Décidément et malheureusement pour Frédéric, nous poursuivons dans notre atmosphère de vieux papiers puisque après nos propres archives que nous possédons chez nous, nous avons décidé de nous rendre aux Archives Départementales (Rhône) et Métropolitaines (Grand Lyon)
C'est sous un crachin enquiquinant que nous arrivons dans le quartier de la Part-Dieu où se situe depuis 2014 le nouveau bâtiment des Archives Départementales et Métropolitaines.
Il est l’œuvre d'un architecte lyonnais, Bruno Dumetier.
Il ressemble à un double cube doré.
Nous patientons dans le hall et nous en profitons pour voir l'exposition Territoires citoyens qui se tient ici du 16 septembre au 23 décembre.
Nous apprenons beaucoup de choses sur ce qui allait devenir le Département du Rhône et la Métropole de Lyon que nous connaissons actuellement.
Il faut remonter à 1173 pour que le Roi Philippe II Auguste (1180 - 1223) accepte de créer une limite entre le Lyonnais sous l'autorité de l’Église de Lyon et le Forez placé sous celle du Comte du Forez.
La commune de Lyon est quant à elle crée en 1320.
Le Roi François Ier (1515 - 1547) met en place dans son Royaume, des Généralités.
La Généralité de Lyon possède cinq élections : Lyon, Villefranche, Montbrison, Roanne et Saint-Étienne.
Il faut attendre 1790 pour voir la création des départements dont le nôtre qui prend alors le nom de Département de Rhône-et-Loire.
Mais en 1793, la commune de Lyon et le Département de Rhône-et-Loire s'opposent à la création de la Convention Nationale (1ère République de 1792 à 1795). Les troupes de la Convention cernent Lyon qui capitule après quelques mois de siège. Lyon est punie et prend alors le nom de Ville-Affranchie (jusqu'en 1794).
Le Département de Rhône-et-Loire est scindé en deux : le Rhône et la Loire.
Le Rhône gagnera des communes au fil des siècles avant d'en perdre en 2015, car le Département du Rhône se voit privé des communes qui composent le Grand Lyon qui prend quant à lui le nom de Métropole de Lyon.
Nous ne regrettons pas l'attente de notre guide car nous apprenons beaucoup de choses sur ce territoire.
Notre guide justement se présente à notre petit groupe et nous débutons, sous ses explications claires et détaillées, notre visite.
Les six étages de stockage sont impressionnants par leur surface et par la quantité de documents conservés dans des armoires métalliques et sous très haute surveillance pour éviter le grand risque pour un lieu de ce genre : l'incendie.
Nous apprenons que la climatisation ne peut être installée car elle pourrait, en cas de panne, abîmer les documents. Il y a donc un système de ventilation naturelle (toit et façade)
Nous découvrons l'un des immenses bureaux où sont répertoriés, classés, des documents versés par les administrations publiques, les Notaires, mais également par des entreprises privées, voir par des particuliers.
Un travail de titan !
Nous arrivons enfin sur une passerelle de verre sur laquelle nous dominons les salles de consultation où le public peut venir effectuer ses recherches
même si de nos jours, la majorité des recherches se font sur le site Internet : Archives Départementales et Métropolitaines.
Cette nouvelle édition des Journées Européennes du Patrimoine nous a une nouvelle fois permis de découvrir un lieu dont certaines zones sont habituellement fermées au public.
1 commentaire:
bonne occupation
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