Vigelandsanlegget

Samedi 22 décembre :

Tandis que Nath et Cricri vont faire voler le drone de ce dernier en dehors de la ville, nous partons de notre côté.
C'est la journée où nous allons le plus marcher puisque nous totaliserons 19,68km à pieds.
Nous voici de retour au marché de Noël dont les commerces commencent à ouvrir.
Nous passons de nouveau devant le Théâtre National où est jouée Cyrano.

Nous empruntons de nouveau Karl Johans Gate pour atteindre Det Kongelige Slott (Palais Royal) tout en haut sur la colline.

Le Roi Harald V habitant le Palais en hiver, celui-ci n'est pas visitable (le Palais, pas le Roi)
Nous ne pouvons donc nous promener que sur la Place du Palais qui semble avoir été transformée en station de ski.
Le Palais est construit de 1825 à 1849 sur la demande du Roi Charles III de Norvège - Charles XIV de Suède.

 

Toute la colline est sous la neige.

Nous plaignons le Garde Royal devant sa guitoune. Ayant fait le planton durant mon service militaire, je sais que le froid vous gagne très vite sans bouger.

Nous nous promenons ensuite dans le Parc Royal.

Ce coin de la ville est plus résidentiel et les immeubles colorés se succèdent.

 

 D'autres maisons moins hautes sont tout autant colorées.

Nous voici arrivés devant l'entrée de Frogner Park où est installé Vigelandsanlegget (l'installation de Vigeland).
Gustav Vigeland (1869-1943) est un sculpteur norvégien.
L'entrée est impressionnante, le reste du parc encore plus.

Le parc comporte 212 sculptures de l'artiste en bronze et en granit, toutes des statues de personnes nues de tous âges.
Il y a une grille d'entrée en hommage pour les femmes,

une pour les hommes.

Les statues de bronze sont disposées en majorité sur le pont qui traverse le petit lac.
Voici quelques unes de nos préférées :
celle de ces deux hommes qui semblent se jauger. A l'arrière plan, l'étendue blanche, c'est le lac. Je vous rappelle qu'il a fait -26°c une semaine avant notre venue.

Cet homme porte un enfant sur sa tête.

Celui-ci porte des enfants comme on porterait des sacs de pommes de terre.

Cette statue est très drôle mais on espère ne jamais voir cette scène dans la réalité.

Nous ressentons ici toute la tendresse entre cette jeune fille et sa maman.

Cet homme semble être victorieux.

Mais nos statues de bronze préférées ce sont sans nul doute celles de ces deux enfants qui semblent être tellement réels !

Nous traversons le pont

et continuons à marcher dans la neige en direction d'autres œuvres de Vigeland.

La fontaine en bronze est impressionnante par sa taille et par les nombreux détails qui la composent.

Nous nous approchons maintenant du monolithe d'une hauteur de 14 mètres.

Il est entouré par une multitude de statues en granit de Norvège.
Ces deux hommes semblent se faire la tête.

Cette petite fille ne veut pas faire entrer son frère dans ce câlin familial à moins que ce ne soit un secret entre filles.

Ces trois garçons semblent regarder quelque chose et l'on se sent obligé de regarder dans la direction observée !

Le sculpteur osait tout puisqu'il expose deux hommes qui s'embrassent tandis qu'ailleurs il y a des couples de femmes.

Ces deux jeunes hommes sont très séduisants.

 

Il y en a vraiment beaucoup et on prend beaucoup de temps à toutes les observer.
On peut s’en approcher, voir les toucher.

Au centre, se dresse donc le monolithe formé par 121 corps.

Le monolithe est suivie par un cadran solaire dont on se questionne sur son utilité dans ces longues nuits des hivers nordiques même si, comme par hasard, au loin, le soleil semble vouloir timidement apparaître.

Tout au fond de cette photo, on aperçoit le Holmenkollbakken. C'est un tremplin de saut à ski construit en 1892 ce qui en fait le plus ancien tremplin de saut à ski au monde. Nous n'aurons malheureusement pas le temps de nous y rendre.

Au fond du parc se trouve la dernière sculpture, la Roue de la Vie.
Tandis que nous nous y rendons, nous sommes survolés par un drone. Cricri nous espionnerait-il ? 
Non il est trop loin. Ce sont des touristes asiatiques qui le contrôlent. 
D'ailleurs, s'ils me lisent, peuvent-ils nous faire parvenir leurs images car nous sommes clairement dans le champ de leur caméra.

 Le ciel bleu apparaît comme par magie dans le cercle.

 Au retour toutefois, le ciel s'assombrit mais donne l'occasion de faire un très joli cliché.

Nous prenons un autobus pour nous rendre de l'autre côté de la capitale norvégienne, à l'opposé d'où nous nous trouvons actuellement à la découverte des Halles d'Oslo...