mercredi 4 mars 2015

Ouuuufffffff !

C'est ce que je me suis dit ce matin après avoir échappé de peu à un grave accident de la route.
Voici les fait, ils peuvent paraître longs mais en réalité, tout se passe à une vitesse incroyable.
Comme tous les matins j'emprunte le Périphérique Nord.
J'écoute les nouvelles sur France Inter avec l'excellent Patrick Cohen et son équipe.
Tandis que je commence à sortir de l'avant-dernier tunnel, je vois, quelques mètres devant moi, les phares de freins de la voiture qui me précède s'allumer et ceux d'une voiture devant elle faire de même.
Étant encore loin, je ne fais que décélérer tranquillement avant de m'apercevoir, en une fraction de seconde, que les voitures viennent en fait de faire un arrêt complet sur la voie de droite !
Un coup d’œil au même moment dans mes rétroviseurs intérieur et extérieur m'indiquent que la voie de gauche est occupée par des véhicules me dépassant et qu'il me sera impossible d'emprunter ce chemin. Sur ma droite, c'est le mur du tunnel. Il ne me reste alors qu'une chose à faire, appuyer sur mes feux de détresse et freiner d'un coup en tenant bien mon volant et en priant que le camion et les voitures qui arrivent derrière moi aient les mêmes réflexes.
Fort heureusement, tout le monde réagit de la même manière.
Je vois alors la première voiture ayant pilé sur la chaussée effectuer tranquillement sa petite marche arrière... car l'automobiliste... avait raté sa sortie !
La voie de gauche rendue à nouveau disponible, nous l'avons alors tous dépassé et vous imaginez bien le concert de klaxon dont cet inconscient fut destinataire !
Pour rappel cher monsieur ou madame (je n'ai pas eu le temps de voir) sur l'autoroute, mais j'imagine également sur une voie rapide, lorsque vous ratez une sortie, il est interdit de faire demi-tour ou de reculer (article R421-6 du Code de la Route : "Les conducteurs ne doivent en aucun cas faire demi-tour sur une autoroute, même en traversant la bande centrale séparative des chaussées ou en empruntant une interruption de celle-ci. De même, ils ne doivent pas faire de marche arrière.
Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.
Tout conducteur coupable de l’une de ces infractions encourt également la peine complémentaire de suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle.
Ces contraventions donnent lieu de plein droit à la réduction de quatre points du permis de conduire.")
Et SURTOUT vous mettez la vie des autres automobilistes en danger !
Heureusement ce matin en tout cas, que tous les conducteurs impliqués malgré eux par ce danger public ont réagi, si ce n'est de la meilleure manière, de celle qui a permis d'éviter un drame.

1 commentaire:

plou a dit…

voilà qui est dit : çà défoule !!!