La grande magie

 

Nous n'avons pas écrit de billet hier au soir car nous avions décidé de sortir.
Tout d'abord, par une découverte d'une bonne table de street-food coréenne, Matzip. C'est un tout petit restaurant sans doute dans un ancien appartement typiquement lyonnais.

Malgré le fait que toutes les tables étaient réservées, la patronne nous a permis de manger à condition qu'on soit partis à 20h00. Cela tombe bien, nous sommes pressés pour aller au cinéma ensuite.

Notre plat chimaek  치맥 est un plat typique de cette nourriture de rue venue de Corée du Sud. Chimaek est un mélange de deux mots, l'un anglais chicken (poulet), l'autre coréen maekju (bière).  

Le poulet est frit avec une sauce sucrée et une épicée. Il y a un peu de verdure et de légumes pour l'accompagnement.

Nous reviendrons en réservant la prochaine fois pour passer un peu plus de temps et découvrir d'autres plats sud-coréens.

Le cinéma Lumière Terreaux est à deux pas, nous allons assister à une avant-première d'un film français qui sortira mercredi 8 février, La grande magie de Noémie Lvovsky (1964).

En ayant lu le thème, nous ne nous attendions pas du tout à cela. 

Le film est surprenant, différent, décalé, rempli de musiques, de chansons, de poésie, de beauté, de simplicité. On passe un très bon moment car même si le rire est présent, l'ambiance reste dramatique. Les images, la manière de filmer apportent beaucoup à cette poésie. On ressort le cœur léger de la salle en gardant encore ce joli univers en tête que nous a proposé Noémie Lvovsky. 

L'histoire m'a beaucoup fait penser aux pièces de Molière, Le Tartuffe ou Le Malade Imaginaire.

Notons que le film se base d'ailleurs sur une pièce de théâtre de l'acteur, dramaturge, réalisateur et scénariste italien, Eduardo De Filippo (1900-1984), La grande magia (1948).

La distribution est très à notre goût également car les actrices et acteurs sont formidables dans cette palette de personnages haut en couleurs. Citons Denis Podalydès (1963), Sergi Lopez (1965), Noémie Lvovsky (1964), Judith Chemla (1985), François Morel (1959), Damien Bonnard (1978), Rebecca Marder (1995), Paolo Mattei (inconnue), Micha Lescot (1974), Laurent Stocker (1973), Philippe Duclos (1946).

Dans les années 1920, au bord de la mer, la clientèle d'un hôtel de luxe voit arriver une troupe de saltimbanques qui va changer la vie plus particulièrement de deux clients, Marta et son mari Charles. Elle se sent abandonnée par Charles qui ne semble plus l'approcher et qui pourtant est d'une jalousie monstre. Marta étouffe. Elle profite que le grand magicien Albert l'invite à participer à un tour de disparition pour s'évaporer pour de bon. Albert et sa compagne Zaïra sont témoins de cette fuite. Albert use d'un grand stratagème : il affirme que Marta se trouve dans une toute petite boîte en lui indiquant que s'il l'ouvre, c'est qu'il a absolument foi en elle mais il risque sinon de la faire disparaitre à jamais. Que doit faire Charles ?...