lundi 27 octobre 2014

京都市 / Kyoto

 7(journée 7): 

10月10日(金曜日)
vendredi 10 octobre 

Nous quittons avec regret Takayama mais heureux de poursuivre notre découverte du Japon.
Nous avons quelques heures de route devant nous et Frédéric en profite pour prendre quelques photos de ce trajet.
Sur la première, vous pouvez relever un nouveau panneau de signalisation que nous ne cesserons de croiser par la suite : attention aux singes.
Malheureusement (ou heureusement) nous n'en verrons pas un seul !
Cette tour attire également notre regard. Pour les connaisseurs, elle ressemble aux Tripodes de la série du même nom dont nous vous avons parlé plusieurs fois sur notre blog.
Les paysages de plaine apparaissent à notre descente de montagnes.
Nous ne verrons aucun pré avec du bétail mais uniquement des rizières ou des champs cultivés.
Lors d'une pause sur l'une des nombreuses aires de repos sur les routes et autoroutes, Frédéric s'amuse à prendre en photo cette Subaru. Pour nous en France, cette marque est associée à de grosses voitures rapides mais nous n'imaginions pas qu'il existait de tout petits modèles !
 
Comme sur toutes les routes du monde, il y a des travaux.
La différence avec le reste du monde c'est qu'ici au Japon, un petit bonhomme de chantier nous salue pour nous présenter ses excuses pour la gène occasionnée.
Arrivés à Kyoto, nous nous arrêtons dans un fast-food à la japonaise mais ici, malgré les apparences, la nourriture est bien moins grasse que dans n'importe quel autre fast-food.
Notre première visite à Kyoto; ancienne capitale impériale de 794 à 1868, sera au temple bouddhiste Toji.
Nous voyons le temple de loin grâce à sa gigantesque pagode qui mesure 57 mètres de haut.
Imaginez-vous que cette pagode fut construite en 826 et détruite quatre fois par la foudre. Celle qui se dresse devant nous date de 1644 tout de même !
Au Printemps, les nombreux cerisiers en fleurs donnent un paysage féérique. Le paysage d'Automne qui débute n'est pas mal non plus.
Que de détails sur son toit.
A l'intérieur de ces immenses bâtiments sont protégées de gigantesques statues que nous ne sommes pas autorisés à prendre en photo.
Leur état de conservation est vraiment surprenant.
Admirez encore une fois les détails de ce toit orné de dragons.
Un peu partout, on peut voir de petits seaux rouges et nous imaginons qu'ils sont là pour éteindre un éventuel départ d'incendie car toutes les structures sont en bois.
Dans les bassins du jardin, les carpes koï semblent être habituées aux pèlerins et aux touristes et semblent sortir de l'eau pour nous réclamer à manger.
Tout respire ici le calme et la zénitude.
Assis au bord du plan d'eau, nous faisons néanmoins attention à ne pas nous faire piquer par des moustiques. En effet, un peu partout, des panneaux nous demandent d'être vigilants car des cas de dengue sont apparus véhiculés par les piqûres de ces insectes.
Nous retrouvons les statues arborant des chapeaux et des bavoirs de couleur rouge.
Nous prenons encore quelques idées pour notre future terrasse.
Il est l'heure de nous rendre à notre hébergement dans la famille Hennka.
Notre maison se trouve à la limite de la ville, en pleine nature et on ne se douterait pas que nous nous trouvons à deux pas d'une ville d'1 474 000 habitants !
Les ruelles sont très, très étroites et à double sens. Des poteaux électriques sont disposés une fois à gauche, une fois à droite, rendant la circulation très difficile. Nous avons eu plusieurs sueurs froides pour arriver là !
Nous sommes accueillis par la mère de nos hôtes qui ne parle que japonais.
Un message en anglais de sa fille, nous indique où se trouve la clef de notre maison particulière.
Malgré la barrière de la langue, et avec les quelques mots utiles que j'ai appris, je demande à la dame si ma voiture est bien garée. Elle me répond par l'affirmatif.
Nous prenons possession de notre logement composé au rez-de-chaussée d'une salle de bains, de toilettes (automatiques), d'une pièce à vivre. A l'étage se situe notre chambre avec nos matelas à même le sol.
Nous faisons connaissance d'un nouvel ami qui viendra nous rendre visite régulièrement même dans notre douche, une salamandre.
Il faut dire que nous nous trouvons en pleine campagne comme le prouve la photo du jardin de la propriété.
Les sons de la campagne sont identiques à ceux entendus dans les dessins animés dont le bruit des cigales.
Depuis la maison, nous avons une superbe vue sur Kyoto où nous nous rendons au coucher du soleil.
Nos hôtes n'étant pas arrivés, nous ne pourrons pas avoir de conseils pour ce premier soir.
Nous laissons notre voiture au parking et nous partons à pieds chercher un bus.
Nous n'avons pas de ticket. Je demande à une jeune fille, en anglais, où l'on peut acheter un ticket pour emprunter le bus, mais elle ne comprend pas et nous réalisons que les jeunes japonais sont aussi peu doués en anglais que les jeunes français.
Nous montons à bord du bus qui doit nous mener en centre-ville et regardons comment font les autres usagers. En fait, les gens paient à la descente près du chauffeur.
A notre descente, nous nous exécutons donc et tout fonctionne parfaitement.
Un petit mot sur le trajet en bus : le chauffeur est équipé d'un micro, lorsque les passagers montent (par l'arrière) ils lancent des grands bonjour / bonsoir / bienvenue. Il annonce toutes les stations et prévient lorsqu'il redémarre. A la descente de ses usagers, il dit merci et au revoir à chacun d'entre eux ! Nous vivons là des scènes surréalistes que nous ne voyons jamais en France, ni ailleurs !

Nous entamons alors une très longue visite à Shin-kyogoku, de très longues galeries commerciales où l'on trouve de tout, même des temples au milieu des commerces et restaurants !
Nous regardons la fabrication de ces gâteaux à travers la vitrine d'un magasin.
Certaines boutiques utilisent d'anciens wagons.
Nous avons une pensée pour les Spinoziens en passant devant ce mur d'escalade.
Ici, nous nous trouvons devant un glacier qui propose en vitrine la réplique des desserts que l'on peut choisir.
Nous visitons le vieux quartier traditionnel de Gion où des cars déversent les touristes occidentaux.
Les prix des restaurants sont d'ailleurs nettement plus élevés qu'ailleurs.
Nous ne nous ferons pas avoir par ces pièges à touristes et c'est au septième étage de l'immeuble Takashimaya que nous nous restaurons d'un merveilleux repas servi dans la pure tradition japonaise.
Nous flânons encore un peu dans les rues de la ville avant de prendre notre bus pour rentrer nous coucher au son des grillons et des cigales.

1 commentaire:

plou a dit…

fort bien on continu le voyage