La Fête des Mousselines 2025

La fin de semaine dernière restera gravée comme la Fin de Semaine des Trois Anniversaires.
En ce qui me concerne,  il m'aura fallu une semaine pour me remettre...

Tout a commencé vendredi soir, en plein début de canicule par l'anniversaire surprise de notre petite Nath à Vienne. Nous avons passé ensuite la journée dans le petit paradis romanère de Raph. Le mojito de Philippe restera celui qui m'aura définitivement perdu. La Fin de Semaine des Trois Anniversaires a trouvé sa conclusion, toujours en pleine canicule, au restaurant à Dareizé pour fêter l'anniversaire de mon Papa.

A cette occasion, nous avons fait une virée à Tarare (10 881 habitants)

pour aller découvrir les décorations de la Fête des Mousselines 2025. 

En effet, aujourd'hui a eu lieu le célèbre défilé de chars mais nous avons préféré affronter dimanche dernier la chaleur seule et non pas comme aujourd'hui la chaleur + la foule.

Nous démarrons cette visite dans cette ville qui m'a vu grandir. 

Garés Rue Radisson, nous voyons notre premier dôme.

Les blocs de bétons pour assurer la sécurité des visiteurs sont également parés de tissus colorés.

Voici la Place Georges-Antoine Simonet prise depuis l'étage du Théâtre Municipal.

La Rue Ronat se sépare à gauche par la Rue Albert Giron et à droite par la Rue Nicolas Sève. 

Cette rue, c'est l'adresse de mon école élémentaire et primaire qui portait alors le nom d'Ecole Saint-Dominique et qui gardera pour moi ce nom.

Voici la cour, avec une vue sur le Parc Bonnet, l'Îlot Burie où j'habitais et sur les hauteurs, la Chapelle de Bel-Air.

Chaque quartier a décoré de dômes de mousseline les rues et les carrefours et possède son propre thème, ici l'Alsace.

Place du Marché, c'est là que se trouve le plus grand dôme. Il est gigantesque est illumine de ses couleurs Tarare.

Passons dans la rue piétonne Anna Bibert.

Si les commerces se succèdent à travers les décennies, il y a en un bien un qui n'a jamais changé. Déjà il y a 50 ans, je le connaissais. Au Fouillis est une institution qui vend des habits.

On trouve Rue Anna Bibert, la maison natale de l'inventeur de la mousseline, Georges-Antoine Simonet (1710-1778)

La Rue Denave nous montre en sa fin le Théâtre Municipal.

De la Rue Anna Bibert nous passons à la Rue Etienne Dolet.

Nous faisons face à l'Eglise Sainte-Madeleine construite en 1827.

C'est là que la Rue Etienne Dolet se transforme en Rue de la République

où se trouve l'Hôtel de Ville aux couleurs françaises mais également allemandes. Car Tarare est jumelée avec une ville du Land de Bade-Wurtemberg, Herrenberg (32 961 habitants)

Certaines boutiques fermées sont toutefois décorées de mousseline.

La Rue Emile Zola, si triste et sombre durant mon enfance, arbore de la couleur également avec des parapluies.

Voici le dôme de la Place Colliot.

Voici la seconde rue commerçante de la ville, la Rue Pêcherie.

Place Herrenberg, Rue Gaston Salet, nous atteignons maintenant la Rue du Château.

C'est dans ce quartier que l'on peut voir la très jolie Tour de la Prébende des Martin.

L'Eglise Saint-André est sans doute la plus ancienne de la ville et a été édifiée à plusieurs époques... avec différents styles.

C'est là qu'on trouve depuis 1977, le Puits d'Amour.

L'ancien Marché Couvert porte les couleurs de Paris

tandis que dans la Halle du Marché, on peut voir des photos anciennes de Tarare.

Avenue Charles de Gaulle, nous passons devant les grilles de mon collège qui lui également a changé de nom mais restera toujours dans ma tête et mon cœur le Collège Saint-André.

C'est en voiture que nous atteignons le point de vue sur Tarare depuis la Chapelle de Bel-Air. Si elle a été construite au XIIe siècle, celle que nous avons sous les yeux date de 1757. Elle est actuellement en pleine rénovation.

Je vous invite vraiment à vous rendre dans cette belle ville qu'est Tarare qui a su, depuis quelques années, renaître de ses cendres de son passé de l'industrie textile qui l'a tant marquée.