*Nous l'avons fait !
Nous sommes rentrés hier de notre voyage aux États-Unis et tandis que je prolonge de quelques jours mes congés pour me charger de tâches redevenues quotidiennes et qui me semblaient si lointaines (lessive, ménage, courses, cuisine...), Frédéric quant à lui a repris le chemin du bureau.
Nous souffrons tous les deux du décalage horaire (le fameux jet lag) car six heures de différence, mine de rien, ça change tout !
Il semblerait depuis hier au soir que nous n'ayons pas sommeil à la nuit tombée ici (pour sûr, c'est l'après-midi aux États-Unis) et que le matin, nous soyons complètement endormis (puisque c'est la nuit là-bas)
Pour le moment, je vis plutôt bien la période après-midi !
La photos résume en cinq clichés les différents endroits que nous avons visité durant ces dix-sept derniers jours : du District de Columbia, lieu de notre arrivée, au Maryland, de la Pennsylvannie au New Jersey et enfin l'état de New York, nous avons vu tant et tant de choses, rencontrés tant et tant de personnes, vu tant de paysages différents.
Nous sommes passés de la capitale fédérale à la campagne profonde, d'une grande métropole à une station balnéaire pour terminer par une mégalopole gigantesque !
Nous pensions trouver un immense pays avec un peuple plutôt individualiste, où l'argent est roi, où les gens ne cherchent pas à entrer en contact avec les autres, où tout est contrôlé, surveillé, enregistré...
Nous avions une bien fausse image de l'Amérique que nous venons de rencontrer.
En effet, l'argent est roi, sans aucun doute. La différence entre riches et pauvres est immense mais tellement proche de notre réalité française ! Sauf que là-bas, les riches s'affichent.
Mais nous avons été frappés par la gentillesse, l’intérêt porté à notre encontre, la curiosité de nous parler, la recherche quotidienne de communication à quelque endroit que ce soit, l'amabilité, la prévenance, la générosité... des américains.
Bien entendu, comme de partout, il y a des exceptions, mais les situations que nous avons vécues avec ces gens, sont difficilement envisageables ici.
Là-bas, le passant, complètement inconnu, peut se mêler à votre conversation, pour enrichir ses connaissances ou pour enrichir la votre. C'est tout à fait normal et ce n'est pas vécu comme une agression.
La personne rencontrée dans un ascenseur vous fera la conversation, en faisant attention à ce que vous lui répondez et vous sortirez de ascenseur presque "ami".
Nous étions au départ, désorientés par ces attitudes, que nous perdons (ou avons perdues) ici.
La communication était très facile, (du moment que vous parlez anglais bien entendu)
Lorsque nos interlocuteurs se rendent compte que vous n'êtes pas américains, ils reformulent leurs demandes et prennent soin d'articuler. Personne ne s'est moqué de nous où avait l'air blasé si parfois on pouvait mal se comprendre.
Et chaque fois que nous disions être français, c'était l’apothéose, la cerise sur le gâteau, le Père Noël avant l'heure.
Ils ont une magnifique image de la France (un peu moins des français) qui les fait rêver.
Ils ont toujours, propres à chacun, une petite anecdote, un cousin éloigné, des amis ou un mot français à nous donner. On a vraiment senti cette amitié franco-américaine dont on nous parle si souvent.
Sommes-nous aussi amicaux avec eux ? J'en doute. Mais je reste persuadé que nous devons travailler à conserver cette belle amitié.
Enfin, je terminerai ce long billet d'ouverture au récit de nos vacances outre-Atlantique, pour exposer ici ma stupéfaction face à ces gens à qui le Gouvernement ne donne rien (pas/peu de sécurité sociale, pas/peu de retraite, pas/peu de prestations...) où ils payent des impôts mais doivent eux-mêmes payer par exemple la réfection de leur trottoir devant chez eux, où l’État fédéral ou les États locaux prennent très peu de choses en charge... et pourtant ils adorent LEUR pays, LEUR nation, et sont unis tous ensemble sous cette bannière étoilée présente dans quasiment chaque foyer que nous avons vu !
Incroyable non ?
1 commentaire:
un peu nostalgique !!!
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