mardi 11 février 2025

Le kiff total !

Lundi, il fait beau et nous pensons à nos proches et nos amis qui subissent la grisaille.
Comme disent les jeunes, c'est le kiff total !
Je m'étonne encore des pentes que je dévale avec grand plaisir depuis le Mont Valaisan (2 891m). A skis, nous ne pouvons accéder qu'un tout petit peu en dessous du sommet, à tout de même à 2 800 mètres.
Il est loin le temps de mes débuts chaotiques accompagnés de nombreuses chutes. La patience de Frédéric m'a permis de progresser au fil des années et je le remercie de m'avoir fait connaître cette pratique sportive qui m'enchante dans ce cadre merveilleux qu'est  la montagne qui est notre élément à tous les deux, que ce soit en hiver ou en été.
La neige recouvre tout sous un épais manteau. 2,65 mètres sur ce plus haut sommet de la station.
Un panneau nous permet de nommer l'ensemble des sommets que nous voyons face à nous avec de gauche à droite : le Sommet des Rousses (2 978m), Lancebranlette (2 936m), Aiguille de l'Ermite (3 011m), Pointe Léchaud (3 128m), Aiguille des Glaciers (3 816m), Aiguille de Tré la Tête (3 930m), Aiguille de Bionassay (4 052m), Dôme du Goûter (4 304m), Mont Blanc (4 810m), Aiguille Noire de Peuterey (3 773m), Mont Berrio Blanc (3 252m), Tour Ronde (3 792m), Point Helbronner (3 462m), Dent du Géant (4 013m), Grandes Jorasses (4 208m), Mont Dolent (3 823m), Grand Col Ferret (2 537m), Testa di Liconi (2 929m), La Grande Rochère (3 326m).
Nous passons et repassons la frontière,
et découvrons cette vallée recouverte de mélèzes et de sapins bloquée par une barrière naturelle. C'est sans doute l'un des plus joli paysage de ce côté éloigné de la station
où nous rencontrons très peu de skieurs.
Nous faisons un retour au Col du Petit Saint-Bernard où nous mangeons des sandwichs dans l'un des restaurants ouverts. Nous constatons la hauteur de neige sur le toit de l'établissement.
Le col, fermé pendant 6 mois, ne voit passer ici que les skieurs.
Côté France, le domaine est également sublime et l'on ne se lasse pas de glisser sur les pistes.
Au Paradis,
nous tentons LA découverte de cette année, il bombardino. 
Depuis hier, nous avions vu les skieurs italiens en boire en quantité et nous décidons de le goûter à notre tour. Nous avons bien fait mais il bombardino est à boire avec modération !
Ce cocktail chaud italien a été élaboré pour la première fois en 1972 à Livigno en Lombardie. Il se compose d'un sabayon, d'une eau-de-vie, de café et de crème. Il existe une version Calimero qui remplace le café par un expresso. Parfois l'eau-de-vie est remplacée par du whisky ou du rhum. Une bien belle découverte !
Rentrés à la maison, nous attendons la tombée de la nuit pour aller assister à un très joli spectacle organisés par l'ESF; Ecole du Ski Français; la descente aux flambeaux. Les Hommes en Rouge font également toute une série de démonstrations de diverses techniques de skis. Il y a même deux bargeots qui font du ski tandem torse-nus alors qu'il gèle fort !
Le spectacle termine parfaitement bien cette très belle journée.

1 commentaire:

Annie a dit…

chouette la nuit!!!!