Garés au-dessus du Bourget-du-Lac, le brouillard nous a malheureusement suivi et c'est bien emmitouflés dans nos vêtements d'hiver de randonneurs que nous débutons l'ascension du Mont du Chat.
Si au départ, il est épais, plus nous prenons de l'altitude, plus il tend à disparaître.
Le soleil pointe son nez et va nous permettre d'admirer cette disparition tant espérée qui s'effectue de manière progressive, pas après pas. Ce jeu entre brouillard, ombre, lumière, présence de la forêt et de toiles d'araignées nous permettent de prendre de belles photos.Mes deux préférées sont ces photos suivantes.
Durant notre ascension en lacets dans les bois, nous entendons une clochette. Si nous pensons tout d'abord a une chèvre, c'est un chien de chasse affublé d'un gilet fluo qui nous rejoint. En nous voyant, il hurle à la mort. Il garde ses distances et poursuit sa piste, truffe au sol pour, soit retrouver la piste qu'il suit, soit retrouver le chasseur à qui il appartient. Il poursuite sa route de son côté, nous ne le reverrons pas.
Nous avons atteint l'aire d'envol de parapentes où un espace accrobranche a été construit.
Sur le versant du Lac d'Aiguebelette et du Rhône, les nuages sont nombreux et seuls quelques sommets émergent depuis notre point de vue situé à quelques pas du Signal du Mont du Chat (1 496m).
Nous marchons maintenant, en plein vent, sur la crête. Nos capuches recouvrent nos têtes car le vent est froid. L'hiver semble vouloir s'annoncer. La force du vent ne fait pourtant pas plier ce sapin qui pousse en bord de falaise.
Tandis que nous ne cessons d'admirer la verticalité du Mont du Chat avec des forêts parées de leurs plus belles couleurs,
un coup d'œil à droite nous arrête dans notre marche.
Habitués à le voir, le Mont Blanc nous fait toujours de l'effet surtout qu'il nous apparaît là soudainement, alors qu'on ne s'attend pas forcément à le voir.
Au Molard Noir (1 443 mètres), les randonneurs sont nombreux. Beaucoup trop malheureusement viennent légèrement équipés comme s'ils sortaient au Parc de la Tête d'Or chaussés de simples baskets et de tenues de ville légères. Du côté du Lac du Bourget, si on commence à deviner Aix-les-Bains à nos pieds,
Ce rocher en forme de dent, c'est bien entendu la célèbre Dent du Chat (1 390m) dont nous vous avons parlé à plusieurs reprises. C'est la première fois que nous l'approchons d'aussi près et c'est à ses pieds que nous pique-niquons en profitant du soleil de cette fin d'Automne. Nous ne monterons pas jusqu'à son sommet car des randonneurs qui en reviennent se plaignent qu'il y a trop de monde alors que l'endroit n'est pas très vaste. Une prochaine fois sans doute.
On entend dire également qu'un Malinois se promène seul. Il a une médaille avec un numéro de téléphone. Plusieurs randonneurs ont appelé le ou le propriétaire sans succès. La chienne, car c'est une femelle, passe d'un marcheur à l'autre. Et je vous le donne en mille : elle nous choisit nous alors que nous entamons notre descente. Elle nous précède, parfois nous suit mais sans jamais nous quitter. Nous réalisons que nous héritons d'un chien. Nous réfléchissons à ce que nous allons en faire : tenter de téléphoner au maître, prévenir la Mairie, la S.P.A. ou aller sur une application dédiée aux animaux perdus.
Cette réflexion n'aura pas de suite car déjà notre compagne d'un moment nous abandonne. Devant nous, elle rejoint deux autres randonneurs. Comme quoi, la fidélité d'un animal reste aléatoire car elle ne tarde d'ailleurs pas à les abandonner à leur tour pour suivre un groupe de trois randonneurs qui nous dépassent.
Cette réflexion n'aura pas de suite car déjà notre compagne d'un moment nous abandonne. Devant nous, elle rejoint deux autres randonneurs. Comme quoi, la fidélité d'un animal reste aléatoire car elle ne tarde d'ailleurs pas à les abandonner à leur tour pour suivre un groupe de trois randonneurs qui nous dépassent.
Ravis de cette parenthèse ensoleillée, nous reprenons la direction du brouillard qui ne nous a pas quitté en ce jour férié du 11 Novembre.
1 commentaire:
Beau décor
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