lundi 17 avril 2017

Le Mont Ministre

En ce lundi de Pâques, nous sommes allés randonner pour la première fois cette année.
L'an passé, nous avions recommencé ces balades en nature avec une randonnée très difficile, nous débutons donc cette année avec une plus facile.
Direction le Pilat et plus précisément la commune de Chuyer.
Nous stationnons devant la maison du charron construite aux XVIIème siècle par des bourgeois lyonnais pour en faire leur maison secondaire. Son fronton galbé était une particularité architecturale qui montrait la richesse des propriétaires.
Pour information, un charron était celui qui réparait les chars, chariots, charrettes, charrue, wagon, brouettes... bref tous les véhicules qui ont précédé les voitures à moteur. C'était l'ancêtre du mécanicien.
En zoomant devant la maison nous découvrons un distribpain. Plutôt que de trouver une boulangerie au village, un boulanger du coin dans venir ravitailler la machine en pain frais.
Mais il est temps de marcher et de partir à l'assaut du Mont Ministre.
Il fait beau encore aujourd'hui sur la France (message pour ma sœur et mon neveu : gna, gna, gna !) quoique un peu plus frais à cause du vent du Nord.
Déjà le village de Chuyer s'éloigne.
Nous empruntons la voie romaine et sommes une nouvelle fois ébahis par le génie romain : leurs routes sont encore praticables des siècles après leurs constructions !
Avant nous, dès 1614, ces voies romaines étaient très fréquentées car elles permettaient un commerce important dans la région : 700 à 800 mulets déambulaient ici chargés de vin de la Vallée du Rhône. Le Condrieu et le Côte-Rotie étaient déjà fortement appréciés et étaient recherchés par les aristocrates parisiens. Le vin était livré à Rive-de-Gier et en échange les mulets faisaient le trajet retour chargés de charbon.
Nuls mulets pour avancer, nos jambes nous suffisent.
Nous voici d'ailleurs arrivés au Col de Pavezin à 651 mètres d'altitude.
Un petit détour nous fait passer devant la Grotte aux Fées où la légende ne parle pas de fées mais de femmes qui vivaient là.
Le Mont Pilat nous surveille durant notre randonnée.
 Le Mont Ministre se rapproche et nous découvrons un site de décollage pour les parapentes.
De là, nous découvrons le Rhône et sa vallée.
Chacun apporte sa pierre au sommet du Mont Ministre qui culmine à 765 mètres et
où l'on nous annonce un beau panorama... sauf que les arbres ayant poussés, on ne voit plus grand chose. Heureusement que nous avons pu admirer le paysage depuis le site de parapentes et surtout depuis les pierres du Pied de Samson.
Une empreinte du géant Samson est visible dans une pierre.
Selon la légende; encore une; le géant Samson aurait posé un pied dans le Dauphiné, l'autre dans le Pilat où il aurait laissé son empreinte. Il se serait penché pour boire l'eau du Rhône.
Alors là, franchement, qui a pu croire cette légende ?!?!?
Pourquoi suis-je sceptique ?
L'empreinte laisse à penser que le géant chausserait du 50. Certes, ce serait un grand pied mais imaginez un géant écartant les jambes au-dessus du Rhône entre le Dauphiné et le Pilat qui sont séparés de plusieurs kilomètres, cela voudrait dire que le pauvre géant aurait des pieds minuscules par rapport à sa taille !!! Comment parviendrait-il à tenir debout ?
Non mais franchement, certaines légendes sont très abracadabrantesques !

Une réalité, c'est la nature qui nous entoure et qui est très belle.
Ici, un cerisier commence à être en fleurs.
Là, ce sont des orties qui fleurissent.
 Ici encore, des genres de marguerites.
Nous profitons de ce que nous offre la nature pour récolter des pissenlits pour Achille.
En parlant d'animaux, nous en croisons : des agneaux,
des vaches,
et même un poney.
Cette maison, un peu isolée, est très à notre goût et surtout à une vue exceptionnelle.
Nous voici de retour sur la voie romaine nous ramenant tranquillement à Chuyer.
Nous passons devant une grange qui semble être abandonnée mais dont le toit pourtant a entièrement été refait.
Elle va sans doute être transformée en habitation et nous imaginons déjà le potentiel d'ouverture qu'elle pourrait avoir pour offrir à ses propriétaires un superbe panorama sur la région.
De retour à la voiture, nous descendons sur Condrieu et le majestueux fleuve Rhône.
Une halte chez les parents de Frédéric nous confirme que les cloches ne nous ont pas oublié là-bas non plus.
Merci à elles.

1 commentaire:

plou a dit…

belle balade çà fait du bien ........