Nous quittons notre hôtel en ce vendredi matin avec le soleil et nous prenons la route direction la Côte-d'Or pour aller visiter deux villes : Meursault et Beaune.
Nous nous rendons principalement à Meursault pour voir les lieux du tournage de La grande vadrouille.
C'est en effet dans la Mairie de Meursault que les scènes tournées dans la Kommandantur se tiennent.
Rien ne semble avoir changé si ce n'est la grille qui a été déplacée un peu plus loin, pour laisser de nos jours une belle place avec vue sur ce très joli bâtiment.
C'est dans cette partie du film que les pilotes britanniques vont mettre le feu au vin dans le cellier de la Kommandantur pour faire échapper Augustin Bouvet (Bourvil) et Stanislas Lefort (Louis de Funès) soumis à un interrogatoire mémorable mené par le Major Achbach.
Le véhicule des pompiers que vous voyez sur la photo ci-dessous se trouve dans un box vitré près de la Mairie mais à cause des reflets, je n'ai pas réussi à prendre une belle photo.
Dans une petite boutique toute proche, un magazine jauni montre des photos des scènes qui se sont tournées là tandis qu'une paire de pantoufles à l'effigie des deux héros de ce film trône fièrement dans la vitrine avec l’indication qu'elles ne sont pas à vendre et c'est bien dommage !
La ville de 1 442 habitants semble être très plaisante et nous croisons de nombreux vacanciers venus passer des vacances en Bourgogne.
A quelques kilomètres de là, se trouve la ville de Beaune et ses 21 644 habitants.
Le monument le plus célèbre sont bien entendu les Hospices de Beaune ou Hôtel-Dieu de Beaune.
Ils sont situés derrière la halle au marché.
Tandis que la toiture sur la rue est en ardoise,
les toits à l'intérieur sont des tuiles vernissées de toute beauté.
C'est également là que se tient une scène du film La grande vadrouille lorsque les parachutistes britanniques y ont trouvé refuge aidés par une sœur des hospices. La scène principale a lieu dans cette chambre commune où étaient soignés les malades.
Construit de 1443 à 1457 par le Chancelier des Ducs de Bourgogne, Nicolas Rolin et par son épouse Guigone de Salins, ce bâtiment sera un lieu entièrement dédié aux soins pour les pauvres. L'établissement sera tenu par l'ordre des Sœurs Hospitalières de Beaune. L'hôpital restera actif jusqu'à la fin des années 60 et sera entièrement financé par les ventes des vins des Hospices de Beaune qui peuvent atteindre des records en matière de prix !
Les rangées de lits se trouvent dans la salle des "pôvres".
Les décors des poutres nous font penser à des décors vus dans les pays scandinaves.
La salle Sainte-Anne ne permet d'accueillir que quatre "pôvres".
Voici une maquette de ce que fut l'hospice mais aujourd'hui certains de ces bâtiments ont disparu.
Nous entrons maintenant dans les cuisines. La sœur en premier plan semble être tout en rondeur et très souriante.
Voici la salle des apothicaires avec tous ses remèdes dont certains semblent être complètement oubliés alors que d'autres non.
La chaleur est suffocante à l'extérieur.
Nous passons devant la Basilique Notre-Dame-de-Beaune construite au XIIe siècle.
Nous déjeunons au Bistrot Bourguignon 8 rue Monge. C'est très bon, le personnel est très agréable et la décoration est très fournie. Je ne pense pas que nous ayons eu le temps de voir tous les objets décorant le restaurant le temps de notre repas. Les toilettes valent également le coup car on peut s'y perdre pour s'y rendre !
Nos vacances en Bourgogne se terminent déjà, nous laissant un très bon souvenir et réalisant que nous avons pu passer de très belles vacances à deux heures de chez nous.
Et déjà les prochaines arrivent...
1 commentaire:
tu ne nous parles pas des bons crus des hospices de Beaune !!
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