Le second film que nous sommes allés voir pour le 27e Festival Ciné O'Clock, c'était dimanche soir. Il marquait également la fin du festival pour cette année et pour l'occasion une bière était proposée à la fin de la séance.
C'est encore une avant-première à laquelle nous avons assisté avec Empire of light de Sam Mendes (1965).
Hilary Small est responsable d'une équipe qui travaille au cinéma d'une petite station balnéaire d'Angleterre, l'Empire of Light. Chaque jour se ressemble et elle vit un quotidien qui ne change jamais que ce soit au cinéma ou à son domicile. Même satisfaire sexuellement le directeur de l'établissement, Monsieur Ellis, quand il en ressent le besoin, semble faire partie de son planning. Hilary apparait fragile. Un jour, un nouvel employé rejoint l'équipe, Stephen. Ce jeune noir a renoncé temporairement à ses ambitions d'études car il subit le racisme qui ne fait qu'enfler dans l'Angleterre de ce début des années 80. Assez rapidement, Hilary et Stephen se rapprochent...Nous avons été ravis de voir à nouveau la talentueuse Olivia Colman (1974) que nous avons connu dans la série Broadchurch (2013-2017) et surpris agréablement par le séduisant mais non moins talentueux Micheal Ward (1997). Le duo permet à Sam Mendes de proposer plusieurs thèmes : la maladie mentale, le racisme, la domination de l'homme sur la femme et le cinéma. Si tout cela est prometteur et semble ressortir dans toutes les critiques que nous avons pu lire ou entendre, nous estimons que rien n'est approfondi, tout est survolé. Il nous semble que trop de sujets ont voulu être mis en avant si bien qu'aucun d'entre eux n'est abouti. Prenons par exemple le thème du cinéma. Nous imaginions qu'il allait permettre à Hilary et Stephen d'aller l'un vers l'autre mais même si Stephen lui dit d'aller voir des films, il n'insiste pas. Ils ne découvrent la magie du cinéma que de manière séparée, faisant de cette expérience une expérience personnelle qui n'est en aucun cas un outil de rapprochement.
Dommage car le film aurait pu être exceptionnel alors qu'il nous apparait juste être bon.
Dommage car le film aurait pu être exceptionnel alors qu'il nous apparait juste être bon.
Nous sommes tombés sous le charme du bâtiment lui-même qui se trouve être en réalité Dreamland Variety Theatre ouvert en 1923. Il a pris le nom de The Dreamland Cinema Complex en 1934 dans la petite ville de Margate. Il est fermé depuis 2007 mas sa façade a été restaurée de 2011 à 2017.
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