mercredi 11 juillet 2012

Day 1 & 2 : hello Washington D.C.

Ici débute le récit de nos vacances aux Etats-Unis.
Nous avons choisi, comme nous l'avions fait pour notre voyage au Canada, de raconter une journée par billet.
Mais comme vous êtes vigilants, vous remarquerez que nous commençons mal puisque nous allons vous parler de nos deux premières journées.
La première étant très courte, nous avons préféré la lier à la deuxième.

Vendredi 22 juin :

Partis de Lyon nous faisons une escale à Londres, où les chaussures de Frédéric font sonner le portique de sécurité (ça m'aurait étonné qu'on puisse passer discrètement !)
Nous arrivons à Washington D.C., la capitale fédérale des États-Unis d'Amérique en fin de journée (la nuit pour nous ici en Europe).
Nos bagages récupérés, nous passons le bureau de douane où le douanier nous pose quelques questions habituelles. Nous lui remettons nos questionnaire d'entrée sur le territoire remplis précédemment dans l'avion. Il enregistre alors chacune des empreintes de nos dix doigts et prend une photo, nous n'avons pas bien su si c'était de notre visage ou si c'était une empreinte de nos yeux.
Le douanier tamponne alors nos passeports, nous donnant le droit de pénétrer dans son pays (jusqu'au 19 septembre)
 
Nous faisons une halte nécessaire au distributeur automatique d'argent pour avoir nos premiers dollars en mains et sortons du hall de l'aéroport de Dulles.
Nous respirons alors l'air américain.
Il n'est pas frais du tout et même plutôt très chaud et humide.
Un orage gronde au loin.
Nous attendons de longues minutes notre bus 5A qui nous mènera à la station de métro la plus proche.
Nous avons préparé nos 6$ nécessaires pour chacun pour emprunter ce moyen de transport très pratique. Sauf que, le bus n'arrive pas.
Il semblerait, selon les personnes présentes autour de nous, qu'il y ait beaucoup de circulation provoquant des embouteillages.
Le temps de notre attente, l'orage qui grondait au loin s'est dangereusement rapproché et nous voici contraints d'enfiler nos coupe-vents car une pluie violente fait son apparition. C'est un véritable déluge qui dure quelques minutes.
Enfin notre bus arrive.
La pluie cesse et la chaleur revient à nouveau !
Elle ne nous quittera plus durant tout notre séjour et ne cessera de s'accentuer !
Rosslyn Station est notre point de chute.
Nous faisons alors notre entrée dans le métro de Washington où nous faisons acquisition sur un distributeur automatique de deux farecards rechargeables à volonté. Nous trouvons l'idée intéressante : plutôt que d'utiliser une seule fois son ticket et de le jeter, vous pouvez ici recharger cette carte à volonté.
Enfin, voici notre hôtel.
La climatisation est à fond, mais bien appréciable après notre première suée.
Les formalités d'enregistrement faites, nous faisons notre entrée dans notre chambre accompagné d'un chasseur. Le pauvre homme attend un pourboire et nous n'avons qu'un malheureux dollar à lui donner, le distributeur ne nous ayant pas donné plus petit que des billets de vingt.
Dépité, il reste néanmoins dans notre chambre car, nous le découvrirons plus tard, les américains aiment faire la conversation.
Je mets fin rapidement à nos échanges en lui expliquant que nous avons fait un long voyage et que la première des choses que nous aimerions faire, c'est de prendre une douche puis de nous coucher.
Il prend congé et nous pouvons enfin souffler.

Samedi 23 juin :

Dans ce sens du voyage, nous ne souffrons pas du tout du décalage horaire et passons une très bonne première nuit.
Nous décidons de prendre notre petit déjeuner dans un restaurant à l'extérieur de l'hôtel, un peu trop luxueux.
Nous découvrons alors qu'il y a une armée de grues dans les rues de Washington.
Que se passe t'il donc ?
Nous comprenons vite que ces énormes engins sont là pour installer d'énormes climatiseurs sur les toits des immeubles. La climatisation est partout mais avec les chaleurs estivales de ce côté ci de l'Atlantique, nous comprenons qu'elle est nécessaire.
 
C'est au Cosi de K Street que nous déjeunons : deux bagels, du jus d'orange et du café.

 Tandis que nous prenons le petit-déjeuner, nous nous amusons de voir passer devant nos yeux ce groupe de personnes qui suivent leur entraîneur dans les rues de la ville. Ils font leur sport quotidien. Ce doit être ce qu'on appelle les boot camps : des programmes en groupe qui vous permettent de faire du sport encadré par un professionnel.
 Pas de boot camp pour nous, où plutôt si, nous débutons le notre car ces vacances seront très sportives. Et nous commençons par la principale de nos activités sportives : la marche à pieds.
Elle nous mène au premier des monuments de Washington construite par l'architecte français Pierre-Charles L'Enfant (1754 - 1825) qui a élaboré les plans de cette ville qui se nomme encore Federal City.
Et c'est la maison du Président Barack Obama que nous voyons en premier, c'est à dire, la Maison Blanche.
 Construite de 1792 à 1800, elle ne fut habitée qu'en 1800 par le deuxième Président des États-Unis, John Adams (1797 - 1801). Son épouse appelait alors sa maison le Château Présidentiel.
C'est en 1811, qu'apparait le terme Maison Blanche. Plusieurs restaurations ont été nécessaires dont la plus importante en 1814 alors que les anglais l'avaient incendiée. Maudits anglais !
Nous resterons derrière les grilles de la résidence mais aurions aimé être un moment à la place de cet écureuil qui galope en direction de la pelouse de la Maison Blanche.
 Nous apprécions le lieu vu tant et tant de fois au cinéma ou à la télévision.
Nous réalisons alors que nous sommes bien à Washington D.C.
De l'autre côté du parc, du côté de The Ellipse, nous avons une autre vue de la Maison Blanche. Nous découvrons le potager de Michelle Obama. Car elle a pris conscience que les américains ont des problèmes de poids et elle veut montrer avec ce potager, que les américains peuvent manger des produits sains et équilibrés.
Effectivement, le problème de l'obésité est vraiment flagrant !
Eux n'ont pas de problèmes de poids et ils s'ébattent tranquillement dans une fontaine pour se rafraîchir.
 Car même si nous sommes en début de matinée, la chaleur et l'humidité sont éprouvantes.
Nous ne cesserons de boire de l'eau (pas que !) pour nous réhydrater car nous suons à grosses gouttes comme jamais auparavant dans un autre voyage.
Face à la Maison Blanche se dresse l'imposant Monument de Washington.
Autre figue emblématique de la ville, construit de 1848 à 1884 (problème d'autorisations qui ralentissent sa construction) il est possible de monter à l'intérieur.
Sauf qu'un séisme l'a fait trembler il y a quelques années et il est devenu depuis lors interdit d'accès.
Nous ne le verrons que d'en bas.
 
A droite de ce monument s'étend le Parc de la Constitution.
Une vaste étendue d'herbe entrecoupée de plusieurs monuments.
 Le premier d'entre eux est le Memorial National de la Seconde Guerre Mondiale où il est indiqué que la victoire a été totale pour les américains : sur terre, dans les airs, sur les mers.
 Entre ce monument et le Memorial de Lincoln s'étend le long bassin que l'on a vu dans tant de films.
Malheureusement pour nous, il est en travaux et il n'y a pas une seule goutte d'eau.
Nous arrivons au pied de l’impressionnant Memorial de Lincoln où dans ce gigantesque palais ouvert se dresse une seule statue : celle du Président Abraham Lincoln (1860 - 1865) haute de 5,80 mètres ! Si le Président se tenait debout, il ferait 8,5 mètres ! La statue a été inaugurée en 1922.
 C'est l'un des mes monuments préférés.
 Depuis le haut du mémorial, nous avons une vue sur le bassin (vide) et au loin le Monument de Washington. Je vous laisse apprécier la distance, parcourue à pieds et en plein soleil !
Derrière le mémorial nous découvrons deux ponts : l'un le Pont Theodore Roosevelt vous mène dans la partie moderne de la ville.
Car en effet, nous nous rendons compte peu à peu que Washington D.C. est en fait un immense monument aux morts !
Qu'ils soient en l'honneur des Présidents ou soldats de toutes les guerres dans lesquelles les États-Unis se sont engagés.
C'est étrange !
 L'autre pont vous mène au Cimetière National d'Arlington mais nous aurons l'occasion d'y revenir.
Nous arrivons maintenant au Memorial de la Guerre de Corée et ses soldats qui semblent pétrifiés dans l'action pour toujours.
 Le dernier né de ces memorials est celui d'un autre héros de l'Histoire américaine : Martin Luther King.
Une statue immense à son effigie se dresse sur les rives du Tidal Basin.
 Puis c'est au tour de celui du Président Franklin Delano Roosevelt (1932 - 1945) représenté avec son chien, un terrier écossais prénommé Fala.
 Au loin, tel un temple grec, il s'agit du Jefferson Memorial où se dresse la statue du Président Thomas Jefferson (1801 - 1809)
 Chaque monument a été construit a des moments différents de l'Histoire.
Y'aura t'il un jour des monuments à la gloire des Présidents que nous avons connus ?
Peut-être, peut-être pas.
Et nous voici à nouveau devant le Monument de Washington mettant fin à notre boucle autour de ces principaux mémoriaux.
Nous avons cependant loupé celui du Vietnam qui est en fait une longue stèle où sont inscrits les noms des victimes de cette guerre.
C'est au centre de The Mall (grande prairie entre le Monument de Washington et le Capitole) que nous prenons notre petit casse-croûte.
Un plat de nachos, deux sandwichs et de l'eau.
 Au jardin des sculptures nous admirons ici un arbre,
 là une station de métro parisienne,
 une armée de "décapités"
 une araignée géante,
 un, je ne sais pas trop quoi,
 Nous nous asseyons autour d'un bassin et regardons les jets d'eau. La police autorise à y mettre les pieds.
 Devant les Archives Nationales, nous découvrons ces bassins du Memorial de l'US Navy. La couleur verte est normale et représente la couleur de certaines mers où ont navigué les navires de l'US Navy.
 Des plaques commémoratives encerclent les bassins. Elles sont très joliment sculptées.
 Rentrés à l'hôtel pour prendre une douche plus que nécessaire, nous repartons vers Dupont Circle afin de nous restaurer de notre premier repas du soir.
Sur le trajet, nous faisons la rencontre d'un camion qui nous a fait tant rêver : celui des pompiers !
 C'est dans un restaurant italien, en terrasse, que nous déjeunons de plats de pâtes arrosés d'un verre de vin pour fêter le début de nos vacances.
 Bien entendu, l'eau glacée est à volonté et notre verre est rempli automatiquement par un serveur chargé de cette tâche.
Sur le chemin du retour, nous faisons une halte dans une librairie.
Il est tard, et pourtant le magasin reste ouvert.
Car outre le fait d'acheter des livres chez Kramerbooks vous pouvez également vous restaurer ou écouter des concerts live.
Trop, trop bien !
Exténués par cette première journée, nous ne tardons vraiment pas à trouver le sommeil de retour dans notre chambre.






2 commentaires:

plou a dit…

il va y avoir de quoi lire !!!

clavel j c a dit…

Nus en avons pour un mois !!!!!!! Une bonne culture de savoir