Passé et présent

Il est temps de grignoter un peu et nous mangeons de nouveaux pintxos au Gastrobar Abadia. On prendra également deux parts de la célèbre roscón de reyes, mais nous vous en reparlerons. 

Depuis le musée, sur le quai Evaristo Churruca Kaia, nous atteignons un nouveau quartier en pleine transition du genre de celui de la Confluence pour Lyon. Cette ancienne partie du port abrite dorénavant des immeubles d'appartements et de bureaux, des centres commerciaux, Itsasmuseum; le musée martime)... 

Les architectes s'en sont données et s'en donnent à cœur joie tel avec cette passerelle piétonne couverte

où le stade de la ville, un peu sur les hauteurs.

Le quai se termine à cet endroit près des cales sèches où l'une abrite toujours des bateaux que l'on peut visiter dans le cadre de l'Itsasmuseum.

Mais les autorités n'ont pas fait entièrement table rase du passé en conservant, comme à Lyon, des grues rappelant le passé portuaire de la ville.

Est conservé également le Deustuko Zubia inauguré en 1936, il est détruit en 1937 durant la Guerre Civile (1936-1939) et l'avancée des troupes Franquistes sur Bilbao. Apparemment, le tablier se levait pour laisser passer les navires.

Sur l'autre rive, l'Edificio el Tigre est surmonté d'une statue géante d'un tigre. L'ensemble est construit en 1940. A l'origine, l'immeuble abritait les bureaux et une usine de courroies. De nos jours, c'est un hôtel.

Sur les quais, on peut également voir des photos de Bilbao telle qu'elle était au début des années 1900.

Plaza del Sagrado Corazón de Jesús, il y a forcément une statue de Jésus Christ qui s'élève dans le ciel mais est de nos jours, le centre d'un gigantesque giratoire autour duquel circulent des milliers de voitures chaque jour !

Aucune voiture par contre dans le Parque Doña Casilda Iturrizar, parc municipal inauguré en 1907. Il porte le nom de la femme qui a donné à la commune les terrains pour y construire ce parc, Doña Casilda Iturrizar (1818-1900).

Le parc couvre 8,52 hectares et possède un petit lac où barbotent canardes, cygnes et paons. 

Pour prouver la douceur du climat à Bilbao, nous sommes témoins de la floraison en ce début du mois de Janvier de strelitzia que nous connaissons mieux sous le nom d'Oiseau de Paradis.

Et comme cela se fait de plus en plus dans de nombreux pays, on peut venir devant cet arbre se souvenir des victimes de la COVID-19, 121 852 morts en Espagne (en France, le nombre de décès était de 168 123 victimes)

Voici l'une des nombreuses fontaines de la ville.

Cette statue intitulée Leyendo montre une petite fille qui a laissé ses jouets pour se plonger dans un livre.

Nous poursuivons nos déambulations dans Bilbao...