mercredi 14 août 2019

Canoë sur la Cure

La météo est redevenue chaude et ensoleillée et ça tombe plutôt bien puisque nous partons pratiquer du canoë sur la rivière la Cure longue de 112 kilomètres et traversant 30 communes en Saône-et-Loire, dans la Nièvre et dans l'Yonne. ( Anost, Planchez, Gien-sur-Cure, Moux-en-Morvan, Montsauche-les-Settons, Gouloux, Saint-Brisson, Dun-les-Places, Quarré-les-Tombes, Marigny-l’Église, Saint-Germain-des-Champs, Chastellux-sur-Cure, Saint-André-en-Morvan, Domecy-sur-Cure, Pierre-Perthuis, Foissy-les-Vezelay, Saint-Père, Asquins, Montillot, Givry, Blannay, Sermizelles, Voutenay-sur-Cure, Saint-Moré, Arcy-sur-Cure, Bessy-sur-Cure, Vermenton et Deux-Rivières (nouvelle commune regroupant Accolay et Cravant).
Dans la liste ci-dessus les noms des communes en gras sont celles que nous avons traversées lors de notre descente en canoë.
A la base de loisirs, les animateurs nous fournissent nos embarcations, nos pagaies et nos gilets de sauvetage. Ils nous donnent également quelques explications sur les rares passages difficiles de la descente.
En deux camions, un petit groupe d'une vingtaine de personnes est emmené sur le lieu de départ.
Nous descendons les canoës à la rivière et partons tous, chacun à nos rythmes.
Nous avons déjà eu la chance de pouvoir pratiquer le canoë à plusieurs reprises, les mouvements semblent donc revenir assez facilement.
Près de Saint-Père, sur les hauteurs, nous pouvons voir la Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay.


Là, à l'avant du canoë, c'est moi. La photo est prise lorsque nous arrivons vers les deux ponts à Pierre-Perthuis.
Nous passons sous celui qui a servi de décor à une scène de La grande vadrouille.
Nous accostons au pied de la Roche Percée que nous voyons cette fois par le bas.
Pendant que Frédéric se charge de faire des photos, vous me voyez en train d'approcher le canoë de la rive pour qu'il ne s'en aille pas sans nous.
A mesure que nous descendons sur la Cure, nous dépassons d'autres canoéistes et parfois d'autres nous doublent.
Cette fois, c'est Frédéric qui est à l'avant.
La Cure entre ici dans une ville un peu plus importante qu'un haut mur protège des éventuelles crues.
Ici, grâce aux indications des moniteurs, nous prenons la bonne direction pour ne pas tomber pris au piège dans cet ancien moulin.
Même s'il semble y avoir de l'eau, nous restons vigilants tout du long car le fond n'est souvent pas très loin et à plusieurs reprises nous raclons les galets. Par deux fois nous sommes également forcés de sauter dans l'eau pour tirer le canoë faute de fond suffisant.
Sur la fin du parcours, nous rattrapons un couple de néerlandais qui a fait le voyage avec nous, nous arriverons même à les dépasser.
Mes chaussures à doigts de pieds achetées lors d'un voyage aux États-Unis m'ont été une nouvelle fois très utiles pour plonger dans l'eau sans souci.
Après un peu plus de cinq heures de sport, nous passons sous notre dernier pont.


Alors que nous avions compris que l'arrivée se faisait à droite sur un mur près d'une plage, nous suivons bêtement un autre canoë mais d'une autre base de loisirs qui nous mène à un endroit où les canoës peuvent accoster et où se trouve d'ailleurs un panneau indiquant leur arrivée. Les néerlandais nous ont suivi. Nous devons alors prévenir par téléphone la base de loisirs pour donner nos noms afin que des camions viennent nous récupérer. Je donne le mien et celui des néerlandais mais mon interlocuteur nous informe que nous sommes allés trop loin ! Alors que j'explique la situation, un autre couple de la même compagnie que la notre arrive à son tour. Nous leur indiquons qu'il va falloir remonter à contre courant. Nous laissons là le canoë bleu et à bord de nos trois canoës rouges nous remontons la Cure tout d'abord à pieds puis lorsque l'eau est trop profonde à bord en pagayant.
Nous arrivons au bon lieu de rendez-vous et retrouvons un autre couple de néerlandais. Nous attendons quelques minutes avant qu'un camion vienne nous chercher.
La journée a été parfaite, nous avons été en harmonie totale avec la nature mais nous commençons déjà à avoir quelques douleurs.
Une douche nous remet sur pieds et nous décidons d'aller boire une bière à la brasserie de Vézelay.
Malheureusement, Frédéric a du prendre un coup de chaud. Ne se sentant pas bien sur la terrasse où il fait très chaud et où des enfants crient très fort,  il préfère aller prendre le frais au bord de la rivière. Je me vois forcé de boire les deux bières commandées quasiment d'une traite pour aller le rejoindre. Comme il se sent un peu mieux, nous montons à Vézelay manger notre dernier repas du soir de ces vacances. Mais les deux bières plus le verre de vin que je bois en mangeant me montent à la tête et je me mets, comme à mon habitude, à prendre de mémorables fou rires.
Frédéric se remet peu à peu et malgré ce coup de chaud, nous faisons le bilan d'une très belle journée sportive.
Demain il est temps pour nous de quitter le Morvan...

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