C'est depuis notre hameau, en empruntant l'ancienne route qui prenait d'ailleurs fin à la Combaz avant la construction de la station que nous nous rendons au vieux village de Valmeinier.
Nous tombons sur un oisillon tombé du nid perdu sur la route dans le village. Fred le déplace et le met en sécurité des voitures mais sans doute pas des prédateurs et on ne se fait guère d'illusion sur sa durée de vie.
Nous faisons un peu de marche sur la RD215A avant d'atteindre L'Arméra (1 531 m).
Notre balade se fait dorénavant en forêt.
Nous croisons un groupe de touristes attachés à des chiens avec une longue laisse. Les chiens semblent être plus heureux que les humains à faire cette sortie. Ils sont en effet habitués à courir car l'hiver ils tirent des traineaux. Les vacanciers sont loin d'avoir leur forme.
Une petite clairière nous permet d'avoir une belle vue près d'un chalet privé.
La végétation est verte et fleurie.
Les Trois Croix culminent à 1 660 m. La Chapelle Notre-Dame-de-la-Vie a été édifiée ici en 1828. Entre nous, nous en avons vu de bien plus jolies.
C'est là que normalement nous aurions du poursuivre notre boucle. Mais le panneau indicateur nous informe que nous nous trouvons à deux pas du Fort du Télégraphe. Nous décidons donc de nous y rendre. Rapidement, nous entamons notre descente au Col du Télégraphe (1 566 m) fréquenté par un nombre incalculable de cyclistes et de motards. Il reste encore des traces du passage du dernier Tour de France.
Mais alors que tout le monde s'arrête au col, nous poursuivons encore un peu plus notre marche pour nous rendre au Fort du Télégraphe. Il porte ce nom car il a été construit à l'emplacement d'un ancien télégraphe. Sa construction s'étale de 1886 à 1890 et porte le nom très rarement utilisé de Fort Berwick. Il était censé protéger la Vallée de la Maurienne de toute invasion venue de l'Italie.
Nous empruntons de petits chemins pour aller au fort dont un se trouve sur la crête et est protégé par une barrière de câbles.
Le fort est fermé mais on peut le visiter certains jours en été. Nous décidons d'y revenir quand il pleuvra mais comme il ne pleuvra pas, nous ne le visiterons finalement pas.C'est sur ce pic qui domine Saint-Michel-de-Maurienne (2 472 habitants) que nous prenons notre repas abrités sous un arbre. L'endroit est tellement calme, une petite brise nous rafraichit... que nous ne tardons pas à faire la sieste !
Nous partons prendre un café et un dessert au bar du col pour nous réveiller puis repartons terminer notre boucle.
Coupés des actualités nous ne sommes pas informés de l'éruption d'un volcan dans les Alpes !
Comment il n'y a pas de volcan dans cette région ?
Pouvez-vous nous expliquer ce qu'est donc cette fumée qui sort de cette montagne ?
Ok, vous avez raison, c'est un nuage qui donne l'illusion de sortir d'un cratère.
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