Le rater aurait été une grande erreur de notre part car nous avons passé là toute la matinée à contempler des trésors dans un bâtiment qui lui même est très intéressant car depuis sa réouverture en 2013, il mélange l’architecture ancienne de l’Évêché à celui très contemporaine d'un bâtiment moderne offrant de grandes terrasses et proposant des vues inédites sur Valence et sur le Rhône.
Arrivés peu de temps après l'ouverture, nous avons l'impression que le musée nous appartient entièrement même si peu à peu, au fil des heures, d'autres visiteurs font leur apparition.
Grâce à cette arrivée matinale, nous pouvons prendre le temps d'admirer toutes les œuvres exposées.
Dès l'entrée, nous sommes accueillis par cette sculpture contemporaine très colorée.
Nous aimons particulièrement la galerie de l'ancien cloître avec sa superbe voûte.
Le Musée de Valence abrite plusieurs domaines.
Le premier que nous rencontrons est l'archéologie avec une multitude de trésor provenant de l'époque romaine.
Certains objets sont conservés dans des salles historiques de l’Évêché
où les plafonds font apparaître de très belles poutres de bois,
tandis que d'autres sont exposés dans la partie contemporaine du musée où il est parfois difficile de se repérer, un étage semblait par exemple introuvable et il nous a fallu tourner un moment pour y accéder.
Il ne fallait surtout pas le rater car c'est à cet endroit que nous avons découvert ces très belles mosaïques.
Nous nous interrogeons à la vision de cette immenses jarre qui devait être très difficile à porter car elle nous dépasse en taille et en circonférence.
Nous commencions à établir des hypothèses sur leur utilisation mais le musée est tellement bien fait que la réponse à notre questionnement suit par cette petite maquette qui nous explique que ces jarres étaient en fait enterrés pour conserver toute sorte de liquide.
La pièce où se trouvent les mosaïques est ouverte sur la Cathédrale Saint-Apollinaire au premier plan, et sur le Rhône au second.
Je trouve que le visage de ce bambin ressemble aux poupées baigneurs que l'on offre aux enfants.
La technologie est très présente au Musée de Valence et nous sommes devenus fans de ces bureaux tactiles qui nous proposent des documents à lire, des photos, des vidéos, des musiques...
Nous voulons le même à la maison !
Certes nous apprécions cette technologie à notre disposition mais nous sommes également fans de ces petites reconstitutions visibles dans les murs.
Ici, la reconstitution de la vie dans la région durant la Préhistoire.
Car le Musée de Valence possède également une section préhistorique forte intéressante.
Quelle belle maquette que celle-ci montrant un site funéraire.
Quant à ce poignard,
il n'a pas loin de... 3 000 ans !
Arrivés au dernier étage, nous nous trouvons au belvédère en verre du musée.
Habituellement il est ouvert sur de grandes terrasses de toits mais la pluie ne cessant de tomber, les portes sont fermées pour la sécurité des visiteurs.
Dommage.
Nous profitons tout de même de la vue derrière les larges baies vitrées et faisons la comparaison avec les photos prises au début des années 1900.
Le belvédère sur le côté donne également une vue inédite sur le Champs de Mars.
Nous pénétrons sur la plateforme de l'art contemporain où l’œuvre la plus amusante est sans doute ces deux petits bateaux de papier fabriqués avec des dollars.
Au fur et à mesure de notre visite nous voyons défiler sous nos yeux différents styles et d'époque de peintures.
Voici quelques clichés.
Nous sommes également en admiration devant les portes ou les plafonds richement décorés.
Le Musée de Valence abrite également une jolie collection d'animaux empaillés, certains inoffensifs, d'autres nettement plus dangereux.
Nous apprécions particulièrement l'idée de mélanger à travers cette collection, des peluches ou jouets.
Ici, le célèbre Marsupilami est venu rejoindre des singes qui semblent surpris de sa présence tout comme nous le sommes !
Le Musée de Valence accueille également, dans une autre aile, de l'autre côté de la cour,
une exposition temporaire sur le peintre d'origine drômoise, Bernard Cathelin, à l'occasion du 10ème anniversaire de sa mort.
Nous ne le connaissions absolument pas mais en ressortant de cette exposition, et après avoir vu un reportage sur lui, merci à la gardienne de nous avoir proposé de le regarder, nous sommes devenus fans de son style. Faute d'avoir gagné au loto pour acheter l'un de ses tableaux, nous nous contentons de trois reproductions... sous format carte postale.
Pour conclure, nous vous invitons à vous arrêter à Valence lorsque vous descendez vers ou remontez du Sud de la France pour visiter la ville mais aussi pour ne pas manquer de vous rendre au Musée de Valence !
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