Au démarrage de notre randonnée, nous partons confiants du point de vue de la météo tout en gardant en tête qu'un revirement est tout à fait envisageable.
Et alors que le soleil tape au-dessus de nos têtes, on voit qu'un peu plus loin, le temps n'est pas au beau fixe.
La preuve avec Tindhólmur et Drangarnir que l'on voit plutôt bien mais à peine quelques mètres plus hauts, le binôme d'îlots disparait dans la brume.
Tindhólmur et Drangarnir prennent des airs de L'Île Noire de Tintin.
La brume apparait également au bord de la falaise sur laquelle serpente notre sentier nous appelant à être encore plus vigilant qu'à notre habitude car la marche est conséquente !
Plus on monte et moins on parle de brume mais réellement de brouillard accompagné d'une bonne bruine fine.
Et alors qu'on se trouve au-dessus de l'Océan Atlantique avec sans doute une vue imprenable, nous ne voyons guère plus loin que le bout de nos bâtons. Les moutons, tout autant habitués qu'ils peuvent l'être avec cette météo semblent se demander pourquoi on vient ici. Et bien tout simplement car nous aimons nous dépasser. Et côté dépassement nous sommes servis par cette randonnée qualifiée dans les guides de difficile. En effet, c'est sans doute l'une des plus éprouvantes que nous ayons faites.
Arrivés au sommet, on prend un instant pour boire un café chaud en espérant que le ciel va se dégager mais il n'en n'est rien. Je fais donc le guignol pour marquer notre arrivée au point le plus haut de cette marche.
Débute alors pour nous, une très longue descente dans des chemins recouverts de pierres formant de véritables S. La visibilité était toujours quasi nulle.Peu à peu pourtant, il nous semble qu'on sort des nuages et que l'on commence à apercevoir le village vers lequel nous nous dirigeons, Gásadalur et ses 16 habitants.
Ce village était complètement tenu à l'écart du reste des îles. En effet, il faut attendre 2006 pour qu'un tunnel routier permette d'y accéder. Avant cela ? Les habitants franchissaient les montagnes à pieds en utilisant le chemin que nous avons pris. Qu'ils soient vivants... ou morts. Faute d'église et de cimetière, les cercueils étaient trimballés sur ces chemins pour celle de Bøur.
En 1983 toutefois, une liaison en hélicoptère a été lancée.
Nous passons devant un enclos à moutons dans lesquels ils sont tondus. Dommage, nous n'assisterons pas à cette scène.
A Gásadalur; il y a sans doute le plus beau paysage du pays. Si dans un premier temps, ce ruisseau ne paie pas de mine, il apparait vite qu'il tombe subitement dans le vide.
Nous passons devant un enclos à moutons dans lesquels ils sont tondus. Dommage, nous n'assisterons pas à cette scène.
A Gásadalur; il y a sans doute le plus beau paysage du pays. Si dans un premier temps, ce ruisseau ne paie pas de mine, il apparait vite qu'il tombe subitement dans le vide.
En prenant du recul, on découvre alors la merveilleuse cascade de Múlafossur.
La vidéo suivante vous permet de faire comme si vous y étiez.
Ce site exceptionnel attire de nombreux touristes tous venus par la route. Nous n'avons en effet croisé personne sur notre chemin de randonnée, que ce soit à l'aller ou au retour.Si quelques tentatives ont été faites, l'accès par la mer a toujours été extrêmement compliquée même avec l'installation de tout un tas d'équipements. Venir par la mer à Gásadalur reste une gageure pratiquement irréalisable.
Dirigeons-nous maintenant vers le village
en laissant derrière nous la montagne par laquelle nous arrivons, toujours enveloppée dans une épaisse couche nuageuse.
Du houblon est cultivé et extrêmement protégés des moutons qui aimeraient tant goûter à cette friandise. Il sert à l'une des familles d'agriculteurs qui fabrique de la bière.
Les îlots apparaissent au gré du mouvement des nuages.
Ce grenier à grains ressemble plutôt à un observatoire.
Nous entrons dans le village avec ses maisons traditionnelles.
Et pour une fois, nous n'allons pas pique-niquer. La famille d'agriculteurs propose des repas de ses produits. Nous testons donc l'agneau fermenté ainsi que le poisson fermenté et d'autres charcuteries du même genre. Question goût, l'agneau étant une viande au goût très prononcée, il faut imaginer un goût encore plus fort qui reste en bouche... de nombreuses heures. Mais franchement, on avait des doutes, mais c'est plutôt bon. On apprécie également une très bonne soupe bien chaude.
Avec cet apport d'énergie, nous sommes prêts à gravir à nouveau la montagne. On vous indique le chemin par des flèches.
Un dernier coup d'œil à Gásadalur avec au loin dans l'océan, l'île de Mykines que l'on voit à peine en haut à gauche.
Bien entendu, plus on grimpe et plus nous perdons la vue. Nous marchons donc une nouvelle fois dans un décor laiteux, mystérieux voir parfois inquiétant. On imagine là, les trajets qu'effectuaient les anciens pour se déplacer dans toutes sortes de circonstances alors que nous le faisons pour la joie du sport et de la découverte.Les îlots apparaissent au gré du mouvement des nuages.
Ce grenier à grains ressemble plutôt à un observatoire.
Nous entrons dans le village avec ses maisons traditionnelles.
Et pour une fois, nous n'allons pas pique-niquer. La famille d'agriculteurs propose des repas de ses produits. Nous testons donc l'agneau fermenté ainsi que le poisson fermenté et d'autres charcuteries du même genre. Question goût, l'agneau étant une viande au goût très prononcée, il faut imaginer un goût encore plus fort qui reste en bouche... de nombreuses heures. Mais franchement, on avait des doutes, mais c'est plutôt bon. On apprécie également une très bonne soupe bien chaude.
Avec cet apport d'énergie, nous sommes prêts à gravir à nouveau la montagne. On vous indique le chemin par des flèches.
Un dernier coup d'œil à Gásadalur avec au loin dans l'océan, l'île de Mykines que l'on voit à peine en haut à gauche.
2 commentaires:
Quelle drôle de vie pour ces 16 âmes perdues dans le froid, la brume, mais aussi des paysages d'une beauté stupéfiante quand les nuages se lèvent !
Oui pas sûrs que beaucoup de gens arrivent à y vivre à l'année
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