lundi 4 septembre 2023

La Vallée de la Clarée

Nous faisons un retour en Vallée de la Clarée pour cette 11e et dernière randonnée de nos vacances d'été à la montagne. Pour rejoindre notre point de départ, lieux d'où partent de nombreuses randonnées, la municipalité de Névache a mis en place un système de navettes pour éviter la multiplication des véhicules sur ces routes très étroites qui pourraient les engorger et provoquer de nombreux désagréments à la faune, la flore et la population locale. 
Nous voici donc déposés au Refuge des Drayères pour emprunter notre chemin du jour qui nous ramènera à notre point de départ, le long de la Clarée. La Crête des Rochers Marions nous surplombe depuis la Pointe des Banchets (2 953m) à la Pointe des Cerces (3 097m).
Notre parcours sera simple, suivre le cours de la Clarée qui prend sa source un peu plus loin. 
Le Hameau des Drayères est un véritable hameau fantôme où même la chapelle a été abandonnée.
Au fil de notre avancée, la Clarée prend de l'importance
dans un paysage extrêmement vert, fleuri et boisé.
Des branches de sapins semblent être recouvertes d'une ponctuation de mousse.
Une autre chapelle, charmante et encore utilisée, se dresse sur notre chemin.
L'intérieur est modeste mais cette chapelle dégage un petit quelque chose d'émouvant de par sa simplicité.
La Clarée semble vouloir se transformer en un torrent violent qui s'enfonce dans des gorges.
La rivière se jette sur une hauteur de pierre créant la Cascade de Fontcouverte.
Nous prenons notre pique-nique sur un îlot de la rivière 
avant de découvrir, plus cachée et rendue moins visible du fait de glissements de terrain, la Cascade de Débaret.
Névache (357 habitants) est en vue.
Le village est très ancien et on en retrouve sa trace dès le Moyen-Âge. 
L'église Saint-Marcellin-et-Saint-Pelage date de 1490. 
Le portail possède encore de jolies couleurs, ce qui est rare sur les édifices de cette époque alors que l'on sait maintenant que nos églises, souvent si tristes, étaient toutes colorées.
A l'intérieur, la voûte est impressionnante tout comme le chœur. 
Ici aussi, le baptistère est recouvert, non pas d'une peau de bête mais d'un couvercle de bois surmonté d'une croix laissant à penser à une goutte.
A quelques pas de l'église, nous passons devant la Chapelle Saint-Antoine-l'Ermite.
Si la canicule s'est installée dans de nombreuses régions de France depuis deux jours, nous commençons à sentir ici aussi de fortes chaleurs. Assoiffés, nous nous désaltérons à la terrasse du Café Guillaume.
Il y a plusieurs cadrans solaires sur les façades des maisons, voici le plus joli à notre goût.
A l'étage de la Salle Municipale, nous sommes étonnés de voir autant de livres à la Bourse du Livre du village. Il y a ici une véritable bibliothèque où tous les ouvrages sont regroupés par thèmes. Impressionnant ! Tous les habitants ont vidé leurs bibliothèques et sans doute leurs caves et leurs greniers car des livres datent d'il y a fort longtemps. Malheureusement, nous ne pouvons pas nous charger.
A l'extérieur, un camion venant lui aussi d'une toute autre époque et semblant encore être opérationnel est garé vers une scierie.
Quel étonnement encore, Névache ne cesse de nous étonner, de découvrir de grandes photos imprimées et exposées en plein milieu d'un bois. Ce sont les photos d'artistes invités au 2e Festival Terre Sauvage
qui s'est tenu à Névache les 7, 8 et 9 juillet dernier. Quel plaisir d'admirer ces photos en pleine nature !
Cette dernière randonnée sera sportive mais finalement aussi culturelle. 
De culture demain il sera question sur notre chemin du retour car nos deux semaines à la montagne prennent déjà fin...

1 commentaire:

Annie a dit…

il reste un peu d'eau !!