dimanche 7 janvier 2018

Le Centre Pompidou-Metz

Ce musée est le petit frère du Centre Pompidou de Paris.
Il a été inauguré à Metz dans le Quartier de l’Amphithéâtre le 12 mai 2010.
En ce samedi 30 décembre, nous y faisons notre première visite.
Nous vous avons déjà dit que nous aimions beaucoup l’architecture de ce musée conçue par  le japonais Shigeru Ban, le français Jean de Gastines et le britannique Philipp Gumuchdjian.
 
 
Le musée a la particularité de n'abriter aucune collection permanente mais seulement des expositions temporaires ce qui fait que l'on peut s'y rendre régulièrement et découvrir à chaque fois de nouvelles œuvres. 
L'exposition temporaire actuelle se tient jusqu'au 05 mars 2018 et a pour thème : une saison japonaise.
Et ça tombe très bien puisque nous aimons beaucoup le Japon comme vous le savez en lisant notre blog.
Trois expositions sont proposées :
- Japan-ness : architecture et urbanisme au Japon depuis 1945 (Grande Nef)
- Japanorama : nouveau regard sur la création contemporaine (niveau 2)
- Japanorama : nouveau regard sur la création contemporaine (niveau 3)

Nous débutons donc par l'exposition sur l'architecture où nous découvrons tous les projets jamais réalisés ou pour la plupart qui ont abouti.
Nous découvrons des plans de maisons typiques.
Ici, ce sont les plans et les maquettes du Yoyogi National Gymnasium construit pour les JO d'été de 1964 à Tokyo
que nous avions eu la chance de voir en vrai lors de notre voyage au Japon.
D'autres maquettes nous fascinent car au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale les villes du Japon doivent être entièrement reconstruites. Les architectes se lancent alors dans les projets les plus fous pour faire de leur pays un pays moderne où la population vivrait dans d'immenses centres urbains.
Regardez plutôt sur les maquettes les dimensions gigantisimes des immeubles que certains voulaient voir pousser dans les villes.
On n'est pas loin de la réalité et même si les buildings actuels sont gigantesques on est tout de même loin de ces visions.
Certaines maquettes par contre ont bien été réalisées tel cet immeuble qui ressemble à un livre ouvert.
L'exposition est agréable car la superficie de la salle est vaste comme on peut le voir ici en prenant de la hauteur.
La dernière partie de l'exposition mélange maquettes et photos de bâtiments étonnants mais réellement construits telle cette maison sans mur
ou ces habitations si particulières.
 Le minimalisme est à la mode comme le prouve cette maquette.
Un reproche cependant aux organisateurs de l'exposition temporaire, la suite des expos n'est pas correctement indiquée et nous avons failli repartir en ratant la suite et cela aurait été très dommage.
L'ascenseur vitré nous permet de regarder d'en haut la première œuvre d'art contemporain et d'accéder au 2ème étage.
Cette ascension nous permet de nous rapprocher de la structure en bois.
 
Voici celles que nous avons aimé.
Cette photo originale prise d'un homme dans son bain au milieu d'un terrain de sport.
Celle de Chim Pom intitulée Super Rat est étonnante car l'on retrouve le quartier Shibuya envahie par des rats géants aux couleurs de Pikachu star des Pokémon.
L'écran vidéo en haut à droite nous explique que les rats que nous avons devant nous sont des vrais empaillés et chassés par l'artiste dans les rues de Tokyo.
Après les mangeurs de déchets, un artiste s'est attaqué directement à un déchet, un sac en papier de chez Mc Donald's dans lequel,
grâce à un minutieux découpage, l'artiste peut faire apparaitre un arbre !

Kohei Nawa expose Force. De loin, on dirait des fils noirs suspendus depuis le plafond, mais de près l'on se rend compte que c'est un liquide visqueux (pétrole ? goudron ? huile ?) qui coule en créant ce magnifique rideau de fils noirs.
La preuve en vidéo.
Des artistes se sont également attaqués à la mode avec ces habits futuristes.
Le 3ème étage est encore plus beau et c'est à cet endroit que nous faisons les plus belles découvertes.
Le dôme de Genbaku à Hiroshima devenu Mémorial de la Paix est mélangé au Parthénon d'Athènes. Les deux monuments sont peints sur un paravent Aida Makoto.
Nous aimons Cosmos de Takashi Murakami dont les fleurs colorées sont mélangées aux émoticônes. Ce serait joli chez nous, mais les tableaux de l'artiste sont trop chères pour nous.
Comment ne pas tomber sous le charme des ces fleurs en papier créée par Haruka Kojin qui semblent flotter dans les airs avec à l'arrière plan une vue sur Metz et sur le ciel bleu qui semble s'être invité pour la journée.
 
Mais l’œuvre que nous apprécions le plus et que j'aimerai avoir chez nous et dans laquelle j'y passerai des heures à rêver c'est celle proposée par l'étonnante Yayoi Kuzama et ses cheveux rouges et sa vision colorée du monde.
Par groupe de deux, vous pénétrez à l'intérieur d'une toute petite pièce vitrée sur les quatre murs et au plafond. Au sol, il y a une fine couche d'eau.
Des petites guirlandes électriques viennent allumer la pièce.
Le tout combiné fait apparaître une infini de lumières reflétées dans les jeux de miroirs et dans l'eau.
Votre reflet apparaît également à l'infini mais semble se perdre au milieu de cette constellation.
Chapeau !
Après la vision, ce sont nos oreilles qui vont être charmées avec le groupe de musique pop électronique YMO Yellow Magic Orchestra fondé en 1978 et formé de trois membres : Haruomi Hosono, Yukihiro Takahashi et Ryuichi Sakamoto.
Ci-dessous, les trois musiciens sont dupliqués en figurines une multitude de fois.
Là, nous regardons une vidéo de l'un de leur concert 
tandis qu'ici, c'est la maquette du concert.


Nous terminons cette liste d’œuvre par celle de Tanaka Atsuko intitulée robe électrique.
Nous avons passé de superbes heures au Centre Pompidou-Metz et nous espérons que de telles œuvres de ces artistes japonais viendront un jour s'exposer au Musée des Confluences.
Il est temps pour nous de profiter du soleil qui a fait son apparition sur Metz...

2 commentaires:

plou a dit…

Made in Japan....

Annie a dit…

souvenirs de votre voyage au Japon !!