C'est en tchouk-tchouk que nous partons à l'arrêt des taxis brousse rejoindre Victorine.
Des jeunes partent eux aussi vers les plages. Ils ont économisé toute l'année pour aller fêter Pâques entre bande de copains et copines.
Victorine nous fait goûter durant toute notre randonnée des fruits complètement inconnus.
Ici, ce sont des annones. La chair est blanche et très sucrée. Il y a un gros noyau autour de chaque fruit blanc un peu comme un letchi.
Ici, ce sont des annones. La chair est blanche et très sucrée. Il y a un gros noyau autour de chaque fruit blanc un peu comme un letchi.
Le fruit suivant est encore plus sucré et extrêmement collant. Si le premier était à notre goût, nous n'abusons pas du deuxième.
Elle nous parle également de la flore qui nous entoure dont les nombreux baobabs. Celui-ci à 600 ans.
La marche à travers la campagne malgache est agréable. Il est à peine 8h00 du matin et nous avons pourtant déjà très chaud. On a l'impression que sous nos latitudes c'est le soleil d'été de 14h00 !
Mais l'effort en valait la peine puisque nous arrivons déjà à la première baie : la Baie de Sakalava.
Mais l'effort en valait la peine puisque nous arrivons déjà à la première baie : la Baie de Sakalava.
La plage est immense. Nous ne tardons pas à nous déshabiller et à aller nager dans les eaux de l'Océan Indien. Cette randonnée sera en effet ponctuée de longues pauses baignade.
De petites îles ou îlots, des baies, tout semble être un endroit idyllique pour les pirates. Et en effet, en son temps il y aurait eu dans la région une colonie de pirates nommée Libertalia. On imagine en effet très bien leurs bateaux mouiller dans ces eaux.
C'est la marée basse, nous avons la chance d'observer à l'œil nu les rochers qui sont habituellement sous les eaux.
On croise quantité de crabes et de Bernard l'Hermite. Trop rapides pour se laisser prendre en photos, vous ne verrez que leurs habitations. Certains rochers ressemblent à des dragons.
Nous atteignons maintenant la Baie des Pigeons où nous tombons sur un groupe de jeunes venus faire la fête. Nous découvrons nos premiers tsingy (aiguilles) qui sortent de terre. Elles sont très agressives et coupantes. Cela donne d'étranges paysages avec la plage de sable fin.
Nous atteignons la Baie des Dunes où le sable est blanc et fin comme jamais nous n'en n'avons vu de pareil. Victorine nous demande d'ailleurs si elle peut utiliser l'un de nos bouteilles d'eau vide pour la remplir de sable. Faute d'éponge ou de tampon grattoir, ce sable permet de récurer les casseroles.
Ce qu'il y a de bien, c'est qu'après nos baignades, avec la chaleur, nous séchons très, très vite.
Une tentative pour replanter des arbres
est faite ici car l'un des gros problèmes de Madagascar c'est la déforestation. L'Île Rouge a perdu 44% de ses forêts depuis 1973 pour créer des terres agricoles mais également pour du trafic de bois précieux. Les incendies sont également de plus en plus nombreux et aucun moyen matériel et humain ne permet de les stopper. Les pompiers d'Antsiranana ont par exemple de vieux véhicules de nos SDIS alors oublions toute présence de canadair.
Voici une embarcation traditionnelle très polynésienne.
Même si nous avons atteint les Trois Baies, notre randonnée est loin d'être terminée et nous marchons vers le phare du Cap Miné.
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