thé... de chrysanthème.
Alors autant vous dire que froid ou chaud, cette boisson n'est vraiment pas à notre goût.
Soyons fous, tentons deux desserts. L'un, à gauche fait penser à du riz au lait. C'est un dessert indonésien (l'Indonésie est à peine à une heure de bateau de Singapour) le pulot hitam. C'est une bouille de riz noir mélangé à du lait de coco, du sucre de palme ou de canne. C'est en tout cas délicieux.
Le coconut jelly (à droite) est un jelly (gelée anglaise) aromatisé à la noix de coco.
 Buddha Tooth Relic Temple est un temple très haut et très imposant.
Il est gardé par des hommes musclés qui font peur.
Oups, désolé, nous nous sommes trompés de photo.
Voici celle de cet homme musclé que l'on n'aimerait pas croiser en vrai.
A l'intérieur, où est conservée une dent de Bouddha, tout semble être fait d'or.
Les croyants achètent de petites statuettes qui sont entreposés contre les murs.
Nous nous promenons dans ce gigantesque Chinatown qui semble être de plus en plus grand au fil de notre marche.
Certaines rues sont couvertes pour protéger de la chaleur (présence de ventilateurs) et de la pluie.
Les façades des maisons sont une nouvelle fois très colorées.
Des artistes ont eu l'autorisation d'exprimer leur art car peindre des fresques sur les murs sans autorisation est totalement interdit.
 
Jinrikisha Station est un vieux monument d'où partaient et venaient les pousse-pousses.
Mais un bâtiment attire nos yeux. Il s'agit du Oasia Hotel Downtown que nous avons vu dans un reportage il y a quelques années qui nous expliquait la présence de jardins et de plantes sur tout son ensemble.
Quelques métros plus loin et après avoir longé un canal où nagent d'énormes varans,
nous arrivons à Marina Barrage 
et rencontrons ses deux petites mascottes.
Une maquette de barrage nous explique comment Singapour est protégée à la fois des inondations des rivières et de la pluie mais également de la montée du niveau de la mer surtout lors de tempêtes.
C'est depuis cet endroit, très prisé par les familles pour faire voler des cerfs-volants
que nous avons l'une des meilleures vues sur la skyline de Singapour.
La chaleur étant tellement étouffante, nous devons nous arrêter pour boire un thé frais.
Nous passons les verres glacés sur nos têtes pour les rafraîchir car nous nous sommes transformés en véritables cocottes-minutes.
La chaleur de nos corps étant redescendue, nous continuons notre visite.
Nous voici revenus, de jour cette fois-ci, dans les Jardins de la Baie.
Dans ces bâtiments se trouvent des fleurs et des forêts.
Voici les arbres que nous avions vu le soir de notre arrivée en pleine lumière naturelle.
C'est tout de même un endroit exceptionnel !
Une partie du parc est fermée car des ouvriers sont en train de mettre en place le Village de Noël que nous aurions adoré voir.
Nous sommes étonnés de voir flotter un bébé géant au-dessus d'une pelouse.
Pendant qu'il fait encore jour rendons-nous à Marina Bay Sands d'encore plus près.
Pour cela il faut traverser sur un pont qui enjambe un immense boulevard urbain. A droite se trouve la grande roue de Singapour.
Nous voici sous l'arche de Marina Bay Sands.
Pour aller de l'autre côté, il faut emprunter une passerelle qui passe à l'intérieur de l'immeuble. En bas, c'est le hall de l'hôtel et sur les différents niveaux les couloirs qui mènent aux chambres.
Après cette longue journée de marche (21km !), nous rentrons à notre hôtel pour prendre un repos bien mérité. Épuisés par la marche, nous nous trainons au coin de la rue pour manger des brochettes sur un petit barbecue. Notre barbecue est là juste pour faire joli car il n'est alimenté que par deux petites bougies chauffe-plat. Nos brochettes nous sont apportées grillées au fur et à mesure.
De gauche à droite : des haricots, des saucisses, du mouton, du poulet et des pommes de terre.
Le repas fut excellent.
Nous avons même repris quelques forces pour explorer notre quartier.
Ici une très grande caserne de pompiers. Singapour est d'ailleurs l'une des seules grandes villes que nous avons visité où nous n'avons presque jamais entendu aucune sirène que ce soit de police, d'ambulances ou de pompiers.
La photo suivante n'est pas celle d'une soucoupe volante qui se serait posée là mais celle du toit du National Stadium.
Les bouddhistes côtoient
 les musulmans.
Nous terminons cette journée par la photographie de cet immeuble très coloré.
Il est grand temps pour nous d'aller nous coucher car demain nous quittons (temporairement) Singapour pour nous rendre en Malaisie.

2 commentaires:

plou a dit…

visite interresante

Annie a dit…

Chouette vacances! beau pays