dimanche 12 octobre 2025

Nous déclarons Lumière 2025 le festival de cinéma de Lyon et de la Métropole de Lyon, ouvert !

 

Ca y est, la grande fête du cinéma est lancée pour cette 17édition du Festival Lumière.
Hier, nous avons assisté à la traditionnelle cérémonie d'ouverture à la Halle Tony Garnier.
Outre 5 000 spectateurs, de nombreux invités se sont installés dans la salle : Joachim Trier (1974), Valeria Golino (1965), Costa Gavras (1933), Kad Merad (1964), Elsa Zylberstein (1968), Thibault Leclercq (1989), Lisa Azuelos (1965), Marianna Brennand (?), Dominique Blanc (1956), Scott Cooper (1970), Shu Qi (1976), Jeremy Allen White (1991), Sabine Azéma (1949), Manu Payet (1975), Nadia Tereszkiewicz (1996), Franck Dubosc (1963), Bertrand Bonello (1968), Patrick Mille (1970), Gustave Kervern (1962), Chrisitan Carion (1963), Anne Le Ny (1962), Claude Mouriéras (1953), Laurent Gerra (1967), Christopher Thompson (1966), Philippe Morier-Genoud (1944),  Giulio Base (1964) et l'invité d'honneur de cette soirée, Sean Penn (1960).
Depuis quelques années, il y a moins de discours et ce n'est pas plus mal. Deux films ont résumé, de manière très émouvante les 130 ans du cinéma puis la présentation de cette 17édition. 
Tous les invités se sont réunis sur scène pour lancer la phrase d'ouverture avec une intervention entre Franck Dubosc et Kad Merad.
Nous déclarons Lumière 2025 le festival de cinéma de Lyon et de la Métropole de Lyon, ouvert !

 

Puis c'est au tour des spectateurs de le faire. 

Thierry Frémaux et Sean Penn ont ensuite brièvement présente le film d'ouverture sorti en 1975, One flew over the cuckoo's nest / Vol au-dessus d'un nid de coucou.
C'est un grand classique du cinéma, que nous n'avions pourtant encore jamais vu. L'erreur est réparée et elle méritait de l'être tant le film est intéressant. Il est réalisé par Miloš Forman (1932-2018) Prix Lumière 2010.
En 1963, R.P McMurphy est condamné à des travaux forcés pour agressions et viol sur une mineure de 15 ans. Pour éviter de travailler, il simule la folie et est transféré dans un asile. Le Directeur de l'établissement doute qu'il soit fou mais demande qu'il soit observé. Il arrive dans le service de l'Infirmière en Chef Miss Ratched dont les séances de thérapie collectives sont quotidiennes. McMurphy ne compte pas rentrer dans le rang et peu à peu, se lie d'amitié avec son groupe de fous. Il va alors lancer une tentative de rébellion car il réalise qu'il a moins de liberté qu'il ne pouvait en avoir en prison...
Ce film nous plonge dans un établissement psychiatrique américain du début des années 60. Si Mc Murphy interprété par Jack Nicholson (1937) vient ici dans l'idée d'échapper à la prison, il va vite réaliser que sa liberté est mise à mal surtout face à la tyrannique Miss Ratched jouée par Louise Fletcher (1934-2022) dont on ne peut qu'applaudir son jeu. Même si le film est tragique, il y a tout de même de bonnes scènes comiques surréalistes. J'ai beaucoup aimé la sortie en mer de ce groupe. La scène de fête à la fin du film est magnifique tout comme peut-être très triste la fin. 
La plupart des scènes se déroule dans l'asile d'aliénés mais parfois en extérieur. L'esthétique du film nous plonge dans un univers blanc où malades et soignants semblent parfois se confondre. On s'étonne de la tenue des surveillants avec leurs nœuds papillon.  
Les personnages secondaires qui jouent les fous sont également à mettre en avant et à saluer pour leurs interprétations : William Redfield (1927-1976), Brad Dourif (1950),Will Sampson (1933-1987), Danny DeVito (1944), Christopher Lloyd (1938), Sydney Lassick (1992-2003).
Miloš Forman ayant fuit la Tchécoslovaquie communiste, les experts affirment que l'hôpital psychiatrique représente en effet son pays natal sous le joug d'une dictature incarnée par l'Infirmière en Cheffe.


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