vendredi 8 décembre 2023

Que de monde pour ce premier jour !

La Fête des Lumières a démarré hier au soir et nous y étions. Cette année, pour la première fois depuis fort longtemps, peut-être car il ne faisait pas aussi froid qu'habituellement et qu'il ne pleuvait pas, mais nous avons trouvé qu'il y avait énormément de monde.
Retour sur cette première soirée avec plus de vidéos que de photos car pour la plupart, les photos ne rendent pas grand chose.
C'est le cas pour L'homme qui marche face au vent de Rémi Brun (production Mocaplab) Place Louis Pradel.
Il n'est pas simple d'accéder Place des Terreaux même en suivant le sens obligatoire de circulation. Le tableau présenté rend hommage au cinéma, et forcément Lyon oblige, aux Frères Lumière. 
Cellulo / D de Bruno Ribeiro (production FA Musique) nous demande de nous questionner sur notre futur en mettant en parallèle leurs tous premiers films et les mêmes scènes revisitées par l'IA; l'Intelligence Artificielle. Ca fait froid dans le dos car on ne distingue plus ce qui est créé par l'imagination d'un être humain ou d'une machine.
Nous ne savons si c'est le sujet angoissant de cette IA ou un tout mais c'est l'une des premières années que nous sommes déçus de ce que nous voyons Place des Terreaux.
Place Sathonay et Place de la Paix, les Expérimentations étudiantes de Les Grands Ateliers (production FPUL) sont toujours simples mais intéressantes. J'aime beaucoup celle avec la soucoupe volante. Les enfants tentaient d'attraper la lumière du laser sur le sol et il me semble que l'un d'eux y est parvenu. J'ai alors vu un squelette apparaitre sur lui. L'ai-je rêvé ?
La troisième photo, j'ai eu l'explication de Frédéric car je n'avais pas compris ce qui était montré, ce sont en fait les réacteurs de la fusée Ariane, comme si nous étions devant le décollage.
Cette maison en miniature aux fenêtre colorées est très belle tout comme ces lustres sur ce haut mur.
Sur le cliché suivant, il nous semble assister à des ruptures de câbles à fibre optique, vitale pour nos sociétés actuelles.
De mémoire, nous sommes Rue Bouteille et tombons sur une galerie d'art où un artiste expose. Tellement surpris par les couleurs de ses œuvres, nous en oublions de noter le nom de l'artiste et de la galerie.
C'est tout près que nous tombons sur notre coup de cœur 2023 projeté sur la célèbre Fresque des Lyonnais peinte entre 1994 et 1995 et mettant en scène 24 Illustres Lyonnais et Six Contemporains. Re-dessine-moi des Lumières ! de Gilbert Coudène et Etienne Guiol (production Les Allumeurs de Rêves)
Impossible de nous approcher de la Gare Saint-Paul avec la foule. Nous préférons rester sur le Pont de la Feuillée noir de monde lui aussi et regarder les tableaux intitulés La Nouvelle Vague de Pia Vidal, Simon Lazarus 84, Ludovic Burczykowski et Laurence De Wilde (production RAV Lille).
Flower Power de Jean-Pierre David et Christian Thellier (production Aérosculptures) attire aussi beaucoup de monde Place du Change. Leur œuvre n'est visible qu'à l'œil nu car elle ne rend rien ni sur photo, ni sur vidéo.
Même si le froid n'est pas présent, nous ne manquons pas la tradition du vin chaud que nous prenons Rue de Gadagne avec 1€ de moins que le prix indiqué.
Si habituellement nous avions un "passage secret" pour nous faufiler sur la Place Saint-Jean, d'autres l'ont découvert et là aussi c'est très fréquenté. La projection sur la Cathédrale Saint-Jean est un immanquable de la Fête des Lumières et assurément un coup de cœur sauf cette année ! Si la projection, qui peut, attention, provoquer des difficultés pour certaines personnes car elle fait appel à des effets stroboscopiques, est assez sombre, la musique est violente. On est loin des jolies et poétiques projections des années précédentes avec Kernel de Ruestungsscmie.de (production Skynight).
Vous allez dire que nous ne sommes jamais contents, mais si la musique était hyper agressive côté Saint-Jean, Ceux du fleuve de Franck Dion (production Loom prod) était d'une tristesse, d'une mélancolie extrême. La Colline de Fourvière est restée dans l'ombre et seul le Palais Saint-Jean était mis en lumière.
Ces faisceaux laser visibles 
depuis quelques nuits au-dessus de la région lyonnaise et qui intriguaient ceux qui les ont vus imaginant déjà une invasion extraterrestre, sont en réalité le tableau situé Place des Jacobins, intitulé L'Ecrin des Jacobins de 1024 Architecture (production Manifesto). C'est notre deuxième coup de cœur de cette édition 2023.
La Place des Célestins est presque inaccessible et nous parvenons toutefois à y accéder. Nous ne voyons pas autre chose que ce qui ressemble être une jolie boule à facettes. Soleil Nuit de Sébastien Lefèvre (production Mademoiselle Paillette et le Pilote)
Si la Place Bellecour est l'une des plus grande d'Europe, l'Atelier Sisu semble avoir été timide et relégué dans une petit coin de la place pour son tableau Evanescent de bulles de lumière que l'ont peut approcher de près.
Un talentueux peintre met tout cela sur toile. Vous trouverez ses coordonnées sur son profil Instagram.
Place Antonin Poncet, in-line v360 de NohLab (production Hexalab) propose d'entrer dans un cercle de lumière.
Autre place, autre environnement, Place de la République. Sign de Vendel & de Wolf (production BAAM prod) est silencieuse et calme. On la regarderait un long moment avec le reflet dans l'eau. C'est notre troisième coup de cœur.
Askilplon d'Emilien Guesnard (production AADN) propose lui des genres de cloches gyrophares dans lesquelles ont voit des plantes qui s'illuminent avec au centre, une fontaine.
Aujourd'hui, c'est le jour J, nous sommes le 8 Décembre.
Nous allons préparer nos lumignons et si le temps le permet, illuminer par de simples pains d'illumination nos fenêtres comme le veut la tradition. 
Si le temps le permet également et qu'il n'y a pas trop de monde, nous allons prendre la route du Parc de la Tête d'Or...

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