La journée de lundi débute par une promenade en ville afin de nous rendre au bureau de poste et de déposer nos cartes postales.
Comme nous vous l'avons déjà dit, la ville est composée d'imposantes maisons, transformées pour certaines d'entre elles en B&B.
Elles ont chacune un style différent.
Certaines sont d'ailleurs en total reconstruction mais nous apprécions le fait qu'aucun immeuble moderne ne vienne gâcher le paysage.
Nous empruntons le trottoir d'une rue dont les balcons et les plate-bandes sont très fleuris : toutes les rues se ressemblent et on sent que les habitants aiment à embellir leur ville.
Même les magasins sont intégrés dans les maisons tel le cabinet de ce dentiste (qui donnerait presque envie d'y rentrer)
Notre promenade matinale nous mène en bord de plage.
Et là, nous ressentons l'appel de l'océan à venir nous baigner : "venez, venez, il fait si bon dans l'eau !"
Nous ne résistons pas et après une halte rapide à notre hôtel, nous partons pour une journée de plage.
Rien faire si ce n'est lire, se baigner, regarder les gens, les avions publicitaires et les dirigeables de l'US Army (publicité ou navire de guerre ?)...
Les vacances idéales !
Nos serviettes sont posées nous n'en bougerons pas de la journée si ce n'est pour aller nager, nous rincer aux douches (en nous brûlant les pieds dans le sable très chaud !) et Frédéric aura le courage d'aller chercher un pique-nique pour midi.
Nous sommes tout prêt du poste des sauveteurs habillés de leurs célèbres maillots de bains rouges.
Au départ de ces derniers (17h30, la nuit tombe vite), ils font évacuer tous les baigneurs car ils doivent quitter la plage sans que personne ne soit dans l'eau. Après leur départ, chacun fait ce qu'il veut mais ce n'est plus de leur responsabilité.
C'est vrai que c'est l'Atlantique et certaines vagues sont bien sympathiques.
Petite trouvaille bien rafraichissante : un spray de crème solaire.
Nul besoin d'en avoir plein les mains, il suffit de s'asperger et la crème solaire s'étale toute seule.
Et outre le fait que vos mains restent "propres", c'est également rafraîchissant MAIS, car il y a un mais, il est très difficile de savoir où nous en avons mis.
Du coup, vous pouvez, quelques heures plus tard, vous retrouvez, comme je l'ai été, avec une imitation de drapeau américain dans le dos : bandes blanches et rouges !
Il ne manquait plus que des étoiles de mer, et les vacanciers américains auraient pu chanter l'hymne national, la main sur le cœur.
En parlant des vacanciers américains, nous avons été séduits par leur ingéniosité.
Ils se déplacent, comme tous les vacanciers avec une multitude d'objets de plage (parasols, sièges, serviettes, jouets...) Plutôt que d'être chargés comme des ânes, ou de charger toute la famille, ils possèdent des sortes de petits caddies 4x4 qui leur permettent de transporter le tout en une seule fois et en le poussant très facilement depuis chez eux, à leur voiture le cas échéant, jusque sur la plage !
Autre détail surprenant : presque tous sont assis sur des chaises qui sont toutes équipées derrière le dossier de mini-glacières d'où ils sortent bières et boissons fraiches.
Ils sont comme à la maison sur leurs canapés !
Cette journée de plage terminée, nous prenons une douche à l'hôtel pour nous débarrasser du sel et du sable et pour surtout ne plus être poisseux.
Nous partons ensuite à la recherche d'un restaurant pour notre diner en terrasse.
Il sera pris à The Cubacan où nous dégusterons une paella et des crevettes (énormes !) à l'ail. Le tout est arrosé de délicieux cocktails.
Alors que la lune éclaire l'océan,
nous nous attardons sur un banc pour regarder un retraité manier avec une merveilleuse dextérité son cerf-volant.
C'est notre dernière nuit à Asbury Park.
Demain, nous changeons totalement de lieu puisque nous prenons la route de New York City, ultime étape de nos vacances.
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